Messages : 106 Date d'inscription : 14/12/2013 Date de naissance : 24/03/1988 Age : 36 Où es-tu ? : Dans une salle de speed dating avec Koki Métier : Journaliste Humeur : À deux doigts de perdre confiance en l'humanitée !
AYASE Haruka
Sujet: Come this side, we have cookies ! [Feat. Ryo] Dim 5 Jan - 21:58
❝ Come this side, We have Cookies !❞
Feat. Nishikido Ryo ~
- "Regarde Meg, il nous faut encore six bâtons pour faire les moustaches et on aura finit ! " - "D'accord ! Parce qu'un chat sans moustache, c'est pas un chat !"
La regardant me faire la leçon pour me montrer qu'elle savait que les chats avaient des moustaches et partir à la recherche de bâtons comme si je venais de placer le destin du monde entre ses mains je rigolais attendrie. Ca faisait un moment que je n'avais pas était seule avec ma filleule et c'était un véritable plaisir de l'avoir eût pour moi seule depuis la veille au soir. On avait fait une soirée pyjama entre fille autour d'un gâteau qu'on avait fait nous même et devant quelques Disney. Ce matin là, je lui avait fait comme à mon habitude ses pancakes avec la sauce chocolat qui sourit, on avait jouait à la maîtresse avant d'enfiler un manteau et nos bottes en moumoutes pour aller jouer dans la neige. Voilà comment on avait finis par passer l'après-midi à faire des batailles de boules de neiges et des anges en se couchant par terre. Nous étions donc désormais en pleine confection d'un chat de neige plutôt réussit à notre goût. Le rôle de marraine était sûrement l'une des plus belles surprises de ma vie et une des plus grandes preuves d'amitié que m'avaient donnés Erika et Ryo. J'avais toujours prit ce rôle très au sérieux et je traitais Megumi comme si elle était ma propre fille. De plus, j'avais le meilleure rôle puisque je n'avais que les bons côtés. Mon rôle vu son âge c'était de la gâter au maximum et de jouer avec elle. Finalement, on peu dire que je redevenais une gamine l'espace de quelques heures ou quelques jours suivant la durée de ses séjours à la maison. Cette fois, Ryo me l'avait laissée pour une journée et une nuit. D'ailleurs, il n'allait pas tarder à venir récupérer sa fille. Je regardais ma montre, il serait sûrement temps de rentrer histoire de ne pas être en retard. Voyant Megumi revenir en brandissant fièrement le précieux Graal, je souriait et l'aidait à donner à Neko-san ses précieuses moustaches. Applaudissant devant ce merveilleux travail, je lui tendis la main.
- "On rentre maintenant ? Papa ne va pas tarder à venir te chercher." - "Mais je voudrai jouer encore un peu..." - "Tu joueras à la maison d'accord ? En plus, ça va être l'heure du goûter... Qu'est-ce qu'on pourrait bien manger ... ? "
Je fis mine de réfléchir, sachant pertinemment que j'étais en train de l'appâter et qu'elle allait facilement céder. Ni une, ni deux elle attrapa ma main avec sa petite moufle et s'écria avec enthousiasme.
-"Un chocolat chaud avec un coeur et des cookies chat !!" [/color] - "Mais en voilà une bonne idée ! Il faut se dépêcher alors !" - "Vite ! Vite !"
Je rigolais et partit avec elle en agitant mes bras tout en chantant avec elle sur le chemin. Comme je vous avais prévenue, je devenais une vraie gamine avec Megumi. J'aimais déjà beaucoup cuisiner avant qu'elle ne vienne au monde, mais depuis qu'elle était là j'avais achetée des ustensiles spéciaux et je rivalisé d'inventivité pour faire des goûters pour enfants réussis. Fuyant le froid, nous avons couru jusqu'à la porte de mon appartement. Une fois à l'intérieur, j'aidais Megumi à retirer bonnet, écharpe, moufles, manteau et bottines en moumoute avant de m'occuper de moi. Elle courut jusqu'au tabouret devant l'îlot centrale prête à m'observer faire les cookies, attendant son moment de gloire : verser les pépites de chocolat dans le plat. Elle refusais de faire le reste mais ça, il y tenait ! Sortant tout le matériel, je commençais donc la pâte tout en discutant avec elle de tout et de rien. Son amoureux à l'école qui ne l'était plus parce qu'il avait fait un dessin à une autre petite fille qu'elle aimait pas, puis son nouvel amoureux qui savait courir très vite, sa maîtresse qui était vraiment gentille et qui savait tout, ses premiers pas pour écrire les lettres et elle me chanta même la nouvelle comptine appris à l'école et enfin le fait que papa et maman avait fêter Noël avec elle mais qu'ils s'étaient encore disputé. Alors en lui souriant j'essayais de lui expliquer encore une fois que ce n'étais pas parce qu'ils ne s'aimait pas mais que c'était des histoires d'adultes donc c'était toujours très compliqué mais que tout finirai par s'arranger. Ce n'était pas un mensonge, j'en étais intimement persuadée. Mais la petite était bien curieuse et elle commença à me questionner à mon tour une fois les pépites mises dans le plat et les cookies au four. M'asseyant en face d'elle, je lui racontais les anecdotes rigolotes de mes aventures à la poursuite des méchants. Bien sûr, je ne lui racontais pas tout dans le détail, elle était encore trop jeune. Mais une question me déstabilisa :
- "T'as trouvé un amoureux ?"
Le visage d'Hayami s'imposa immédiatement dans mon esprit mais la situation était beaucoup trop ambiguë pour vraiment parler d'amoureux à ma filleule. Sans compter que les relations d'un soir que j'avais eût jusqu'à maintenant ne comptaient pas vraiment dans la balance. Je lui offrait donc la réponse la plus satisfaisante possible :
- "Et bien... non ma puce, toujours pas !" - "Pff... Tu sais, il va vraiment falloir que tu fasses des efforts ! Il faut trouver un amoureux, tu travail trop !" [/color]
J'éclata de rire en me voyant me faisant réprimandée par une enfant de son âge. J'acquiesça en lui disant qu'elle avait raison. Je croyais presque entendre sa mère derrière ces mots et c'était plutôt amusant. Le four sonna pour signifier qu'il était temps de retirer les cookies. Megumi s'exclamait de joie devant les gâteau et sautillait pendant que je les plaçais sur un plat. En attendant qu'ils refroidissent je me lançaient alors dans la confection dans chocolat chaud quand quelqu'un sonna à la porte. Pile à l'heure et juste à temps pour le goûter, ça devait être Ryo. Je lui criais d'entrer de là où j'étais, je ne voulais pas quitter la casserole des yeux. J'entendis la porte s'ouvrir et Megumi se jeta dans les bras de son père en commençant à lui raconter tout ce qu'elle avait fait avec une logique et une clarté propre aux enfants surexcité à savoir une sorte de baragouinage adorable auquel on ne comprend presque rien. Je versais le chocolat dans trois tasses après avoir éteins la plaque et disposa le tout sur la petite table de l'îlot avec les cookies. Ryo apparu enfin dans l'encadrement de la porte de la cuisine-salon. Je lui souriait pour l'accueillir et lui désigna théâtralement la chaise :
- "Bonjour ! Monsieur est servi."
Megumi ne demanda pas son reste et couru en trainant son père jusqu'à la table. Le gouter c'est sacré et il était hors de question de rigoler avec ça ! Rigolant, je m'installais face à Ryo alors que Megumi demanda si elle pouvait gouter devant un dessin animé. Normal, les conversation d'adultes l'ennuyait profondément. Attrapant la télécommande et lui mettant plusieurs Cookies dans une assiette, je l'installa sur le canapé où elle choisit de regarder la petite sirène. Rejoignant de nouveau Ryo, j'attrapa ma tasse et avec un sourire quasi innocent je lui demanda.
