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 Comme un air de déja-vu ~

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HAYASHI Toru
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HAYASHI Toru


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MessageSujet: Comme un air de déja-vu ~ Comme un air de déja-vu ~ IRbgyMvDim 5 Jan - 17:55

Les festivités de fin d'année viennent de se terminer sur la planète entière, le week-end suivant le premier jour de l'année, Hayashi Toru errait dans la cuisine de son appartement en pantalon de survêtement. Aujourd'hui, s'étant réveillé de bonne humeur et aux cotés de son amant endormi, Toru avait décidé de faire un bon petit déjeuner pour Kazuya avant de le réveiller.

Les boissons chaudes prêtes, les pancakes encore tièdes qui par l'odeur ont surement attiré, l'endormi qu'était Kamenashi Kazuya. Alors que son petit ami s'installait sans dire un mot à table, Toru souriait. Il était assez content de commencer cette année aux cotés de cet être unique. Lorsqu'un léger grognement sembla résonner dans la cuisine, le plus âgé proposa sans un mot un pancake à l'émergeur qu'il avait en face de lui.
Regardant le plus jeune manger, Toru avala le liquide âcre de sa tasse. C'était bon de ne pas travailler ce dimanche, avantage de travailler auprès d'une maman, ils pourraient en profiter pour se lover devant un film juste tout les deux, pas de téléphone, pas de "Mizuki" , pas de dispute inutile.

Laissant son chéri finir de manger et d'émerger, le jeune Hayashi prit le chemin de la salle de bain. Après s'être lavé, Toru sortit avec seulement sa serviette autour de la taille avant de prendre le chemin de sa chambre ne se préoccupant pas de l'activité actuelle de Kazuya. Habillé d'un simple pull de couleur clair et d'un jean noir, il vit s'enfoncer son petit ami dans la salle de bain à son tour.

Alors qu'il finissait la vaisselle, Toru recu un message de sa mère, lui rappelant que son père et elle viendraient déjeuner avec le petit couple pour rattraper le fait que le jeune homme ne soit pas venu pour les fêtes. Avec tout ce qui s'était passé dernièrement, il avait omis de prévenir son petit ami, cela annonçait une nouvelle dispute et surtout brisait le doux espoir d'une journée tranquille avec son amoureux.  Regardant l'heure sur sa montre, il remarqua qu'il n'avait juste le temps de commander rapidement au traiteur qui se trouvait plus bas dans la rue.

Discrètement, il appela le traiteur et commanda quelques plats communs enfin aux yeux de ses parents. Il ne pouvait pas servir un plat aussi simple que des blancs de poulet aux herbes avec de la mâche à ces derniers, eux plus habitués au foie gras aux truffes servis sur un lit de pommes de terre en galette.
Il regarda Kazuya sortir de la chambre et lui lança un "Mizuki" tout en désignant son portable avant de s'éloigner pour confirmer la commande. Commande qui arriva en bas de l'immeuble une demi-heure plus tard et que Toru alla chercher prenant le prétexte d'aller chercher son courrier.

Après avoir payé le livreur, Toru rejoignit son appartement et filant rapidement dans la cuisine poser les plats dans le four pour éviter qu'ils ne refroidissent de trop. Dans quelques minutes, ses parents allaient arriver. Dans quelques minutes, la journée tranquille espérée allait être troublée. Il reprit ses esprits, tel un soldat partant au front, Toru s'avança vers Kamenashi pour lui annoncer qu'ils allaient avoir la visite pour ce midi.

"Kazuya..." A peine sa phrase commencée que la sonnette résonna.
"Et merde" grogna t'il avant d'aller ouvrir la porte à ses parents et laissant son petit copain.
Quand la porte laissa apparaître ses parents, Toru sourit à contre coeur. Ils venaient de gâcher une journée qui aurait été parfaitement calme. Il les salua et les invita à rentrer et quand ils arrivèrent au salon tout les trois, Toru ne put que mimer de ses lèvres un "Désolé" à l'attention de son copain.
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KAMENASHI Kazuya
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MessageSujet: Re: Comme un air de déja-vu ~ Comme un air de déja-vu ~ IRbgyMvLun 6 Jan - 0:39

AUJOURD'HUI C'EST TA mère OU MOI
▽ Alors tu vois, comme tout se mêle & du coeur à tes lèvres, je deviens un casse-tête, ton rire me crie, de te lâcher avant de perdre prise, et d'abandonner car je ne t'en demanderai jamais autant. Déjà que tu me traites, comme un grand enfant. Nous n'avons plus rien à risque a part nos vies qu'on laisse de coté. Mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort.
Un matin parmi tant d’autres, Kazuya s’étira dans ce lit si vaste si douillet qu’il eut bien du mal à s’en défaire. Seulement l’odeur des pancakes chauds et du café brûlant ne tardèrent guère à faire objet de contrepartie à la douceur du lit de son petit-ami. Effectivement Kazuya abdiqua sans grande difficultés et marcha jusqu’à la cuisine où il y trouva Toru. Et violemment sa tête lui lança les derniers souvenirs de Noël en compagnie de Tanaka Koki. Qu’avait-il fait... ? Alors que tout semblait si beau, magique et totalement amoureux, le voilà qui se remettait à penser à ce Noël plutôt dramatique à présent. Enfin surtout du point de vue de Hayashi Toru. Sa lèvre se fit mordre nerveusement par ses dents aiguisées alors qu’il poussa sa tasse et que Toru s’enfuit dans la salle de bain. Mon Dieu que c’était horrible de faire cela. Surtout le soir de Noël. Cette fête si romantique. Certes elle avait gardé ce ton seulement… L’amour n’avait pas été transmis à la bonne personne et à présent Toru pourrait en souffrir alors qu’il lui devait tout.

Toru sortit rapidement de la salle de bain, vêtu simplement d’une serviette autour de la taille et ce corps mouillé lui donnait déjà envie. Il s’avança alors tout doucement mais tourna les talons et s’enfonça dans la salle de bain à son tour. C’était presque impossible de le regarder dans les yeux ni même de l’embrasser sans penser aux lèvres de Koki. C’était horrible et mesquin de sa part néanmoins il ne pouvait s’empêcher de penser ainsi. Kazuya devait trouver une diversion, une autre façon de dévoiler son Noël… Après tout ils ne s’étaient pas vraiment expliquer et à chaque fois que Kazuya voulait lui parler à ce sujet, l’un des deux avait un imprévu. Comme le hasard faisait tellement mal les choses.

