Messages : 370 Date d'inscription : 09/12/2013 Date de naissance : 11/03/1987 Age : 37 Où es-tu ? : A là Karuta Talent School Métier : Manager Higher Humeur : Pensive
KITAGAWA Keiko
Sujet: Difficult morning Jeu 9 Jan - 10:43
Les peines qu'éprouvent nos amis nous affectent davantage que celles que nous éprouvons.
Difficult morning.
Doucement les yeux de Keiko s’ouvrir petit à petit dans un lit qui n’était pas le sien. Une chaleur agréable se trouvait contre elle, alors qu’elle reprenait peu à peu conscience de ce qui s’était passé la nuit dernier. Ne pouvant y croire, la jeune femme se retourna en silence dans le lit et se retrouva alors face à face avec la réalité.
Soudainement prise de panique et de remord, Keiko se leva rapidement sans faire le moindre bruit. Il était hors de question de réveiller cette personne à ses cotée. Jamais en allant chez lui ce soir-là, elle n’aurait pu imaginer en arriver à un tel stade… Bien évidement elle s’attendait à avoir du réconfort et à oublier ses peines pendant l’espace d’un instant, mais jamais au grand jamais, elle n’avait voulu coucher avec lui…
Tout en s’habillant, les scènes de la nuit dernière refaisaient peu à peu leur apparition dans l’esprit de la jeune femme. Il fallait qu’elle sorte d’ici, qu’elle oublie tout ce qui c’était produite la nuit dernier. Malheureusement comment oubliée un évènement qui vous laisse un sentiment de culpabilité dans la gorge. Keiko s’en voulait, elle s’en voulait même énormément de n’avoir pas pu empêcher la seule chose prévisible dans sa vie… Car oui, elle s’en était doutée que tôt au tard ce genre de chose finirait par arriver au vue de la relation qu’elle entretenait avec Koki…
Une fois dehors, la jeune femme senti une nouvelle fois ses larmes s’accumuler au bord de ses yeux. Il était cependant hors de question de pleurer une nouvelle fois. Soupirant donc un bon coup, l’ancienne gossip refoula en elle toute cette culpabilité et se mit en route direction Shibuya. Elle avait besoin de parler de cette bêtise et de tout ce qui se passait dans sa vie, à la seule personne qui pouvait vraiment la comprendre…
Haruka avait toujours été là pour elle dans les moments difficile, et elle avait toujours été du cotée de Keiko quoi qu’il puisse arriver. Cependant, comment allait réagir sa meilleure amie en apprennent ce qu’elle venait de faire, tout en sachant que Keiko elle-même ne savait pas comment réagir… Comment avait-elle put passer la nuit avec un autre homme tout en ayant en tête Yamashita ?
Bien évidement ce n’était pas la première fois que Keiko passait la nuit avec un autre, après tout il y avait Shohei…. Mais avec Shohei c’était bien différent… Tout avait toujours été clair entre eux, tandis qu’avec Koki rien n’avait jamais été claire…. Ils étaient ami certes, mais il y avait toujours eu entre eux ce petit quelque chose qui rendait leur amitié indéfinissable, qui les faisaient passer aux yeux de tous pour une couple… C’est sans doute ce petit quelque chose qui leur avait fait franchir la ligne, cependant comment Keiko avait-elle pu en arriver à un tel stade… Elle aimait Yamashita et elle voulait par tous les moyens remettre Koki en couple avec Kazuya… Alors pourquoi passer la nuit avec lui ? Pourquoi se laisser aller dans ses bras ? Pour arrêter de souffrir ? Si cela avait été pour ça, il est évident que cela avait fonctionné. Malheureusement, seulement pendant l’espace d’une nuit… car aujourd’hui cette souffrance était encore plus présente.
Une fois arrivée devant la porte de sa meilleure amie, Keiko ne perdit pas une seconde et sonna avant de voir la porte s’ouvrir. Son regard empli de culpabilité se posa alors sur Haruka et Keiko ne put retenir d’avantage ses larmes qui se mirent à couler.