- "Alors, comment ça va ? Rien de neuf à me raconter ?"
Dernière édition par AYASE Haruka le Dim 12 Jan - 22:09, édité 1 fois
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Sujet: Re: Come this side, we have cookies ! [Feat. Ryo] Lun 6 Jan - 22:56
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Ryo avait pris la résolution de s'occuper davantage de Megumi. Il avait tenté de reprendre son rôle de père correctement. C'était compliqué de prendre ses résolutions et d'être à la fois un bon père. Il avait envie de se sentir un libre, faire des rencontres, ne pas se prendre la tête. Et surtout, d'oublier Erika. Tourner la page et passer à autre chose, définitivement. Il devait s'y tenir, et pour le moment, il y arrivait. Il ne s’apitoyait plus, et parvenait même à penser moins à elle. C'était déjà un grand pas en avant. Il était sûr qu'il y arriverait. Il fallait qu'il y arrive de toute façon, il n'avait plus le choix désormais.
Malgré sa bonne résolution, il fut contraint de laisser sa fille à sa marraine la veille. Une réunion imprévu qui allait terminer tard. Il aurait pu la laisser à Kumi, mais il lui semblait qu'elle avait quelque chose de prévu ce soir-là et Kyo restait chez sa nourrice. Ils avaient de la chance d'avoir Haruka et Jin, ils savaient que ces deux là adoraient la petite et ne disaient pas non pour l'avoir un peu plus. Mais les pauvres quand même, ils leur demandaient beaucoup. Ryo espérait au moins qu'Haruka avait passé une bonne journée avec la petite. Il connaissait très bien l'animal, il pouvait lui arriver de se montrer pénible parfois. Non pas qu'elle se montrait mauvaise ou insolente, c'est qu'elle avait tellement d'énergie en elle qu'elle devenait une véritable boule d'énergie.
La journée se terminait désormais et il était temps qu'il reprenne le petit monstre chez sa chère Marraine. Ryo n'avait pas très loin à aller comme elle vivait à Shibuya, à quelques rues à peine de la KTS. Il décida d'y aller à pied, comme ça il pourra aller se promener un peu avec Megumi le temps de reprendre la voiture. À peine sonnait-il qu'il entendit une voix féminine lui dire d'entrer, ce qu'il fit immédiatement. Mais Ryo n'avait même pas le temps de dire le moindre mot qu'il vit le petit corps portant une partie de son ADN courir vers lui pour se jeter dans ses bras. Lui souriant, il se baissa pour la receuillir et la porter.
-Tu arrives au bon moment Papa ! Marraine a fait des cookies et du chocolat ! -Ah oui ? J'ai hâte de goûter ça alors. -Oh oui ! Et tu sais, avant on a joué dans la neige et on a fait des bonhommes et...
Et c'était partit. Le récit détaillé de la journée de Megumi. Elle adorait faire ça, dire en détail tout ce qui pouvait lui arriver, elle n'omettait rien et pouvait dire avec précision le déroulement de ses péripéties. Cependant, rapidement, elle se souvint de l'heure qu'il était et décida d'aller concrétiser ce délicieux goûter qu'on lui avait préparé. Ryo sourit à Haruka en entrant dans la cuisine, s'amusant de la façon dont elle lui désignait la chaise. Il la remercia avant de s'installer, posant sa fille au sol qui réclamait déjà un dessin animé. Il n'y voyait pas d'inconvénient pour sa part, ça lui permettait de pouvoir discuter un peu avec Haruka. Ça faisait lontemps qu'il ne l'avait pas vu, autant en profiter aujourd'hui. Il la laissa installer Meg devant la télé, l'attendant pour prendre la tasse. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas bu de chocolat chaud. En fait, il ne se souvenait même pas de la dernière fois qu'il y avait goûté. Il préférait les choses plus fortes, plus amères. Mais pour cette fois, il se replongera volontiers dans l'enfance et en prit alors une petite gorgée.
-Mon Dieu Haruka, qu'est ce que tu lui as fait ? Elle est toute excitée, je vais devoir la faire courir dix fois autour de la maison pour la calmer.
Il rit, bien qu'il allait sûrement en morfler. Mais il préférait une petite fille comme ça qu'une enfant lasse et sans vie. Il adorait sa fille comme elle était, même s'il s’arrachait les cheveux parfois. Preant un moment de réflexion après sa question, il ne savait pas vraiment quoi lui dire.
-Hum... Eh bien, le mariage est pour dans quelques mois, et je n'ai toujours pas de costume. Ou quoi que ce soit de près d'ailleurs ! La galère quoi. Sinon, rien de particulier, ma vie n'est pas passionnante.
Ryo n'osait pas parler d'Erika avec elle. Certes, il la considérait comme une amie, mais ça le bloquait. Il avait toujours peur de trop se trahir, de laisser sous-entendre que tout ce qui était en train de se passer était faux et que les sentiments qu'il éprouvait pour elle n'avait jamais disparu. Puis, il ne saurait même pas quoi lui dire. Il se comportait un peu comme un idiot, lui disait qu'il voulait tout arrêté, qu'il voulait se sentir libre, pour finalement revenir vers elle en permanence et tenter diverses approches. Ça risquait de mal finir à la longue et ce n'était pas ce qu'il voulait. Et pourtant...
-Et toi, ma jolie ? Je suppose que tu as plein de chose intéressante à me raconter, commença-t-il avant d'ajouter : Seulement, j'aurais une question. Est-ce qu'Erika t'a parlé de Koki récemment ?
C'était plus fort que lui, il avait été obligé de poser la question. Mais ça l'intriguait, il voulait savoir. Koki lui parlait beaucoup d'Erika, s'amusait à lui dire qu'il allait lui « piquer » ou lui posait des questions comme « comment réagirais-tu si elle sortait avec l'un de tes amis ? ». Il avait de plus en plus l'impression qu'il se passait quelque chose. Ça devenait louche, sérieusement louche. Mais il ne tenait pas s'éterniser sur ce sujet, espérant qu'elle réponde par oui ou non avant de lui raconter sa propre vie. C'était sûrement mille fois plus intéressant,d'ailleurs. Haruka était plutôt mystérieuse, il ne disait jamais non d'en apprendre un peu plus.
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Sujet: Re: Come this side, we have cookies ! [Feat. Ryo] Lun 13 Jan - 23:41
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Voir Ryo rire était toujours très agréable à mes oreilles même si je me doutais qu'au fond de lui il me maudirait plus tard quand Meg allait le harceler à propos de toutes ses "aventures" avec sa marraine. En fait, j'adorai voir mes amis rire et ça faisait un petit moment que je n'avais pas eût droit à cette jolie mélodie alors, je ne pouvais qu'être comblée même si au fond les larmes d'Erika de la dernière fois me serrèrent le coeur. Cependant, j'avais promis de ne prendre partie, je ne le faisait jamais sans avoir de très bonne raisons de le faire. Cette histoire ne me concernait pas directement, alors je n'avais pas de raison d'en vouloir à l'un ou à l'autre. Surtout que depuis le début de cette histoire de rupture je soupçonnait qu'il y avait quelque chose de ne pas net derrière tout ça et qu'il était impossible que Ryo n'ai pas une bonne raison de quitter Erika. Je n'avais pas encore les preuves concrète, mais j'en avais l'intime conviction et ça me suffisait amplement. Je riais avec lui avant de lui lancer tout simplement et avec l'air le plus innocent du monde.
- "Je me suis dis que tu avais besoin de te rappeler ta jeunesse avant de devenir un vieux chauve avec des lunettes ! En fait, soit heureux, je t'entretiens !"