Ce fut dans le plus parfait des courages que Kazuya, après s’être le lavé et habillé d’une façon tellement minutieuse et implacable que Toru craquerait surement face à cette excellence, ouvrit vivement la porte et avança solennellement dans la chambre rejoignant son copain. Encore une fois il était pendu au téléphone et s’éloigna de lui chuchotant presque. Savait-il au moins qu’il paraissait d’autant plus suspect lorsqu’il s’enfuyait ainsi ? Haussant doucement les épaules il termina de s’habiller par quelques artifices tels que les accessoires.

— Kazuya...

Il se retourna en attachant sa montre mais fut surpris de voir Toru pester contre la sonnerie de la porte d’entrée.

— On doit recevoir des gens ?

Demanda-t-il en le suivant. N’entendit aucune réponse, il vint s’assoir sur le canapé essayant d’entendre vainement une voix connaissable. Enfin, Kazuya leva la tête entendant des pas s’approchant de la pièce où il était et regarda son copain éberlué de le voir accompagné de ses parents… Bien entendu, tout ce présentait tellement bien qu’il n’avait pas réfléchit à l’arrivée imminente de ses « beaux-parents ». D’une brève inclinaison de la tête, Kazuya les salua et laissa Toru les inviter à s’assoir près de son petit-ami. Kamenashi se leva subitement et attrapa la main du jeune Hayashi et l’embrassa passionnément avant de rire doucement.

— Excusez-nous… Nous devons discuter un moment. S’exclama-t-il dans un sourire factice.

Tous deux disparurent dans la cuisine où Kazuya projeta sans grand ménagement Toru contre le plan de travail. Il se colla à lui et resserra la cravate de son copain.

— C’est quoi ça ? Un guet-apens ? Je te signale que je suis pas trop apprécié chez les Hayashi donc à chaque fois qu’ils viennent il faut que je me mette au top. Donc un certain moment. Là je suis pas préparé et ta mère ne va pas du tout écorcher ses mots pour me lancer ses piques venimeux.
— Toru, chéri est-ce que tu peux apporter de quoi boire s’il te plait ? J’aimerais trinquer pour cette visite inopinée.
— Tu parles d’une visite. Soupira Kazuya se décalant pour tendre une bouteille de vin à Toru, en espérant que ça la saoule rapidement.

Après ces mots, il quitta la pièce, expira un grand coup et avança vers le canapé où étaient assis le père et la mère Hayashi. De toutes les belles mères qu’il avait pu rencontrer dans sa courte vie, celle de Toru fut bien la pire. Effectivement, elle avait cet air de bourgeoise qui ne quitte jamais ses yeux lorsqu’elle fixait attentivement Kazuya. Elle le calculait dans tous ses faits et gestes sans jamais ciller. Elle était infernale. Cependant, il devait être perfide et beaucoup plus rusé qu’elle afin de passer un agréable moment. Lorsque Toru arriva, Kazuya lui attrapa sa chemise et l’assit violemment à côté de lui tout cela avec le sourire aux lèvres. Machinalement sa main se posa sur sa cuisse et effectua quelques caresses doucereuses. Il embrassa tendrement son amant avant de regarder ses beaux-parents et de minauder quelques politesses hypocrites.
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MessageSujet: Re: Comme un air de déja-vu ~ Comme un air de déja-vu ~ IRbgyMvLun 20 Jan - 12:17

Aprés avoir invité ses parents à s'installer prés de Kazuya, Toru ne put rien faire puisque son amant était déja entrain de l'embrasser passionnément devant les personnes qui venaient de gacher une journée tranquille entre eux. Il y allait avoir du grabuge, ça c'était certain.
" - Excusez-nous… Nous devons discuter un moment. "
Sans que Toru ne s'en aperçoive, son amant et lui étaient déja en route vers la cuisine et Toru, projetté contre le plan de travail. C'est qu'il en avait de la force le mannequin quand il était en colère. Le corps de Kazuya contre lui, les mains de ce dernier resserant sa cravate, Toru voyait la colère dans les yeux du plus jeune.
" - C’est quoi ça ? Un guet-apens ? Je te signale que je suis pas trop apprécié chez les Hayashi donc à chaque fois qu’ils viennent il faut que je me mette au top. Donc un certain moment. Là je suis pas préparé et ta mère ne va pas du tout écorcher ses mots pour me lancer ses piques venimeux."

Alors que le plus agé allait répondre qu'ils étaient arrivés à l'improviste à son amant, quoi que Toru était au courant mais avait oublié et ce n'était que quelques heures plutôt qu'il venait de s'en souvenir, sa mère demanda à son fils quelque chose à boire avec son ton hautain. Ce ton que le jeune Hayashi ne supportait pas, surtout qu'il savait que si ses parents étaient ici, c'était surveiller le couple de leur dernier. Car Monsieur et Madame Hayashi n'attendaient que la rupture pour enfin présenter des filles de bonne famille à leur fils pour qu'il leur fasse, lui aussi, des petits enfants.
" - J’aimerais trinquer pour cette visite inopinée."
Toru frissonna à l'idée de devoir supporter des rendez-vous arrangés avec des filles sans interêt. Il s'approcha de Kazuya pour l'embrasser et surtout essayer de le calmer mais le plus jeune l'arrêta dans son élan pour lui tendre une bouteille de vin.
" - Tu parles d’une visite, en espérant que ça la saoule rapidement."

Alors que son amant quittait la cuisine, le fils Hayashi ouvrit la bouteille et prit quelques ballons, chuchottant un " Je l'espère aussi ". Arrivé dans la pièce où se trouvait tout le monde, un leger sourire aux lèvres, il posa les ballons et les remplit de ce liquide importé de France.

Aprés avoir servi ses parents et son petit copain, Toru s'approcha de ce dernier. Kazuya attrapa sa chemise et l'entraina sur le canapé auprés de lui. Le fils Hayashi senti le sourire de Kazuya et sa main sur sa cuisse, main qui faisait des caresses fades. La colère était là, il savait que son amant n'allait pas être très joyeux quand Madame et Monsieur Hayashi allaient être loin d'ici. Toru reçu un baiser tendre de son petit copain avant que celui-ci ne s'adresse à son père.