-« Haruka j’ai fait une grosse bêtise, dit-elle en enlaçant sa meilleur amie,je m’en veux tellement si tu savais… »
Un nœud se forma alors dans sa gorge. L’ancienne colombe savait pertinemment qu’elle allait devoir avouer la vérité. Se détachant donc légèrement de son amie, elle posa une nouvelle fois le regard sur Haruka.
-« J’ai……j’ai passée…la nuit avec….Koki » Avoua-t-elle entre deux sanglot.
made by pandora.
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Messages : 106 Date d'inscription : 14/12/2013 Date de naissance : 24/03/1988 Age : 36 Où es-tu ? : Dans une salle de speed dating avec Koki Métier : Journaliste Humeur : À deux doigts de perdre confiance en l'humanitée !
AYASE Haruka
Sujet: Re: Difficult morning Mer 22 Jan - 0:22
❝ Difficult Morning❞
Feat. Keiko Kitagawa ~
En tailleur sur ma chaise de bureau, je fixais depuis presque deux heures maintenant le tableau face à moi sur lequel j'avais consciencieusement regroupé toutes les informations concernant un prochain article en cours. Amenant le bouchon du feutre véléda jusqu'à mes lèvres dans une moue songeuse j'essayais de tout regroupé. Vêtue d'un simple pantalon de pyjama et d'un tee-shirt imprimé la fée clochette qui me servait aussi de pyjama, je n'avais même pas pris la peine de m'habiller et m'étais immédiatement mise au travail dès le réveil. Ces derniers temps, j'accumulais les heures de travail pour m'occuper l'esprit. Tout recommençait à être embrouillé et le seul moyen que j'avais d'échapper à tout ça était de me vider la tête en me focalisant sur une seule et même chose : mon travail. Une fois que cela sera fais, je pourrai de nouveau reprendre chaque soucis les uns après les autres sans le moindre problème. En ce moment, je travaillais sur une affaire de violence physique et moral au sein d'une agence de manneqinat plutôt coté de la ville. Une affaire que j'avais obtenu à l'aide de plusieurs rumeurs que j'avais entendue par-ci par-là notamment à la Talent School où certains professeurs parlaient de la réticence des directeurs à placer leurs élèves dans cette agences à causes de bruits de couloirs. Bruits de couloirs qui alimentaient les pages de mon carnet jusqu'à formé un magnifique article. C'était la base de tout dans ce métier. Rien n'était anodin, tout avait son importance et je n'allais sûrement pas passer à côté d'un truc pareil. Si ce que j'avais entendue étais vrai, il fallait mettre toute cette histoire sous les projecteurs pour la faire couler et faire cesser toute ces horreurs. C'était pour ça que je m'étais engagée dans cette voie là, alors autant le faire à fond. Quand je faisais quelques chose, je le faisais toujours à cent pour cent au risque même de m'attirer pas mal d'ennuis. Ainsi je fouinais partout jusqu'à obtenir quelque chose et j'avais déjà quelques débuts de pistes par-ci par-là... Notamment quelques rapports médicaux sur des blessures légères ou graves, toutes intervenues dans un laps de temps plutôt court et à chaque fois dans le cadre du travail avec pour cause de ces "accidents" des mésaventures plus burlesques et fantaisistes les unes que les autres. Je me penchais un peu en avant pour attraper le dossier où j'avais mis les photocopies des fameux rapports - ne me demandez pas comment je les aient eût - que j'avais posé juste au-dessus de la pochette contenant tout ce que j'avais réunis jusqu'à aujourd'hui comme information sur mon père. Je marquais une pause en le regardant un instant. Il n'était pas bien lourd et portant en 5 ans il avait prit pas mal de volume. Mes recherches avaient pas mal avancées mais ces derniers temps je stagnais complètement... Alors autant me concentrer sur mon travail. Je finirai bien par retrouver sa trace un jour ou l'autre... C'est du moins ce que j'essayais de me dire pour me rassurer. J'étais peut-être un peu trop optimiste de penser cela, mais que voulez-vous, on ne se refais pas. Pour me changer les idées, je feuilletais les pages des rapports à la recherches de détails importants ou de contradictions qui me donnerait le début d'une nouvelle piste pour les mannequins. Pensant avoir trouvée quelque chose, je tapotais le bureau à la recherche d'un stabilo mais un bout de papier me barra le chemin. Agacée, je fronça les sourcil et saisit l'obstacle gênant pour l'apporter d'un air accusateur devant mes yeux. Le responsable n'était autre que la place de concert de Rock que j'étais supposée aller voir avec Hayami. Tiens, encore un autre soucis et de nouvelles questions irrésolues. A croire que l'univers tout entier se liguait contre moi pour m'empêcher de travailler.