Je rigolais gentiment. C'était devenu un petit jeu entre Ryo et moi, les petites boutades gentille balançaient l'un à l'autre. En fait, c'était toujours bon enfant puisqu'au fond on s'adorait. Du moins, moi je l'adorai. Et qui l'eût cru cinq ans auparavant ? Sûrement pas moi en tout cas. A cet époque, en dehors de Jin, Erika et Keiko nous n'avions pas énormément de points communs et avec nos positions respectives on peut dire que nous étions clairement en guerre. Il me traquait et je faisais tout pour garder la tête hors de l'eau et trouver de quoi le contrer. On passait finalement tout notre temps à se tirer dans les pattes l'un de l'autres jusqu'au jour où on s'est découvert plus de points communs qu'on aurait pû l'imaginer. Tout les deux malades de ce monde de faux-semblants dans lequel nous avions grandit, étouffés par l'ambition et les rêves tout tracés par nos parents que nous refusions de suivre et ces masques que l'on refusait de porter pour leur plus grand malheur. Quand je repense au jour où je me suis ouverte à Ryo je vois ça comme une violente intrusion de mon intimité pour finalement se transformer en une délivrance dans le geste tendre d'un ami. Il a découvert les conflits qui m'oppose à mon père, un des plus grand secret et une des plus grande souffrance que je garde au fond de moi et ce jour là alors qu'il aurait pû me détruire, il m'avait tendue la main pour m'aider à me relever fièrement. Ce geste avait suffit pour que je lui accorde ma confiance. En même temps qu'elle plus belle preuve que celle-là pouvait-il me donner ? Il m'a même confié, avec Jin, et d'un commun accord avec Erika la responsabilité d'être la marraine de sa fille. Oui, les choses avaient beaucoup changées entre nous en cinq ans et rien qu'être assis à cette table était une très belle victoire.
Je l'écoutais donc parler de ces histoires de mariage avec Kumi, encore une chose qui pour moi n'avait aucun sens, mais soit ! Ce qui m'exaspéra un peu c'est qu'il essayait de me faire croire qu'il n'y avait rien d'autre de spécial dans sa vie. Chose que je savais pertinemment fausse au vue des révélations que m'avait faite Erika et même Megumi quelques minutes auparavant. Mais s'il voulait éviter la question, très bien, je l'y guiderai de moi-même plus tard.
- "D'un côtés, vous êtes tout les deux très occupés alors je ne vois pas comment vous pourriez envisager de préparer un mariage en ce moment. Vous devriez peut-être le repousser..."
Je marquais une pause pour boire un peu de mon chocolat. Ma réflexion était serte vraie mais pas complètement innocente non plus. La vérité, c'est que j'avais l'impression que ce mariage était une grosse erreur. C'est comme si, dès le moment où tout cela deviendrait officiel, il y aurait une rupture totale sur plein de plans de l'équilibre de nos petites vies et ça je ne pouvais pas le laisser faire. Je devais protéger ceux que j'aime et ce mariage menaçait leur bonheur je le sentais au plus profond de moi. Seulement voilà, pour être sûre de pouvoir tout arranger il n'y a que la vérité et je devais la découvrir. Le fait qu'il veuille se marier aussi tôt que ça était déjà bien suspect et très inattendu venant des deux personnes concernés que ce soit Kumi ou Ryo. Voulant quand même alléger le ton, histoire d'y aller progressivement sans trop le brusquer je rajoutais avec un air un peu ironique :
- "Et puis franchement Ryo ! Tu vas épouser une styliste, je pense que ton costume doit être le moindre de tes soucis, Kumi s'en occupera sûrement elle-même."
Oh oui, ça ne m'étonnerai pas qu'elle veuille à tout prix tout contrôler. Après tout, même si ce mariage avait ce quelque chose d'étrange qui me faisait voir tout ça comme une énorme farce, on ne se marie qu'une fois. Enfin, en théorie, parce qu'en pratique on ne compte plus les gens qui se sont remariés un nombre incalculable de fois. Bref, je ne pense pas que Kumi laisse le moindre mauvais goût s'installer à cet évènement et va surement vouloir tout contrôler. Il en va tout de même de son honneur de styliste et ce n'est pas rien ! Et voilà que monsieur essayait déjà de s'esquiver en rapportant de nouveau la question sur moi et sur ma vie. Je souriais en me disant que ça en tout cas ça n'avait pas changé. Nous étions toujours en chasse aux informations de nos deux côtés. Prenant un air faussement lâche et ennuyée mais en gardant une petite étincelle de malice dans les yeux je lui répondit avec nonchalance.
- "Oh, tu sais, pas tant que ça. Ma vie n'est pas non plus des plus passionnante... à peut-être deux ou trois détails près..."
Mais avant de parler de moi et de l'amener à parler un peu de lui le bougre, la question qu'il m'avait posé m'intriguait beaucoup et avait éveillé ma curiosité. Pourquoi Ryo s'intéressait-il tellement à la relation qui existait entre Koki et Erika ? Serait-ce une pointe d'inquiétude et de jalousie que je percevais chez l'ex-valet de piques ? Tiens, tiens, très intéressant. Prenant en note cela dans un petit coin de mon esprit j'affichais un sourire énigmatique.
- "Je ne sais pas... Il faut que je réfléchisse un peu. Je parle de Koki avec pas mal de gens mais... Pourquoi cela t'intéresse-t-il particulièrement ?"
J'avais ponctuée ma question par une bouchée dans un de me cookies - superbement réussis au passage, sans vouloir me vanter - en le fixant de mon regard amusé. Je n'allais pas te lâcher mon cher valet de pique. Je veux bien te parler de moi, tu le sais bien. Mais chez moi c'est donnant, donnant. Si je parles, tu parles aussi. Du moins, autant que possible.
Sujet: Re: Come this side, we have cookies ! [Feat. Ryo] Jeu 16 Jan - 21:21
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Ryo sourit quand Haruka proposait subtilement de repousser ce mariage. Même si elle ne lui disait pas explicitement, il savait qu'elle n'était pas vraiment pour. Enfin, en même temps, il ne voyait personne de leur entourage proche – par « leur » il voulait parler d'Erika et lui – qui approuvait l'union avec Kumiko. Eux-mêmes ne l'approuvaient pas vraiment, mais ils n'en avaient pas le choix. Ils faisaient simplement avec désormais. Et repousser le mariage, c'était quasiment impossible. Ça avait « assez traîné » comme dirait son vénéré géniteur. Il n'était pas prêt à ça. Même avec Erika, il n'en était pas sûr. Enfin, il se voyait tout à fait finir sa vie avec elle, là n'était pas le problème. Mais les grandes cérémonies, l'officialisation, ça lui faisait un peu peur. Pourtant, il avait commencé à doucement se décider. Quelques mois avant la rupture, il avait même sauté le pas et acheté minutieusement une bague de fiançailles, attendant un moment opportun pour faire une demande digne de ce nom. Mais c'était un peu mort et cette bague traînait au fond d'un tiroir maintenant.
C'est vrai, elle marquait un point. Elle était styliste, elle pouvait bien lui faire un costume digne de celui d'un prince. Parfois, elle lui refilait des vêtements de sa créations. Il ne pouvait pas affirmer qu'elle les faisait exprès pour lui ou si elle s'était dit que ça lui irait, alors autant lui refiler. Le mystère demeure. Mais ce n'était pas très important, ça lui faisait des vêtements gratuits. Enfin, il avait les moyens de s'acheter tout ce qu'il voulait, mais il gardait des traces de sa passade « pauvre » quand il était à la TU. Puis, ce n'était pas un grand fan des centres commerciaux. Tout ce monde... Non, très peu pour lui. Cependant, il se reporta sur elle, fronçant les sourcils pour souligner tout son mécontentement. Ah, Haruka... Elle était tellement mystérieuse, plaidant qu'elle n'avait rien à dire, rien à raconter, gardant désespérément tout pour elle. Bon, elle disait « deux trois détails près ». C'est qu'il y avait quelque chose quand même, et il était bien curieux de savoir quoi. Mais Mademoiselle Ayase jugea bon de revenir sur sa question précédente. Pour l'élucider ? Oh non, loin de là. C'est vrai qu'il avait parlé de Koki. Et le sourire qu'elle affichait le frustrait encore plus. Elle aurait pu dire oui ou non, tout simplement ! Prenant la résolution de lui donner une réponse évasive, il entendit Megumi s'exclamer devant le dessin animé, le forçant à pivoter légèrement la tête pour l'observer. Soupirant, il regarda Haruka, se souvenant de ce qu'elle avait dit avant, il lui donna une légère tape sur la tête.