" - Alors mon fils, que me racontes tu de nouveau ?"
Toru savait que sa mère ne voulait pas parler de sa vie courante, elle s'en moquait un peu de son emploi mais qu'elle voulait que son cadet se plaigne de son petit copain. Il ne répondit rien. Cependant, elle chercha les informations et continua de questionner son fils.
" Quelles excuses ton charmant petit ami t'a dit de nous dire pour éviter d'être présent lors du repas de Noël avec nous ?
- Aucune, je travaillais donc impossible que nous puissions venir. "
Voilà, elle avait enfin dit ce qu'elle voulait dire depuis le début. Mettre l'absence de son fils cadet lors du repas de famille sur les épaules de Kazuya. Toru attrapa la main de son amant pour y mêler ses doigts à ceux de ce dernier et d'un leger sourire en coin, dit à sa mêre d'un ton amusé mais sec. " - Mais ne t'inquiète pas, nous avons bien célébré le réveillon aprés mon travail "

Toru avait presque envie de rire en voyant la tête de sa mère se décomposer en imaginant ce qu'était cette célébration. Mais Toru se rappella que Kazuya ne lui avait toujours pas dit ce qu'il avait fait ce soir là, mais pour l'instant ce n'était pas encore le moment d'en parler. Le maître des lieux servit une nouvelle fois les verres avant de se lever pour réchauffer le repas, il lança un regard à Kazuya lui signifiant "soit tu restes seul avec eux, soit tu viens avec moi".
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MessageSujet: Re: Comme un air de déja-vu ~ Comme un air de déja-vu ~ IRbgyMvMar 21 Jan - 18:53

AUJOURD'HUI C'EST TA mère OU MOI
▽ Peu importe que vous sachiez cuisiner ou pas. Ce qui compte, c’est de faire l’effort. C’est presque mieux si le repas est nul. Ça prouve que vous êtes même prêts à vous rendre ridicule. Le secret c’est de se mettre sur un pied d’égalité. Il faut voir ça comme un système de points. Un point pour les fleurs, deux pour le dîner, trois pour un orgasme. Il vous faut vingt-six points pour qu’elle vous fasse confiance. Ensuite, vous pouvez recommencer à regarder le foot.
Les paroles de Toru le submergèrent d’une émotion telle qu’il était fier de voir la tête de la mère Hayashi se décomposer. Levant son menton d’une façon très hautaine, Kazuya fit fasse à la mère avant de regarder son petit-ami qui se leva prétextant cuir le repas. Bah bien sûr qu’il allait le suivre ! Alors, allégrement, il se leva s’excusant faussement auprès des invités et suivit Toru dans la cuisine. Dans un large sourire il attrapa sa cravate et tira son amant contre lui, lui offrant ses lèvres qu’il scella rapidement contre les siennes.

— Tu sais pas combien je t’aime pour avoir dit ça.

Enfin même si les paroles de Toru était totalement fausse, Kazuya était ravi d’apprendre qu’il prenait enfin la défense de son pauvre petit-ami soumit aux parents intrépides. Cependant, une émotion le prit violemment droit dans le cœur lorsqu’il se rappela de ce qu’il avait fait le soir de Noël. D’une, ils s’étaient engueulés et de deux… Kazuya avait passé la soirée dans les bras de Koki. Il se revoyait embrasser ce dernier au milieu des passants tokyoïtes. Oui, cela n’avait rien d’avantageux quant à leur petite idylle amoureuse… Cela faisait même tâche au tableau. Kazuya se mordit furieusement les lèvres baissant la tête. Se trouvant maintenant piégé au pied du mur, il crut comprendre que Toru voudrait surement des explications quant à la soirée de Noël.

Mais retourner dans le salon était inconcevable. Il n’était pas non plus suicidaire. Quoique… Avec ce qu’il avait à dire à Toru cela en relevait d’un suicide. Alors Kazuya trottina vers le plan de travail et commença l’ouvrage même s’il n’avait pas vraiment la tête à ça. Rongé dans un dilemme horriblement difficile à trancher, Kazuya continua ce qu’il faisait et donna quelques instructions à son petit-ami sur la cuisson sans le regarder. En fait, il ne faisait que dévier son regard juste à côté de sa silhouette et même si Hayashi pensait un strabisme il n’en était pas moins qu’une gêne à présent constante en lui. Ah, que la vie de couple était difficile lorsqu’on ne remplissait pas les critères souhaités ou que l’on dérogé aux multiples règles.

Après moult dispute intérieure contre lui-même –Kazuya pouvait paraitre très schizophrène sur les bords- Kazuya se retourna subitement, faisant maintenant face à Toru. Il s’avança afin de ne créer qu’une infime distance entre eux et l’embrassa langoureusement. Un soupir d’aise se libéra d’entre ses lèvres alors qu’il ne se décalait pas pour autant. Ainsi il envoyait tout l’amour qu’il avait et ressentait indéniablement l’amour que transmettait Toru. Au moins il était sûr que la tendresse et le besoin de se sentir aimé était partagé.

— Le soir de Noël j’ai revu Tanaka Koki. Avoua-t-il très rapidement.

Il se décala doucement et le regarda. Il était coupable de cela, il le savait et Kazuya redoutait presque le retour colérique d’Hayashi donc il préféra continuer.

— T’étais pas là et j’étais horriblement énervé quand j’ai entendu la voix de cette… Très charmante Mizuki. MAIS ce n’est pas une raison, je te l’accorde seulement… On s’est croisé par hasard. Il était tout seul il avait froid alors j’ai décidé de… Me les peler avec lui. Expliqua-t-il en claquant sa langue contre son palais.

Ses yeux croisèrent les siens. Presque le regard de chien battu, Kazuya suppliait Toru de lui pardonner de ce petit écart. Bien sûr il y ‘en avait d’autres simplement… Kazuya en jugea qu’il était inutile de tout dire maintenant. Entendant le bip sonore du four, il se retourna subitement vers l’objet et sortit le plat, tout en chantonnant.

— C’est prêt ! On y va Amour ?