Heureusement, la sonnette retentit dans la maison avant que je n'ai eût le temps de laisser mes pensées s'évader sur le sujet du chef de la Kurumaku. Me levant précipitamment de la chaise, je me hâter dans le hall en criant un "j'arrive !" un peu trop enthousiaste avant de poser la place de concert sur la table du salon pour me libérer les mains et l'esprit. Je me demandais qui pouvait bien passer me voir à une heure aussi matinale de la journée. Et la réponse fût : Keiko ! En faites ce n'était pas si étonnant que ça et j'aurai dû sauter de joie de la voir de si bon matin... Oui, j'aurai pu si je n'avais pas immédiatement croisé ses yeux embués de larmes et complètement dévastés. Encore une fois, mon coeur se serra. C'était la deuxième fois en l'espace de quelques jours que je voyais une de mes Gossips pleurer et il n'existe pas de mots assez fort pour exprimer la peine que ça me fait de les savoir comme ça. Alors, quand elle vînt dans mes bras je l'accueillit sans hésitations. Mais qu'est-ce qui avait bien pû se passer ? Yamashita ou autre chose ? Ca pouvait être tellement de choses au vue de la vie un peu chaotique de l'ex-colombe ces derniers temps... Elle avait fait une bêtise ? Je ne sais pas pourquoi mais la première image qui me vînt en tête était celle du crime passionnel et sans m'en rendre compte j'essayais de me souvenir de comment faire disparaître un corps. Ce qui - on peut le dire - et à la fois ridicule et un peu effrayant. Surtout quand on sait que s'il s'agit de Yamashita, il est aussi mon ami. Etait ? Avec toutes ces histoires de mémoires je ne savais même plus où me situer pour Tomohisa. Un grand mystère, mais je me doutais bien que Keiko n'aurait jamais pû l'assassiner. J'avais divagué toute seule et il fallait que je me reconcentre pour le bien de Keiko. Ainsi, quand elle posa de nouveau son regard sur moi, je compris immédiatement qu'elle allait tout me dire. Me préparant au pire je m'inventais tout un tas de scénarios à toute vitesse au sein de mon esprit quelques peu déboussolé ces derniers temps. Je n'avais encore rien dit, j'étais trop surprise pour ça et j'attendais ma réponse pour enfin exprimer ce que je ressentais. Mais ce qu'elle m'apprit n'était pas sur la liste des scénarios que j'avais imaginé : KOKI ?! Essayant de comprendre, je fermais un instant les yeux avant de les rouvrir. J'essayais d'y voir clair et de penser calmement à tout ça. Reprenant soudain conscience que nous étions toujours sur le palier de mon appartement je la prenait doucement par la main pour l'attirer à l'intérieur.
- "Rentre déjà à l'intérieur qu'on en parle calmement... Calmes-toi, ça va s'arranger..."
Je lui parlais doucement pour qu'elle puisse petit à petit redescendre en pression. l'entraînant jusqu'au canapé où je la laissa s'asseoir, je me dirigeais rapidement vers la bouilloire pour préparer un thé. Il n'y avait rien de tel qu'un bon thé pour remettre les idées en place tout en apaisant les angoisse dès le matin. En versant dans une théière je l'amenait sur la table avec deux tasses et du sucre. Nous servant, je tendis une tasse à mon amie qui me semblait si fragile en lui souriant. puis m'asseyant face à elle, je la regarda droit dans les yeux et lui demanda avec toujours autant de douceur.
- "Bien, maintenant vas-y. Expliques-moi clairement ce qu'il s'est passé parce que là... Je t'avoue que je suis un peu paumée..."
Et c'était vrai, je ne voyais ni le pourquoi, ni le comment. Je ne comprenais pas bien tout ce qu'il se passait mais une chose était sûre : notre monde redevenait un véritable bazars...