-Et je ne serais jamais un vieux chauve à lunettes ! Sache-le bien ! Mais entretiens-moi autrement. Là ton chocolat et tes cookies, ça marche aussi.
Appuyant ses paroles, il croqua dans un biscuit, affichant un gigantesque sourire. Ça avait déjà une vision d'enfance tout ça. Enfin, pas vraiment de la sienne. Mais c'est vrai qu'il se sentait un peu comme s'il était dans la peau de sa fille à s'extasier devant ça. C'était vraiment bon en fait. Il n'était pas accro à tout ce qui était sucré, mais il ne pouvait nier que c'était délicieux. Toutefois, ils avaient une conversation à terminer, quand bien même elle était en partie déplaisante.
-On ne peut pas repousser, mais j'en parlerai à Kumi pour le costume ! Elle va sûrement apprécier d'avoir toujours plus de travail !
Il rit en pensant déjà à la tête qu'elle pourrait faire. Pauvre femme. Styliste jonglant entre la KTS et son travail personnel, plus son job de mère à plein temps, plus le rôle de fiancée modèle... Vraiment, elle avait de quoi s'occuper. Mais en même temps, lui non plus n'avait pas vraiment le temps de courir les boutiques pour trouver quoi mettre en vu de ce jour fatidique. Il n'en avait pas vraiment l'envie non plus. Il enverra sa secrétaire. Il lui semblait que Michishige avait du goût. Au pire, il lui donnera un peu de motivation en la menaçant de la renvoyer si elle lui ramenait quelque chose de laid.
-Et pour Koki, en fait, je ne sais pas pourquoi j'ai demandé ça. Vraiment, c'est une idée qui m'est passée par la tête,comme ça ! Enfin, je veux dire, elle fait ce qu'elle veut, hein ? Elle peut se taper le Japon entier si elle veut. Le monde même ! Enfin non, c'est pas ce que je veux dire, peut-être pas le monde, pas Koki, pas non plus n'importe qui, mais elle est libre ! Voilà, c'est ça, libre... Ahaha.
Ouch, malaise. Mais c'était elle aussi, avec son regard et son sourire, elle l'avait décontenancé. C'est sûrement ce qui avait fait d'elle une si bonne Gossip à la TU. Détournant son regard, il balaya l'air de sa main, marmonnant un « c'est bon, laisse tombé », jugeant que ce n'était pas un sujet intéressant. Enfin, plus embarrassant qu'inintéressant en fait. Ryo soupira avant de s'accouder à la table, attrapant sa tasse pour boire un peu de boisson chaude pour retrouver un peu de contenance, glissant au plus vite vers un sujet plus intéressant.
-En attendant, Miss ex-Renarde qui n'a rien à dire sauf « deux ou trois détails près », j'attends ces détails ! Et tu as intérêt à les dire, je ne bougerais pas d'ici. Et je peux être très envahissant !
Son regard se plongea dans le sien avec sévérité comme pour lui prouver sa détermination. Il contenait son sourire, même s'il était sérieux. Il tenait vraiment à savoir et à la comprendre. Megumi lui demandait souvent pourquoi « Marraine n'avait pas d'amoureux alors qu'elle était trop jolie ». Elle parlait même de faire des plans pour la caser avec Jin. Parrain + Marraine, ça ne peut que marcher pour elle ! Une vraie petite Cupidon. Ryo savait qu'elle avait quelques soucis à se poser, d'une, mais qu'il y avait quelqu'un qui se logeait au fin fond de son petit coeur solitaire. Son Erika à elle quoi. Et qui sait ? Peut-être qu'il pourrait l'aider. Il voulait l'aider. Il appréciait énormément Haruka et ferait tout pour qu'elle soit plus heureuse. Il fallait juste qu'elle se livre davantage pour ça.
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AYASE Haruka
Sujet: Re: Come this side, we have cookies ! [Feat. Ryo] Jeu 23 Jan - 23:25
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Feat. Ryo Nishikido ~
Accusant le coup que je venais de recevoir sur la tête je laissa échapper un léger rire après avoir fait une fausse mine boudeuse. Megumi n'avait pas loupé le geste de son père et elle s'empressa de lui faire la leçon à ce sujet parce que "jeu de main, jeu de vilain" papa ne devait pas frapper marraine et il devait s'excuser. Cela acheva de me faire rire. Même si elle était trop concentrée dans son dessin animé pour nous écouter et entendre de quoi nous parlions, elle avait toujours un oeil qui trainait. Je regardais Ryo avec amusement en lui rappelant.
- "Et voilà, comme l'a dit ta fille ! On ne tape pas, c'est méchant, vilain, pas beau !"
Je rigolais une nouvelle fois devant ma remarque faussement puérile avant d'ajouter que j'étais tout de même ravie que les gâteaux et le chocolat lui plaise. Mais cette brève coupure amusante laissa très rapidement place aux conversations plus sérieuses et moins légères. Il insista sur le fait qu'il était impossible de repousser... Je trouvais également ça étrange. Comment serait-il possible de ne pas pouvoir décaler son propre mariage si on le fait de gaieté de coeur ? A croire qu'ils essayaient de s'en débarrasser comme d'une corvée ! Encore un indice venant s'ajouter à ma collection et me confortant dans ce que je pensais : il y avait anguille sous roche. Je dirais même qu'à ce stade là l'anguille étit devenu une véritable baleine et j'étais encore assez aveugle pour ne pas voir la nature de la baleine. Toutefois, le fait qu'il souligne que Kumiko croulait sous le travail me culpabilisa l'espace de quelques secondes. Voilà que je venais de lui rajouter des choses à faire, la pauvre ! En plus, je devais encore lui demander une interview pour un article. Quelques part c'était aussi pour lui faire de la pub donc ça lui servirait mais c'était quand même du temps en moins sur le reste de ses préoccupations actuelles. Elle était d'ailleurs si occupées que je ne la voyait plus beaucoup ces derniers temps et ça m'attristait un peu il faut l'avouer. Enfin, la revoir le jour de Noël nous avait déjà à toute fait du bien. Enfin... Si on oublie l'absence d'Erika. Erika qui avait d'ailleurs pleurée dans mes bras le lendemain du réveillon suite à sa nuit quelque peu déboussolante qu'elle avait passée avec Ryo, juste face à moi qui continuait d'éviter largement le sujet. Mais soit, j'acceptais de faire comme si de rien n'était... Pour l'instant tout du moins. De toute façon, vu la façon dont il s'enlisa lui même dans des sables mouvants au sujet de la soit disant relation entre Koki et Erika je n'avais pas besoin de faire grand chose, Ryo s'en chargerait pour moi. Je me contenta de sourire en agitant ma cuillère lentement dans mon chocolat sans le lâcher du regard et répondre un simple.
- "Je vois..."