A situations compliquées, ruses propices. Kazuya le regarda, sourit sincèrement et s’approcha, le plat en main et l’embrassa.
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HAYASHI Toru
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MessageSujet: Re: Comme un air de déja-vu ~ Comme un air de déja-vu ~ IRbgyMvJeu 23 Jan - 19:57

Aprés avoir remis en place sa mère, Toru se leva pretextant d'aller préparer le repas. Le regard qu'il avait lancé à son copain, le fit le suivre. Dans la cuisine, Kazuya attrapa de nouveau la cravate de son amant pour y deposer un baiser.
" - Tu sais pas combien je t’aime pour avoir dit ça. "
Il savait que prendre la défense du plus jeune allait sûrement lui faire plaisir même si ce n'était que des mensonges. Noël, il avait effectué un petit boulot pour son "autre employeur" et cela avait causé une nouvelle dispute avec Kazuya. Toru avait passé la soirée seul après avoir fini cet emploi et ne savait toujours pas ce qu'avait fait cette nuit là, Kamenashi. Il allait en profiter aprés le départ de ses parents pour questionner son amant et il savait comment faire.

Sortant de ses pensées, il remarqua que son petit copain trottinait vers le plan de travail où se trouvaient les plats pour le déjeuner. Il suivit les directives que son petit ami lui disait bien qu'il savait exactement quoi faire mais le plus jeune appréciait toujours donner des ordres. Toru ressentait comme une pression chez son amant, il aurait bien voulu savoir, cela concernait il la venue des Hayashi ? La soirée de Noël ? Ou peut être autre chose.

Alors qu'il venait de déposer un plat sur le plan de travail, Toru vit Kazuya s'approcher et lui offrit un baiser qui fut langoureux. Même si Toru aurait voulu s'éloigner des lèvres tant adorées de son amant, il ne put que répondre à ce baiser recevant l'amour que pouvait lui porter Kazu. Oui, Hayashi aimait Kamenashi, sa plus longue relation avec un homme était avec le jeune homme. Un soupir s'échappa des lèvres de Kazuya toujours scélées aux siennes ce qui fit se dessiner un leger sourire sur le visage de Toru.
" - Le soir de Noël j’ai revu Tanaka Koki. "
Le plus jeune se décala doucement et regarda Toru. Ce dernier sentait déja sa colère monter, comment son homme avait il pu voir son ex derrière son dos et surtout le soir de Noël. Sans doute de voyant pas de réaction de Toru, Kazuya continua.
" - T’étais pas là et j’étais horriblement énervé quand j’ai entendu la voix de cette… Très charmante Mizuki. MAIS ce n’est pas une raison, je te l’accorde seulement… On s’est croisé par hasard. Il était tout seul il avait froid alors j’ai décidé de… Me les peler avec lui. "
Kamenashi avait terminé son explication en claquant sa langue contre son palais, geste qu'il faisait quand il commençait à être agacé. Leurs regards se croisèrent, Toru essayait de calmer sa colère, il le fallait pour que ses parents pensent qu'ils étaient un couple qui s'entendait bien. Mais le regard de Kazuya était presque suppliant sans doute le pardon, cependant, Toru n'allait pas le pardonner aussi facilement.

Tanaka, cet homme était celui que Toru ne supportait absolument pas sans l'avoir rencontré. Le fils Hayashi se retenit de frapper du poing sur le plan de travail. La sonnerie du four résonna, le sortant de ses pensées de colére, le plus jeune sorti le plat du four en chantonnant, comme si ce qu'il avait dit plus tôt n'avait jamais été dit.

" - C’est prêt ! On y va Amour ?
- Oui "

Sans le vouloir, son ton était vraiment cassant mais Kazuya ne le nota pas puisque il parti avec le plat aprés avoir offert un baiser à Toru. Ce dernier resta encore un peu dans la cuisine prenant de l'eau minérale. Il arriva peu de temps après dans le salon, les yeux de ses parents posés sur lui alors que leur fils les rejoignait pour manger. A table, Le couple Hayashi étaient côte à côte et faisait face aux deux plus jeunes, Kazuya face à Hayashi senior.
" - Alors Kazuya, vous n'auriez pas prit un peu de poids ? Pas que je vous trouve gras, juste que pour votre formation, il ne faut point dépasser un certain poids non ?"
Toru ne réagit pas, cette fois ci, à la remarque de sa mère pour son petit ami. Il était absolument faux que Kazuya avait grossi, il avait un corps parfait mais la révelation plutôt l'avait blessé. Il regarda son assiette l'air de rien et sans se préoccuper de la nouvelle pique que venait de dire Madame Hayashi.
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MessageSujet: Re: Comme un air de déja-vu ~ Comme un air de déja-vu ~ IRbgyMvJeu 23 Jan - 20:46

I CAME IT LIKE A WRECKING BALL
▽ Qu'est-ce que tu fais ? Arrête ! Qu'est-ce qui t'prend d'faire des trucs pareils ? Pourquoi tu t'fais du mal comme ça ? Qu'est-ce qui va pas, parle-moi, tu sais qu'tu peux tout m'dire ! Mais non, mais c'est des conneries, tout ça, tu l'sais ! Regarde-moi dans les yeux, regarde moi : On s'en branle, c'est pas important !
LUne fois assis, Kazuya regarda son plat amoureusement ; cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas mangé un aussi bon plat ! Surtout créer par les mains de son petit-ami car même si Kazuya avait mis du sien, Hayashi était en majeur partie le confectionneur de ce chef d’œuvre. Mais alors qu’il allait faire part de son ressentit sur le repas, madame Hayashi lui coupa subitement la porte envoyant un pique touchant directement l’un de ses points sensibles ; son poids. Subitement, il arqua un sourcil accusateur à cette dernière et la laissa rire doucement avalant un morceau. Ne pas se laisser abattre pas autant d’audaces, là était une très bonne résolution auquel Kazuya se devait d’y croire et de s’y forger. Alors il commença à sourire et posa une main sur la cuisse de Toru faisant bien comprendre la suite ;

— Oh vous ne vous enquériez guère de mon poids puisque Toru se charge de faire perdre mes kilos en trop, rétorqua-t-il avant de regarder amoureusement Toru, Mais si vous le dites, ça voudra aussi signifier qu’on doit plutôt brûler tout ça ensemble.