Le genre de phrase que j'affectionnais particulièrement, je dois l'avouer. Ce genre de tout petits mots qui ne veulent à la fois rien et tout dire de ce que je pensais. Il ne savait pas ce qu'il y avait dans ma tête, mais il pouvait sentir qu'il y avait quelque chose et que je réfléchissais à chaque mots qu'il avait prononcé. L'ex valet de pique me connaissais bien et moi-même je savais à qui j'avais affaire. Après tout, nous nous étions affrontés autrefois alors nous savions tout deux de quoi l'autre était capable. Mais comme il me l'avait si gentiment demandé : je laissais tombé le sujet pour quelques instants. Histoire de le laisser un peu respirer quand même. J'explosa d'ailleurs de rire en l'écoutant s'impatienter sur l'absence de détail que je lui donnais de ma vie. Rigolant un peu je commença à faire le tri dans ce que je pouvais et ne pouvais pas dire recherchant ce qu'il savait déjà ou ne savais pas. Enfin, il s'agissait tout de même de Ryo alors ce n'était pas un problème pour moi de lui parler de ma vie... enfin, pas à pas du moins. Si je devais repenser aux dernières nouvelles intéressantes dans ma vie il y en avait surtout une qui se démarquait et qui avait vraiment un rapport avec moi. Je ne pouvais parler ni d'Erika, ni de Keiko cela ne regardaient qu'elles et moi. Par contre... Pour ce qui était d'Hayami.... Et de mon boulot.
- "Et bien..."
Ne voulant pas que des oreilles innocentes traine un peu trop autours de la table je jetais un rapide coup d'oeil vers Megumi qui s'était écroulée sur le canapé devant son dessin animé. Il faut dire que la journée avait été longue, elle devait être fatiguée. Finalement, Ryo allait peut-être avoir de la chance... Prenant un morceau de cookies avant de commencer, je finis quand même par lâcher la bombe.
- "J'ai faillie me faire tuer dans une ruelle sombre par des Yakuzas. Tu sais, comme dans les films ! S'en est même impressionnant maintenant que j'y repense...."
J'y réfléchit un instant puis, me rendant finalement compte que la façon dont j'avais lâcher ça avait dû soit le choquer, soit l'inquiéter, soit les deux j'ajouta précipitamment en levant un doigt comme si je l'appelais à m'écouter plus attentivement pour ne pas qu'il se fasse des idées.
- "Mais ne t'en fais pas ! Comme dans chaque film il y a un héros, j'ai été secouru par une vieille connaissance que je n'avais pas revu depuis un bail maintenant..."
Cette personne n'était autre qu'Hayami et un léger sourire se dessina au coin de mes lèvres un peu malgré moi. Tout était pourtant redevenu compliqué entre nous... Notamment depuis la nuit de Noël où j'avais fini par coucher avec lui sur le bureau... sur son bureau... dans les locaux de la Kurumaku corp... Alors que je savais que je ne devais SURTOUT pas sombrer... Mouais... J'avais lourdement déconnée... D'ailleurs je soupira un peu en fermant les yeux pour de nouveau m'éclaircir les idées.
[P.S = MDR le coup de Meg qui essaye de caser son parrain et sa marraine ensembles XD]
Sujet: Re: Come this side, we have cookies ! [Feat. Ryo] Mar 4 Fév - 21:56
Come this side, we have cookies !
Wow, so much cookies !
Sa cuillère remuait distraitement le chocolat chaud, laissant à Haruka le loisir de s'exprimer. De toute façon, il allait se complaire dans le silence tant qu'elle n'aura pas cracher le morceau. C'était sûrement son côté un peu féminin de faire ce genre de truc. Mais il n'avait pas d'autres moyens de pression de toute façon et tout acte déplacé serait sévèrement puni par le petit chiot de garde qui se trouvait dans la pièce d'à côté. Elle avait trois ans mais ne ratait rien et avait le regard et les oreilles partout. C'est pour ça qu'il valait mieux parler bas en sa présence et qu'il valait mieux éviter de parler de sa mère. Parce qu'en plus d'être une véritable petite stalkeuse, elle était aussi une rapporteuse hors pair. Il posa d'ailleurs furtivement son regard sur elle pour s'assurer qu'elle était toujours sagement posée devant son dessin animé avant de s'autoriser à écouter Haruka qui parlait. Enfin !
Et ça y allait fort ! Des Yakuzas, rien que ça ? Ça l'étonnait sans l'étonner, ça l’inquiétait plutôt, en fait. Haruka était du genre à foncer dans ce genre de galère ne pas craindre ce qui allait lui tomber dessus. C'était une fille de Yakuza, ça devait être les reste, probablement ? Elle était journaliste aussi, et les journalistes, ça se devait de tout faire pour trouver « le » scoop. Erika était pareille, même s'il préférait quand elle évitait de suivre des affaires un peu trop dangereuses. Quand ça arrivait, elle lui en parlait mais minimisait les choses, faisait comme si ce n'était rien et qu'il n'y avait aucun risque. Alors qu'il savait parfaitement que si, il y en avait, et à chaque fois, il la harcelait de message pour s'assurer qu'elle vivait.
Bref, ça l'éloignait de l'histoire d'Haruka. Il devait sans doute la fixer avec de gros yeux, puisqu'elle leva son doigt, captant son attention et s'empressa de le rassurer. Et voilà la happy end et le beau chevalier qui sort de nulle-part pour la sauver. Comme c'est romantique ! L’inquiétude sur son visage laissa place à un sourire. Bon, c'était toujours inquiétant, on est d'accord. Et sacrément bizarre. Mais ça finissait bien alors c'était rassurant, et à la fois amusant de se dire que ce genre d'histoire finalement n'arrivait pas que dans les films. Toutefois, l'évocation de cette mystérieuse connaissance qu'elle n'avait « pas revu depuis un bail » titilla sa curiosité. Croquant dans un cookie, il sirota le chocolat chaud avant de laisser flotter un sourire sur ses lèvres qui signifiait que l'interrogatoire ne faisait que de commencer.
-Cette vieille connaissance, ça ne serait pas ce type-là... Que tu voyais à l'université et dont j'ignore quasiment tout comme tu m'en as à peine parlé, hm ?
Enfin, probablement était-il arrivé un peu tard. Quand ils se sont rapproché « comme il fallait », c'était déjà terminé lui semblait-il. Puis les années étaient passées, et il ne se voyait pas interroger Erika sur la vie sentimentale d'Haruka. Ça aurait été un peu bizarre. Mais maintenant, l'occasion se présentait et il comptait bien en savoir plus. De plus, il était certain qu'il s'agissait de lui. Son sixième sens lui promettait qu'il ne se trompait pas. Il fallait qu'il creuse un peu, ne pas la brusquer, et il y arrivera !
-Et donc ? Ce brave homme t'a sauvé de ces vilains Yakuzas, et ensuite ? Je suppose qu'il n'est pas reparti aussi sec, ça serait rude.
Elle l'aurait précisé si ça avait été le cas. Eh oui, tout détail dans un récit à son importance, et si elle n'en parlait pas... C'est que ça pouvait être intéressant. Il continua son cookie, l'air de rien, buvant encore de ce délicieux chocolat chaud, ajoutant distraitement :
-D'ailleurs, tu as soupiré. Ça veut dire que cette connaissance et ces retrouvailles ne t'ont pas laissé indifférentes ou que tu as fini par faire quelque chose qu'il ne fallait pas... Ou les deux.
Cette fois-ci, un sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres, comme il savait parfaitement qu'il allait toucher juste. On n'était pas le Valet de Pique pendant trois ans sans en garder quelques séquelles. Il avait appris à tout repérer et à tout prendre en compte, et ça ne le quittait plus depuis. Au fond, il avait toujours été comme ça, mais cet entraînement intensif parmi les Karuta l'avait perfectionné. Ça avait eu du bon, tout ça. Enfin, à ses yeux ça n'avait été (presque) que positif. Un bref regard vers sa fille pour se rassurer et il figea son regard sur la victime de son interrogatoire, prêt à noter tout ce qui allait suivre dans un coin de son esprit. La curiosité est un vilain défaut, mais il savait que ça n'était pas si grave que ça dans ces conditions. Il avait face à lui quelqu'un qui souffrait de ce même problème, alors ce n'était pas un souci.
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AYASE Haruka
Sujet: Re: Come this side, we have cookies ! [Feat. Ryo] Jeu 6 Mar - 19:04
❝ Come this side, We have Cookies !❞
Feat. Nishikido Ryo ~
Le joli sourire de mon cher ami ne fît qu'intensifier mes soupçons : sa curiosité avait bel et bien était piquée. A tel point d'ailleurs que je pouvais presque entrevoir à la malice au fond de son regard qu'il avait décelé quelque chose d'intéressant dans mon récit. Ne prenant même pas la peine d'y réfléchir, je compris que c'était le mystérieux inconnu qui l'intriguait. Peut-être avais-je laissé entrevoir trop de choses en parlant ? Un signe sur mon visage ? Un éclat dans mes yeux ? Le frémissement d'un sourire sur mes lèvres ? Il fallait l'admettre, Hayami était toujours là... Comme ancré en moi, depuis ce fameux jour il était entré dans ma vie. Il était un peu comme ce tatouage dont on essaye de nier l'existence mais qu'il est impossible d'ignorer à chaque fois que notre regard se pose dessus. J'avais essayer de l'oublier, même de passer complètement à autre chose et pourtant... pourtant après toutes ces années sans nouvelles il avait reprit sa place que ce soit dans mes pensées et peut-être bien plus profondément encore comme j'en avais bien peur... Ryo me sortit de ma divagation en frappant encore plus juste que je ne l'aurais cru. Il m'épatera toujours, pourtant, je ne devrais plus être surprise. Ryo a toujours était un terrible adversaire, encore plus maintenant que nous sommes amis et qu'il me connaît personnellement. Et oui... Nous étions devenus beaucoup plus proches depuis quelques années maintenant, au point que j'avais mentionné ce fameux homme qui avait un jour réussit à entrer, là où aucun n'était jamais aller. Bien entendu, aucun nom n'était sortis de mes lèvres et rares sont ceux qui le connaisse. En fait, je crois que je peux les compter sur les doigts d'une main... Jin en faisant parti - je précise qu'il l'a découvert tout seul à l'époque où notre relation était compliquée par certaines histoires d'articles... je ne ferais aucun commentaires dessus - cela m'étonne qu'il n'est rien dit à Ryo. Enfin, Jin a toujours était digne de confiance pour moi alors bien sûr qu'il ne va pas le clamer sur tout les toits et puis... - Finalement - Serait-ce si gênant que ça si Ryo le savait ? Il est un très bon ami à moi aujourd'hui. L'une des rares personnes à pouvoir comprendre mon passé et la complexité de ma relation avec mes parents et le milieu dont nous venons tout les deux. En réalité, ce qui m'empêche vraiment de me confier à lui c'est purement et simplement le fait qu'ils se détestent tout les deux. Comment je le sais ? Oh allez, je suis la Renarde tout de même - du moins je l'étais - et, sans vouloir me manquez, rien ne m'échappe... ou presque rien ! De toute manière, c'était connu, entre les As et les Karutas on ne peut pas vraiment dire que c'était l'ambiance d'une colonie de vacances boy-scout ! Souriant à mon tour lorsque ce cher Ryo souligna lui-même le fait qu'il n'en savait pas grand chose. Voulant m'amuser un peu je pris lentement une gorgée de chocolat chaud et lui lança avec le ton le plus tranquille qui soit.
- "C'était bien lui ! Ca m'étonnes que tu t'en souviennes encore... ça remonte tellement loin ! Et c'est vrai que je ne m'épanche pas vraiment dessus tout les jours... Peut-être parce qu'il n'y a rien à en dire tout simplement..." Souriant un peu plus devant cette remarque à la fois vrai et tellement fausse en même temps je m'empressais de rectifier en lui redonnant toute sa mystérieuse exactitude. "... ou alors c'est sûrement qu'il y a trop à en dire."
Je n'essayais même pas vraiment de semer le trouble. Je n'en avais pas besoin. Même s'il est vrai que je m'amusais toujours beaucoup de ces jeux de mystères gentillets et purement amicaux entre l'ex Karuta et moi, la situation entre Hayami et moi était déjà assez trouble en elle-même sans que j'ai besoin d'en rajouter. Il était vrai que n'ayant pas était officielle on pourrai dire qu'il n'y avait rien à en exprimer... Et pourtant, ça représenter tellement de choses au fond de moi qu'il m'était impossible de qualifier cette histoire de "rien". Ce n'était pas vrai, ou tout du moins pas pour moi. En moi il faisait résonner quelque chose de tellement fort et puissant que parfois il m'était arrivé de rêver à la possibilité qu'il puisse un jour exister quelque chose entre nous. Rien que d'imaginer ça pour moi, c'était déjà quelque chose d'énormes, chaque personnes me connaissant vraiment le confirmerait... Alors non, Hayami n'était pas rien... Et c'est bien ce qui m'embêtait à l'heure actuelle. Ryo s'en était bien rendu compte au vue de la façon dont il creusait la question. Décidant de rentrer un peu dans son jeu, et parce que ça ne me dérangeait pas tant que ça de parler de certaines choses je répondit volontiers à ces questions.
- "Non, évidement ! C'est un gentleman quand même, il a des manières. Je ne m'intéresse pas aux hommes des cavernes tu le sais bien. Il m'a raccompagné jusqu'à son bureau où il m'a soigné... et puis on a discuté un peu..."
Un peu, sans parlé de cette stupide idée de jeux d'action ou vérité que j'ai lancé moi-même. Mais bon, c'était beaucoup trop tentant... Après tout, le Yakuza restera quoi qu'il advienne mon partenaire de jeu favoris. Et puis, j'ai pu découvrir deux ou trois choses au passages...
- "Et puis je suis parti. Comme ça..."
Enfin, "comme ça" on peut plutôt appeler ça une sorte de retraite par nécessité. Les retrouvailles m'avaient complètement chamboulées et je crois que si je n'étais parti j'aurai sûrement fait une bêtise... Enfin, au final je l'ai quand même faite cette bêtise... Mais j'ai attendue Noël pour ça. Comme s'il lisait dans mes pensées... ou plutôt dans mes expressions que j'avais décidément du mal à retenir à propos de ce "Brave Homme" comme il l'avait nommé, il posa une question déguisée sous forme d'affirmations. Du grand Ryo... Evaluant rapidement ce que je devais dire et ce que je devais encore gardé secret, je pris le temps de manger un cookie. Ce n'était pas une question de confiance, j'avais appris à la donner à Ryo depuis un moment maintenant. Non, le soucis c'est que je voulais obtenir certaines choses de lui... des choses qu'il ne me donnerait sûrement pas si je dévoilais déjà l'ensemble de mon jeu d'un coup. Me décidant finalement à parler,, je resta volontairement très évasive.
- "Peut-être un peu des deux... Enfin, puisqu'on parle de "choses qu'il ne fallait pas faire" je ne penses pas avoir été la seule à en avoir peut-être fait..."
Buvant innocemment le reste de ma tasse de chocolat, je le fixa avec cet air que j'affectionnait plus particulièrement depuis toujours. Celui du "Et oui, tu croyais que j'allais oublier ou que je n'avais pas remarqué ?".
- "Alors Ryo, tu es vraiment sûr de n'avoir rien d'intéressant à me dire ?"