Cherchant à outrer notamment qu’à faire arrêter les répliques intimidantes de la mère, Kazuya sourit légèrement avant d’embrasser la joue de Toru. Le père, qui semblait n’offrir aucune attention à cette gueguerre entre mère et petit-ami, se réveilla enfin et regarda, choqué, Kazuya en faisant aussi tomber sa fourchette. Oui, quand Kazuya se devait d’être outrageux, il ne l’était pas à cinquante pour cent. Là il venait d'augmenter à cent pourcent seulement il se réservait pour les prochaines mauvaises vannes. La mère, elle, resta toutefois stoïque et regarda son fils ne réagir à aucunes des deux répliques. Peut-être qu’elle commençait elle-même à se questionner sur le pouvoir d’un couple créé depuis quatre ans déjà. Ainsi elle recommença jusqu’à même essayer de blesser son adversaire.

— Ah oui parce que vous ne comptez que sur mon fils pour réussir votre parcours professionnel ? Répondit-elle dans un rire moqueur tout en s’essuyant soigneusement la bouche, Eh bien mon cher Kazuya, des millions de personnes jalousent de votre place mais vous vous n’en avez que faire de l’enjeu que tout cela représente…
— Enfin chérie, nous sommes invités. Coupa le père posant délicatement sa main sur celle de sa femme pour qu’elle s’arrête enfin, bien que Kazuya ne soit intéressé que par le sexe il est vain de parler de cela maintenant.

Violemment, Kazuya détourna son regard sur le père qui venait enfin de parler. Alors que ce dernier s’était tut depuis le début de la soirée, là il osait enfin laisser entendre sa voix dans l’ensemble de la pièce afin d’envoyer un autre pique à Kamenashi. De la méchanceté gratuite c’était tout ce qu’était ce couple diabolique. Finalement, cela lui donnait au moins un aperçut sur ce que serait sa vie au quotidien lorsqu’il passerait ses vacances dans la maison familiale des Hayashi. Kazuya inclina sa tête sur le côté et regarda discrètement son petit-ami qui ne semblait pas non plus prendre partie. Juste histoire de défendre son amant tout simplement ! Kazuya posa violemment sa serviette sur la table et pinça le bras de Toru le foudroyant du regard.

— Mais défend moi aussi non ?! Merde j’suis là j’me fais violemment descendre par tes parents et toi tu joues le muet ?!

Et même s’il venait ainsi de briser l’image idyllique qu’il véhiculait auprès des parents Hayashi, Kazuya ne pouvait pas rester impassible quant au mutisme de Toru. Voyant que rien ne pouvait bouger, il se dit que peut-être que son amant commençait à souffrir d’une aphasie. Quoique, maintenant il n’avait aucune compassion au mouron de son petit-ami. Alors il se leva brusquement et regarda la mère, la phrase lui brûlant les lèvres il la cracha rapidement.

— A vous entendre je suis nymphomane mais croyez moi que si j’étais ce genre là j’aurais pas attendu de revoir trois fois Koki pour coucher avec !

Un silence religieux succéda le répondant spontané de Kazuya qui se mordit subitement la lèvre. Il venait tout simplement de dévoiler ce qu’il voulait avouer à Toru en privé. Pas besoin que la famille soit au courant encore une fois et surtout pour que tout cela se retourne contre lui. Kazuya posa ses yeux sur le visage de Toru. En fait, il ne saurait dire s’il était énervé et donc s’il essayait de calmer ses envies de meurtre ou bien qu’il avait envie de rendre son repas dans son assiette.

— Avant. Je veux dire que y’a cinq ans que j’ai rencontré Koki j’ai quand même attendu trois rendez-vous avant de coucher avec.
— Eh bien quelle audace d’ainsi témoigner ses expériences sexuelles devant son petit-ami, Kazuya ! Vous êtes un sacré personnage, vous n’êtes donc pas recommandé à mon fils. Envoya la mère sur un ton sec avant de regarder les traits de son fils.
— Sur ce fait je dois rejoindre les dires de ma femme, Kazuya. Vous êtes une personne totalement excentrique et inadéquate pour mon fils. Je n’accepterais pas qu’il reste quatre ans de plus avec vous.

Les paroles des parents Hayashi pourraient bien encore continuer de résonner à l’intérieure de sa tête, Kazuya s’en fichait royalement. Il se rassit à sa place et posa ses mains sur la cuisse de Toru, observant les moindres détails pouvant le diriger sur une quelconque humeur de son petit-ami.

— Je voulais dire avant Amour, avant okay ? J’ai pas dis maintenant d’accord ? J’t’en pris crois-moi et surtout défends moi là… J’aime pas ton silence.
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HAYASHI Toru


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MessageSujet: Re: Comme un air de déja-vu ~ Comme un air de déja-vu ~ IRbgyMvDim 26 Jan - 22:22

Aprés la remarque de la mère, Toru ne réagisait pas mais Kazuya tout en usant de son ton calme répondit que son petit ami se chargeait trés bien de lui faire perdre les kilos qui semblaient trop sur son corps. Aprés un leger sourire, Kamenashi offrit un baiser sur la joue de son amant, de la pure provocation envers Madame Hayashi. Ainsi, il fit tomber sa fourchette, un regard choqué de Monsieur Hayashi et Madame recommença à essayer de blesser une nouvelle fois le plus jeune ne voyant que son fils ne prenait pas la défense cette fois-ci. Elle lança son pique sur le sujet d'un Kazuya profitant de la position sociale et professionnelle de Hayashi fils et le père y joignit un subtil commentaire sur le Kazuya nymphomane.

Ce que le reste de la table ne pouvait imaginer, était que Toru n'était pas vraiment avec eux mais bien dans ses pensées partagées entre la haine et le doute. Qu'avait il bien pu se passer le soir de Noël, Kazuya revoyant son ex alors qu'il s'était disputé avec Toru avant, avaient-ils fait autre chose que de se congeler les orteils à l'exterieur ? Il voulait garder espoir que non mais Toru était certain que s'il avait la chance de rencontrer ce cher Tanaka, ce dernier allait goûter les phalanges du photographe. Ce fut un pincement qui sortit Toru de ses pensées, levant les yeux vers son amant qu'il remarqua que ses parents l'avaient énervé.