Entrelaçant mes doigts sur la table sans le lâcher du regard avec un sourire en coin comme pour me mettre en position d'écoute, j'attendais. J'ajoutais en agrandissant mon sourire.
- "Je ne pense pas être la seule à garder des secrets entre nous... Pas vrai ?"
Je gardais un air tout à fait joueur. Rien d'agressif, en tout cas jamais entre nous. Même si on avait chacun notre caractère, il n'y avait étrangement jamais eût le moindre coup d'éclat entre nous. Peut-être parce qu'on se comprenais tout simplement ? Peut-être pas dans tout mais au moins dans notre façon d'être ou notre façon de faire ? Peut-être parce qu'au final on avait la même. Tout était dans la subtilité et chacun de nous savais que toutes les informations que l'on tentait de récupérer de l'autre n'étaient et ne seraient jamais utilisés contre chacun d'entre nous. Finalement, c'était amical, c'était pour aider, pour comprendre... C'est pour ça aussi que je n'avais pas peur de ne pas mettre de gants avec lui. La franchise c'était finalement ce qui marchait le mieux entre deux personnes ayant grandi dans un monde de mensonge et d'hypocrisie... J'avais besoin d'avoir la version de Ryo. J'avais besoin de savoir et de comprendre ce qu'il se passait dans sa petite tête butée. J'avais besoin de savoir comment rendre tout le monde heureux et obtenir un "Happy end". Un but sûrement naïf et utopique mais que j'aimerai tout de même atteindre. Mon adorable filleule dormait, nous étions seuls c'était le moment idéal...
Sujet: Re: Come this side, we have cookies ! [Feat. Ryo] Lun 17 Mar - 22:39
Come this side, we have cookies !
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Ryo se souvenait de tout en général. Ou du moins, de chaque détails ayant un minimum d'importance. Et cette histoire l'avait donc marqué au point qu'il s'en souvienne encore aujourd'hui. Il n'avait pas eu beaucoup de détails à ce sujet à l'époque et d'une certaine façon, il pouvait le comprendre. Enfin, c'était probablement plus simple d'en parler avec une femme qu'avec un homme. Bon, lui il avait du mal à parler amour et sentiments peu importe la personne qu'il avait en face de lui. Mais ce n'était qu'un détail. Il savait que quelque part, Haruka était un peu comme lui. Enfin, pas au même stade et pas dans le même genre, mais elle ne s'épenchait pas sur ce genre de sujet avec n'importe qui. Il sourit avec curiosité quand elle déclarait qu'il y avait potentiellement trop à dire. Il sentait son âme de comère entrer en ébulition et avait encore de tout savoir. Ah, c'était difficile à gérer, ce besoin de connaissance sur la vie des autres.
Pendu à ses lèvres, il suivait le cour du récit avec intérêt. Elle restait tellement vaste et parlait de façon tellement imagé. C'était tellement... Frustrant. Il poussa un soupire et leva les yeux au ciel quand elle arriva à la fin de la rencontre.
-C'est nul comme histoire. Où est l'action ? Je te pensais un peu plus aventurière, Haruka.
Il lui sourit, un peu moqueur, et but une nouvelle gorgée de chocolat. C'est vrai qu'il s'attendait à une histoire plus rocambolesque venant d'elle. Un peu d'action, une histoire à couper le souffle. Non, l'agression par les Yakuza, ça ne lui suffisait décidément pas. Sa soudaine gourmandise commençait à avoir raison de lui et il attrapait un nouveau cookie. Ils étaient vraiment bon. Lui qui n'aimait pas tellement le sucré d'ordinaire... Et sans plus attendre, Ryo la fixa. Un peu des deux. Ressentir des mauvaises choses et faire quelque chose de regrettable. Ça redevenait intéressant. Il prit l'initiative de finir le chocolat quand sa remarque le fit tout recracher. Oh. Ça sentait plutôt mauvaise. Erika, cette pipelette. Elle avait parlé. Enfin, à quoi est ce qu'il s'était attendu. Non mais quand même parlé de ça. Il avait l'air fin. Poussant un soupire en entendant tout les sous-entendus qu'elle faisait, il tourna la tête pour regarder sa fille.
-Oh, elle s'est endormie. Elle est mignonne quand elle dort. Enfin, elle est toujours mignonne, mais là au moins, elle est calme. J'espère que ça va continuer comme ça toute la nuit et qu'elle ne viendra pas me réveiller demain matin à six heures. Mon Dieu Haruka, j'en reviens pas qu'Erika t'ait parlé de ça.
Le directeur leva les yeux au ciel avant de les reposer sur elle. C'était dingue. Les femmes étaient dingues. Il n'en avait parlé à personne, sûrement parce qu'il s'en voulait un peu. Ou finalement, non. Parce que ça avait fait avancer les choses. Négativement, certes, mais ça les avait fait avancer. Ryo soupira et regarda les cookies un instant. Ça l'avait rendu plus fort. Ça l'avait convaincu de tirer un trait sur tout ça, d'arrêter de se morphondre. Il était plus fort. Oui, parfaitement. Enfin... Peut-être pas. Il ne pouvait pas dire ça à Haruka. Il doutait qu'elle comprendrait.
-Ok, j'ai peut-être un peu merdé ce soir-là. Mais c'est l'ambiance de noël et elle avait mis une robe bleue un peu trop aguichante. Je suis faible.
De toute façon, avec Erika il était toujours faible. Il l'avait toujours été et il le sera toujours. Malheureusement. Ryo se mordilla la lèvre avant de se reprendre et de s'arranger pour tourner le sujet vers quelque chose qui l'intéressait réellement :
-Allez Mademoiselle. Parle-moi de cette chose que tu n'aurais pas dû faire.
Sourire colgate, innocence même. Elle avait intérêt de parler. Il avait eu la délicatesse de ne pas contourner le sujet, elle lui devait au moins ça... N'est ce pas ?
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Sujet: Re: Come this side, we have cookies ! [Feat. Ryo] Mer 19 Mar - 11:43
❝ Come this side, We have Cookies !❞
Feat. Nishikido Ryo ~
J'adorais voir l'ex-karuta attendre la suite de mon aventure avec une impatience à peine dissimulée. Plus j'y pense et plus nous avons de points en communs lui et moi dont notre insatiable curiosité qui est à la fois notre plus grande qualité et notre plus gros défaut. C'était un véritable délice ! Notamment cette note un peu déçue lorsqu'il se rendit compte que je ne lui avait pas donner grand chose à se mettre sous la dent au final. On peut le dire sans en avoir honte, Ryo et moi étions de véritables commères. A se demander pourquoi nous n'avions pas était amis plus tôt ? Enfin, pour cela il aurait fallu oublier que j'étais une Gossip et lui un Karuta, la fameuse chasse aux sorcières et notre manque d'intérêt évident pour se socialiser à l'époque. Pour moi les choses s'était arrangée à ce niveau là, pour lui... on peut dire que la guérison était en cours de processus ! Je souriais énigmatiquement à sa remarque presque enfantine réclamant plus d'action. Riant à moitié, je lui lança un :
- "Hey ! J'ai quand même faillie me faire assassiner dans une ruelle par la mafia locale ! C'est pas une action suffisante pour toi ?"