Ce regard foudroyant posé sur lui et d'un ton agressif, Toru reçu:
" - Mais défend moi aussi non ?! Merde j’suis là j’me fais violemment descendre par tes parents et toi tu joues le muet ?! "
Toru allait lui faire face, lui dire que vu la révelation plutôt, être muet était sans doute mieux que le fait d'éclater devant ses parents pour ainsi casser l'image du couple "heureux" mais l'image s'éffritait petit à petit. Kazuya se leva et fit face à "sa belle-mère".
" - A vous entendre je suis nymphomane mais croyez moi que si j’étais ce genre là j’aurais pas attendu de revoir trois fois Koki pour coucher avec !"
Un silence suivit la réponse de Kazuya qui se mordille la lèvre sans doute par remord, Toru le regarda, le visage figé dans la haine, Son amant venait de sortir ce nom, ce prénom qu'il ne pouvait entendre. Mais surtout que sous entendait son petit ami avec cette phrase ?
" Avant. Je veux dire que y’a cinq ans que j’ai rencontré Koki j’ai quand même attendu trois rendez-vous avant de coucher avec.
- Eh bien quelle audace d’ainsi témoigner ses expériences sexuelles devant son petit-ami, Kazuya ! Vous êtes un sacré personnage, vous n’êtes donc pas recommandé à mon fils.
- Sur ce fait je dois rejoindre les dires de ma femme, Kazuya. Vous êtes une personne totalement excentrique et inadéquate pour mon fils. Je n’accepterais pas qu’il reste quatre ans de plus avec vous. "

De nouveau, Kamenashi se faisait attaquer par le couple Hayashi mais Toru, toujours assis, bouillonnait sur place. Il hésitait entre aller exploser ce cher Tanaka Koki et virer ses parents ainsi que son amant hors de chez lui pour laisser ses pulsions agressives sortir. Les mains sur la cuisse de Toru, Kazuya tenta de s'expliquer et confirmer la confiance que son amant lui accordait.

" - J’t’en pris crois-moi et surtout défends moi là… J’aime pas ton silence.
- Tu veux que je parle ? Ok, je vais parler ! Pendant que je raccompagne mes parents, tu t'occupe de la table et on va s'expliquer !!!"

Le fils Hayashi, sur un ton autoritaire et quelque peu énervé, venait d'annoncer la fin du repas, le renvoi de ses parents et surtout, une discussion qui risquait de se passer mal entre les deux amants. Alors qu'il tendait les manteaux à ses parents, il ne quitta pas son ton froid pour leur répondre.
" - Mais Toru, tu ne peux pas nous mettre à la porte comme ça ! Et puis, c'est ton cher Kazuya qui a commencé .
- Je ne vous met pas à la porte, je met fin à ce repas ! "
Aprés les avoir raccompagné en bas de son immeuble, Toru remonta dans son appartement où il vit son amant déposer les assiettes dans l'évier. Hayashi attrapa les poignets de Kazuya et le colle contre le mur, l'empéchant de bouger de s'enfuir.
" - Maintenant, Kamenashi Kazuya, tu vas me dire ce que tu as exactement fait avec Tanaka la nuit de Noël ! "
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MessageSujet: Re: Comme un air de déja-vu ~ Comme un air de déja-vu ~ IRbgyMvLun 27 Jan - 18:45

It's so hard to say that i'm sorry
▽ Je remue le ciel le jour, la nuit, je danse avec le vent la pluie. Un peu d'amour un brin de miel et je danse, danse, danse, danse, danse,danse. Et dans le bruit, je cours et j'ai peur, est ce mon tour? Vient la douleur... Dans tout paris, je m’abandonne et je m'en vole, vole, vole, vole, vole. Que d’espérance sur ce chemin en ton absence. J'ai beau trimer, sans toi ma vie n'est qu'un decore qui brille, vide de sens.
— Tu veux que je parle ? Ok, je vais parler ! Pendant que je raccompagne mes parents, tu t'occupes de la table et on va s'expliquer !!!

Kazuya sursauta apercevant son petit-ami s’énerver en crescendo. De ce fait, il renvoya ses parents et les accompagna en bas de l’immeuble. Restant dans le salon, il ne savait vraiment comment réagir ou quoi faire alors il posa ses yeux sur les assiettes et repensa à ce que lui avait suggéré Toru avant de claquer la porte derrière lui. Bien, alors soit. Kazuya attrapa le service de table et les apporta jusqu’à la cuisine où il les fit glisser dans l’évier, l’eau chaude coulant par-dessus. Toujours aussi pensif, il chercha une autre alternative afin d’échapper à cette discussion qui promettait à en émotion. Et ce n’était pas du tout quelque chose de bien. Kazuya soupira en fermant les yeux et savonna l’assiette entre ses mains. Que pourrait-il bien dire si ce n’est qu’il était désolé de ce qu’il avait dit ? Au moins, il savait qu’il serait à présent inutile de défier à nouveau la mère Hayashi s’il ne voulait pas qu’une calamité s’enchaîne. Alors il poussa l’assiette lavée sur le plan de travail et sursauta fébrilement à l’entente de la porte d’entrée se claquer violemment. Kazuya baissa la tête à la vaisselle en suppliant étrangement cette dernière de l’aider. Mais en vain, Toru lui attrapa les poignets avec une telle pugnacité que Kazuya ne pouvait guère riposter et se laissa ainsi coller au mur. Soudainement, devant les paroles violentes de son copain, il ferma les yeux espérant que tout cela cesse. Puis il baissa la tête, fuyant totalement le regard de Toru.

— Ecoute… J’ai rien fait enfin il s’est rien passé à Noël. Je l’ai juste rencontré et on marchait tranquillement dans la neige. Se justifia-t-il fermant à nouveau les yeux.

En fait il ne c’était techniquement « rien » passé puisqu’ils s’étaient embrassés à plusieurs reprises. Cette machinerie de s’embrasser avait été lancé seulement sous les dires de Kazuya. Et c’était aussi pour cela qu’il s’en voulait d’une telle … Offre. Surtout à un ex. Finalement, il leva les yeux et se noya dans ceux de Toru avant de se mordre la lèvre. Son signe le trahissait une nouvelle fois et il ne pouvait le retenir tellement cela été instinctif. Ce n’était pas le fait de dévoiler la totalité de sa soirée de Noël avec son ex amant mais plutôt de révéler aussi qu’ils s’étaient plus qu’embrasser quelques semaines plus tard. Effectivement, il était préférable de tout dire histoire que la pilule passe mieux. Néanmoins, Kazuya manquait de ferveur, de courage surtout et cela lui pesait énormément. Dans un soupire, il détourna le regard et fonça dans ses bras, enlaçant le cou de Toru par ses bras qui commençaient seulement à trembler. Sa tête se nicha machinalement contre sa nuque où il lui souffla quelques mots.

— Je suis désolé Toru… Il m’a offert un cadeau, Avoua-t-il se collant à lui, et j’ai accepté tout connement. Je pensais pas que j’allais réagir ainsi.

Kazuya n’en démordait guère ; il avait embrassé Koki et avait même eu envie de plus. Cela allait même déraper si l’ancien Joker ne s’était pas reprit juste à temps.

— Je l’ai embrassé. Non enfin… Si mais je lui ai dit que ce soir il m’aurait. Je suis désolé Toru… Tellement, si tu savais. Je … j’avais pas de cadeau et je me suis dit que ça ferait de mal à personne de s’offrir à une personne. C’était un ex et tu peux comprendre n’est-ce pas ? Tu peux comprendre qu’on a partagé beaucoup de choses ensemble et que voilà…

Ses phrases se succédaient mais n’avaient aucun sens. En fait, Kazuya était lui-même perdu. Car maintenant il devait dire aussi qu’ils s’étaient revus quelques semaines plus tard. Il se colla un peu plus contre Toru et crispa ses doigts à son haut sentant que tout cela ferait de l’éclat et trop de bruits.

— Ne cris pas s’il te plait, Toru. Commença-t-il resserrant, encore une fois, l’étreinte. Mais il est venu chez moi me rendre une chemise que j’avais prêté à un gars et … On s’est engueulé lui et moi on s’est dit qu’on se détesté et… On… Enfin on… On s’est beaucoup disputé. On en est venu aux mains mais d’une façon différente…

Kazuya se mordit les lèvres regardant droit devant lui, la tête toujours nichée dans la nuque de Toru. Il sentait son corps se réchauffait n’impliquant rien de bon quant à la suite des évènements.

— On a couché ensemble. Je suis désolé.
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MessageSujet: Re: Comme un air de déja-vu ~ Comme un air de déja-vu ~ IRbgyMvSam 1 Fév - 20:37

Le corps de son amant contre le mur tenu par les poignets, Toru essayait de controler la colère qui était présente en lui. Kazuya semblait fuir le regard de son ainé, alors qu'il tenta de s'expliquer une nouvelle fois fermant les yeux, signe que le plus jeune ne disait pas tout. Toru le connaissait, chaque mimique, chaque geste venant de Kazuya et son comportement actuel reflétait qu'autre chose était arrivé mais quoi ? Hayashi serra un peu plus les poignets de Kamenashi, le regard empli de colère et de curiosité, le pincement que Kazuya montra, annonçait que Kamenashi hésitait à tout dire.

Lors d'un soupir du plus jeune, Toru commençait à s'impatienter et alors qu'il allait de nouveau lui réclamer la vérité, Kazu détourna le regard et enlaca le cou de Toru tout tremblant. La tête du plus jeune se nicha dans la nuque de son ainé et quelques mots se fit entendre.
" - Je suis désolé Toru… Il m’a offert un cadeau, j’ai accepté tout connement. Je pensais pas que j’allais réagir ainsi. "
Un cadeau mais quel cadeau ? Toru ne voyait pas ce que son amant avait pu acquérir de plus depuis noël enfin sauf les achats qu'ils avaient fait. Kamenashi tremblait encore contre le plus grand alors que ce dernier ne bougeait pas, le plus jeune reprit la parole d'un ton incertain.

" - Je l’ai embrassé. Non enfin… Si mais je lui ai dit que ce soir il m’aurait. Je suis désolé Toru… Tellement, si tu savais. Je … j’avais pas de cadeau et je me suis dit que ça ferait de mal à personne de s’offrir à une personne. C’était un ex et tu peux comprendre n’est-ce pas ? Tu peux comprendre qu’on a partagé beaucoup de choses ensemble et que voilà… "
Toru serra les poings, ils s'étaient embrassés enfin Kazuya avait osé embrasser Tanaka. Il a bien failli se donner à Koki pour un cadeau, un simple cadeau. Sa colère le figeait et l'aphonait alors que son amant se collait un peu plus contre Hayashi et crispait ses doigts à la chemise.
" - Ne cris pas s’il te plait, Toru. Mais il est venu chez moi me rendre une chemise que j’avais prêté à un gars et … On s’est engueulé lui et moi on s’est dit qu’on se détesté et… On… Enfin on… On s’est beaucoup disputé. On en est venu aux mains mais d’une façon différente…"

Kazuya resserrait la chemise un peu plus fort alors que Toru bouillonnait, il appréhendait ce qu'était la "façon différente" que voulait dire son jeune amant. Il ne sentait plus ses mains à force de les serrer. Toujours caché dans le cou de son amant, Kazuya lâcha enfin la "venue aux mains".
" - On a couché ensemble. Je suis désolé."

Voilà, enfin ce que voulait savoir Toru, savoir si son amant et copain depuis quatre ans avait osé le tromper et voilà. Il écarta le traitre violemment de lui, le regard rempli de haine, de tristesse et de déception. Il s'éloigna du plus jeune et projetta son poing gauche dans le mur, laissant Kamenashi au milieu de la cuisine. Toru rejoignit le salon, les poings toujours serrés par la colère. Kazuya, l'homme qui partage sa vie depuis quatre ans, qui était la plus longue relation, venait de lui avouer qu'il l'avait fait cocu le soir de Noël, qu'il s'était offert à son ex qui lui avait fait un cadeau. Kazuya s'approcha de Toru, surement pour s'excuser mais encore dans l'énervement, Hayashi attrapa violement le plus jeune par la taille. Il l'embrassa et commença à déshabiller son amant, Toru n'allait pas être doux, tout ce qu'il voulait, s'était que Kazuya oublie son ex et surtout comprenne que Toru était le seul à l'aimer vraiment.