En effet, j'étais plus aventurière que ça d'ordinaire... Et au final j'avais pris un gros risque ce jour là avec Hayami. Le risque de me dévoiler... Plus exactement, ça faisait bien longtemps que j'avais pris ce risque et que je l'avais accepté. Je lui laissa entendre l'air de rien que "oui" il y avait sûrement plus intéressant à dire sur le sujet. Souriant un peu plus en voyant son regard briller à nouveau de cette petite mais envahissante curiosité qui était en train d'envahir son esprit. C'était le moment ou jamais, et j'en profita immédiatement pour renverser la situation. Et quel renversement ! Je n'étais pas déçue par sa réaction. Ryo qui avait pourtant tellement d'aplomb devenait tout à coup gêné et totalement pris au dépourvu. C'était, il faut l'avouer, très amusant. Mais je ne devais pas trop faire la fière, si ça se trouve mon tour viendrait bientôt.... Mais qu'est-ce que c'était drôle de le voir recracher sa gorgée de chocolat comme une véritable scène de dessin animée ! Et voilà que maintenant il essayait de trouver un chemin de fuite en me parlant de mon adorable nièce endormie sur le canapé. Oh non, Ryo, tu ne m'échapperas pas de cette façon là. Ce serait beaucoup trop facile et tu le sais ! Je le laissais parler et chercher ses mots sans le lâcher des yeux en remuant distraitement la cuillère dans mon chocolat pour bien lui signifier que j'attendais la réponse à ma question à peine voilée. Allez Ryo, craches le morceau et accepte de parler de cette fameuse nuit de Noël...
Comme s'il m'avait entendu, il arrêta soudainement de parler de sa fille pour laissez échapper une phrase de surprise face au fait qu'Erika ait pû me parler de ça. Je souriais presque attendrie par cette réflexion. Finalement, les hommes étaient bien naïfs dès que l'on parlait des histoires de coeurs chez les femmes. Même s'il est vrai que ce genre de choses ne se clame pas sur tout les toits, il est impensable d'imaginer qu'on ne puisse pas se confier à au moins une personne. J'étais même plutôt étonné qu'il ne se doute pas du fait qu'elle ait pû m'en parler. Après tout, Erika et moi avions toujours étaient confidente et il n'y a rien qu'elle ne sache pas de moi et vice-versa. Evidement qu'elle n'aurai pas pû me cacher quelque chose d'aussi énorme ! Surtout vu comment toute cette histoire la rongée.
- "Ryo. Tu connais notre relation avec Erika. Evidemment qu'elle m'en a parlée qu'est-ce que tu crois ? Et surtout elle avait besoin de m'en parler."
J'insistais sur ce dernier point pour attiser un peu sa curiosité et l'inciter à retourner sur ce chemin à un moment ou à un autre mais aussi pour voir sa réaction. Ryo n'étais pas quelqu'un d'insensible malgré les apparences et je savais que le malheur d'Erika ne le laisserai pas indifférent. Elle était tout de même la femme qui avait partagé sa vie pendant plus de cinq ans et qui lui avait donner sa fille qu'il chérissait tant. Mais à quel point cela allait-il le toucher ? Montres moi Ryo... Montres-moi si tu n'en as vraiment fini avec elle ou si j'ai bien raison de croire que tout ça n'est qu'une vaste comédie. Mais alors que je pensais qu'il allait tenter d'éviter le sujet par une pirouette voilà qu'il m'en parlait et se dévoilait un peu. Une agréable surprise qui faillit me faire exploser de rire malgré le côté dramatique de la situation. Voilà qu'il se mettait à parler comme un adolescent remplit d'hormones qui n'a pas pût se retenir devant la nouvelle prof sexy. Et si ça me faisait autant rire, c'est que la réaction qu'il venait de me décrire n'était pas une simple poussée de désir purement sexuel. Oh non, si mon histoire avec Hayami m'avait bien appris une chose c'est qu'un tel magnétisme ne peux exister qu'à une seule condition : l'amour. Ce que ça me semblait cul-cul sortant de mes propre pensée mais je devais l'admettre il n'y a que par ça que j'ai réussie à expliquer un tel phénomène. Cette fois le doute n'était plus permis, Ryo avait encore des sentiments pour Erika toute son attitude faussement désinvolte l'exprimé. Maintenant il ne me restait plus qu'à l'amener à me l'avouer. Ils se faisaient du mal à tous avec cette histoire de mariage vide de sens... J'allais intervenir sur le sujet mais il me ramena évidement sur le terrain qui l'intéressait. C'était de bonne guerre et je soupira un petit peu mais avec le sourire, appuyant mon menton sur mes mains croisée en l'air pour le laisser y reposer. Il l'avait bien méritait et je ne voyais pas trop l'intérêt de le lui cacher. Comme je l'ai déjà dit, Ryo avait depuis longtemps gagné ma confiance et seul ce petit jeu m'empêchait de lui en parler librement.
- "Et bien, disons que décidément Noël nous fait faire des choses particulièrement stupides. A croire que l'ambiance lutin et sucre d'orge endors momentanément notre raison pour laisser un peu trop de place à nos émotions..."
Je laissais un peu cette phrase en suspend tout d'abord pour laisser un peu de temps à mes souvenirs pour se remettre en ordre et trouver le meilleur moyen d'expliquer ce qu'il s'était passé, mais aussi pour le ramener un peu à sa propre histoire. Finalement, on peut dire que Ryo et moi avions fait la même "erreur" cette nuit là. Mais en était-ce vraiment une ? Les conséquences n'était pas les même pour lui que pour moi mais les faits étaient là... à croire que Noël avait ce quelque chose d'aphrodisiaque... Après ce léger silence je repris mon récit.
- "Comme tu le sais j'ai fais un peu le père Noël cette année et on a fini par une soirée entre Gossip pas tout à fait au complet pour les raisons que tu connais... Bref, j'avais bu quelques verres et il y avait un cadeau que je n'avais toujours pas livrée. Pourquoi ? Parce que je n'étais pas sûr de le devoir. Je n'arrêtais pas de me demander pourquoi j'avais décidé de lui faire un cadeau à LUI. Bref, je ne connaissais pas l'adresse de son appartement et puis j'avais pas forcément envie de le croiser alors j'ai voulu déposer le paquet sur son lieu de travail... Après tout je l'avais acheter autant éviter qu'il prenne la poussière non ?"
Question rhétorique et même si je l'avais vraiment pensée à ce moment là, même moi je savais que tout ça n'était en fait que des excuses pour ne pas m'avouer que j'étais encore complètement accro à cet homme. J'attrapa un cookies et mordit dedans pour me donner un peu de courage avant de continuer.
- "J'ai voulue faire ma lâche et déposer le cadeau avec un simple mot comme pour les autres mais ça aurait était trop simple évidement ! Il y a fallu qu'un de ses "collègue" tombe sur moi et m'amène à lui. Résultat, je me suis retrouvée avec lui le jour de Noël... Je lui ai offert une superbe bouteille de whisky... qu'il a ouvert avec moi et deux place pour un concert de Rock auquel il m'a invité à aller avec lui. Non mais sérieusement... Je m'étais promis de ne pas me lancer là dedans et voilà qu'en l'espace de quelques minutes je lui ai clairement prouvée qu'il avait assez d'importance pour que je lui offre quelque chose.... et - cerise sur le gâteau - disons que j'ai aussi était faible et qu'il était trop sexy pour que je puisse résister. Je reste humaine... Et voilà comment en une soirée j'ai enchaînée plus de conneries qu'en la moitié de ma vie !"
Je le regardais droit dans les yeux en souriant légèrement. Et oui Ryo, moi aussi j'avais fait une belle et grosse connerie et voilà où j'en étais. Levant ma tasse de chocolat comme si c'était un verre de rhum je lui proposa de trinquer en rigolant.
- "A nos conneries le jour de Noël ! Parce que quand on est adulte elles deviennent de plus en plus grosses et pleines de conséquences bien emmerdantes !"
Je m'étais un peu ouvert à lui sur un sujet que pourtant nous n'abordions pas forcément en temps normal. J'espérais bien que Ryo me ferais la politesse et l'honneur d'en faire de même avec moi. En amitié c'était comme ailleurs. La confiance, c'est donnant-donnant. J'ajoutais donc en ouverture une vérité qui pourrait peut-être tout les deux nous éclairer...