Toru fit trébucher son petit ami sur le canapé tout en continuant de le déshabiller, aucune douceur dans ses gestes. Et c'est ainsi que Toru prit Kazuya sans douceur, sans montrer ses sentiments amoureux, juste du sex, juste par pulsion. Quand il eût fini son affaire, il ramassa son traitre de petit copain ainsi que ses vétèments et le jeta à la porte. D'un ton sec, Toru adressa un adieu.
" - Au revoir Kamenashi . . . "
Il referma la porte et y enfonça le poing en jurant avant d'aller rejoindre son bar pour vider quelques verres voir bouteilles.


Dernière édition par HAYASHI Toru le Mer 19 Mar - 16:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Comme un air de déja-vu ~ Comme un air de déja-vu ~ IRbgyMvMar 4 Fév - 21:57

I swear i'm in love
▽ Écoute bien, je sais que je t’ai déçu, tu penses peut-être que j’ai pas droit à ton indulgence. Mais tu vas m’accorder ton pardon tu vois, parce que quand on aime quelqu’un, on aime tout de cette personne. C’est ça l’amour, on aime jusqu’à ses égarements. Écoute je t’en prie, tu dois tout aimer de ce que j’suis, tu m’entends, pas juste les bonnes choses, mais les mauvaises aussi, celles que tu trouves adorables, mais aussi celles que tu trouve détestables.
Se morfondant presque sur l’épaule de son petit-ami, Kazuya commençait déjà à ressentir les méfaits d’une tromperie aussi inavouable que celle-ci. Lentement, il clôt ses paupières sentant doucement les bras de son copain attraper les siens pour enfin le balancer hors de lui. Soudainement, Kazuya se surpris de savoir que Toru n’était pas spécialement apte à entendre ce genre de chose surtout dans ces circonstances. Le poing de son copain succéda son geste avant qu’il ne parte de la cuisine pour venir ruminer sa peine dans le salon. Kazuya, quant à lui, tritura ses doigts jusqu’à ronger ses ongles et le bout de peau autour. Rien ne s’annonçait de bon et c’était sans un mot que Kazuya le laissa s’enfuir. En même temps, il ne pouvait le laisser ou continuer de dévoiler tout ce qu’il y avait. A moins qu’il aurait pu dire que quelques jours après qu’ils se soient vus le jour de Noël Kazuya avait décidé de ne plus le revoir. Après tout c’était Koki qui était arrivé quelques semaines plus tard chez lui en lui balançant sa chemise. Ah, cette vielle chemise. Kazuya soupira et tout en se rongeant les ongles, il alla rejoindre son amant le regardant à peine. En fait, il était surtout pétrifié à l’idée de comment Toru pourrait réagir. Alors il avança doucement, vraiment doucement et lorsqu’il fut à une distance respectable de la forme athlétique.

Alors qu’il était prêt à lui parler, Kazuya se retrouva rapidement entre les bras de Toru qui l’embrassa violemment. Aucun sentiment d’amour ne traversait cet échange, c’était juste des lèvres qui se collaient entre elles et des corps qui se rapprochaient furieusement. Rapidement aussi ses vêtements s’effeuillèrent un à un et Kazuya perdit furieusement le contrôle sentant ses jambes vaciller et il tomba sur le canapé, Toru le surplombant aussitôt. Cet état bien étrange de ce dernier ne rassura aucunement Kamenashi de cette situation et finalement de ce ressentit qu’avait Hayashi. En fait il ne comprenait pas du tout ce qui se passait et lorsque ce dernier acheva les déchirements de vêtements, Kazuya émit un léger gémissement de plainte mais Toru continua ses gestes et attrapa violemment ses hanches afin qu’il ne bouge plus. Cependant, c'était Hayashi Toru, l'homme qu'il l'aimait, donc il le laissa alors que Kazuya mordait doucement son épaule tout en fermant doucement les yeux. Il savait aussi qu'il lui pardonnerait pour cet acte. Il se laissa aller, sa gorge gémissant les gestes de son petit-ami. Les sentiments d'amour s'étaient transformés en jalousie. Enfin il y en avait mais il n’était pas rythmé par le même entrain qu’auparavant lorsque le couple faisait l’amour. Ses doigts griffèrent toutefois le dos de son amant alors que ses dents grinçaient.

Rien n’était pareil et il parvenait à sentir la haine que Toru ressentait envers l’échange que Kazuya avait osé entreprendre avec Koki. Déjà Kamenashi se décevait lui-même. Quand tout se termina enfin, Kazuya soupira d’aise et ferma doucement les yeux mais Toru n’acheva pas encore son traitement sadique et amena Kazuya avec ses vêtements jusqu’à la porte d’entrée. Il n’eut guère le temps de dire quoique ce soit que son amant ferma la porte après lui l’avoir congédié d’une façon si formelle que Kazuya pensait que Toru le considérait comme une simple… Aventure. Rien de bien amusant ni même gratifiant. Kazuya se rhabilla rapidement et rampa jusqu’à la porte d’entrée avant de frapper violemment à la porte. Il appela et appela mainte et mainte fois Toru n’ayant qu’unique réponse ; son écho.

Dans un long soupir, il se laissa tomber et s’allongea pleurant sa peine ainsi que l’acte qui venait de se passer. Toru lui avait fait mal et brisé ce qu’il jugeait d’un cœur humain. Et tout ce qui venait de se passer à l’intérieure, il voulait les revivre. Pas ce de ce qui s’étaient passé aujourd’hui. Juste hier ou avant-hier en fait tout mais pas cette journée-là… Kazuya soupira se disant qu’il était bien faible de n’être pas capable de garder au moins une larme.

Les heures passèrent rapidement et Kazuya finit par s’endormir, tremblotant légèrement. Lentement il se recroquevilla sur lui-même. Est-ce qu’il lui pardonnera ? Bien sûr qu’il lui pardonnera puisque l’amour était quand même bien présent en eux. Néanmoins… Il n’avait rien à dire ni à faire. Pour l’instant il devait lâcher prise et laisser Toru pour le moment. Simplement, il ne voudrait pas le quitter. Il voudrait s’expliquer. Il voudrait encore l’enlacer même si cela serait difficile étant donné ce qui s’était passé derrière ces portes. Lentement il se leva et prit le chemin de l’ascenseur tout en s’éloignant de l’appartement. Sans se retourner, Kazuya prit le chemin du bus et éclata à nouveau en sanglot couinant qu’il était profondément désolé.
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