The sadness comes from the solitude of the heart.

Je voudrais pouvoir t'oublier, mais seule la mort offre l'oubli, la vie n'a pas cette indulgence.

The sadness comes from the solitude of the heart.

Sous le ciel de la nuit et la pluie battante qui tombait sur les rue de Tokyo, Keiko errait en silence combattant de toutes ses forces son envie de pleurer sans y parvenir. Cette journée avait été la journée de trop, la journée qui lui avait fait prendre conscience que vivre un jour de plus avec Yamashita était impossible. Le voir chaque jours, sans qu’il ne se souvienne jamais d’elle était une torture que la jeune femme ne voulait plus subir. Tous ces souvenirs qui étaient remontée peu à peu en elle durant la journée, n’avait fait que l’enfoncer un peu plus chaque minute dans sa mélancolie. Et bien entendu en rentrant chez elle le soir, Keiko n’avait pu supporter l’amnésie de l’homme qu’elle aime. Sans un mot d’explication, la jeune femme s’était précipitée dehors pour éviter de montrer sa faiblesse une fois de plus à Tomohisa. Pour éviter une fois de plus de lui mentir sur les véritables raisons de ses larmes.

A présent sans but précis et complètement trempé, la jeune femme errait le long des bâtiments en déversant toute sa tristesse qui s’était accumulée au fils des jours. Malheureusement son corps commençait à montrer des signes de faiblesse, l’ancienne gossip s’arrêta donc dans le hall d’un immeuble et se laissa glisser le long du mur. C’est larme rendait sa vision flou et pourtant alors que son regard se posait sur les différents noms de famille présent sur les boites aux lettres, elle crut en reconnaitre un. Était-ce possible qu’inconsciemment elle s’était rendue chez la seule personne qui allait pouvoir faire taire la souffrance de son cœur durant quelque instant ?

Sans vraiment trop y croire, Keiko se redressa alors difficilement et s’enfonça plus profondément dans l’immeuble à la recherche de ce fameux nom de famille. Quelque instant passèrent avant que son corps ne s’arrête de lui-même devant un porte … comme s’il était déjà venu à cette endroit…. Le regard de la jeune femme glissa alors sur le nom présent au-dessus de la sonnette. Et tous en espérant que son regard ne lui jouait pas des tours, l’ancienne colombe pressa fébrilement la sonnette qui fit retentir un son qui vint agresser ses oreilles ….

N’était-elle pas pathétiques, là entrain de pleurer devant une porte espérant de tout cœur qu’il s’agisse bien de la personne à qui elle pensait ? N’était-elle pas pathétique d’essayer de chercher du réconfort auprès des autres au lieu d’affronter ses propres problème ? Au fond cela changerait-il vraiment quelque chose ? Après tous Keiko allait devoir de toute façon affronter le regard de Tomohisa le lendemain…. Un faible soupire s’échappa alors des lèvres de la jeune femme. Au fond, il valait mieux rentrée mais alors qu’elle s’apprêtait à faire demi-tours, la porte s’ouvrit et son regard se posa alors sur la personne qu’elle avait tant espéré voir. Sans attendre et sans aucun mots explication, la jeune femme vint se blotti instinctivement contre le jeune homme et enfui sa tête dans son torse pour essayer de cacher du mieux qu’elle pouvait ses larmes.

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Keiko & Koki •

Encore une dure journée de passée. Enfermé dans son bureau et jonglant entre les cours de la faculté, Koki avait écoulé les trois quarts de son temps à travailler comme un acharné. Il n’avait pas d’autres occupations, pas d’amis motivé à sortir alors autant s’aérer l’esprit dans le boulot. Seulement, il fut hébété par l’intervention de sa secrétaire qui le força à quitter son bureau, rétorquant qu’il devait impérativement se reposer parce que sa tête était effrayante. « A ce point ? » Avait-il répondu en arquant un sourcil, étonné. Mais c’était vrai qu’il dormait mal ces temps-ci, en plus de se tracasser pour un oui ou pour un non, ses blessures restaient vives et lui lançaient toujours au moment où il souhaitait s’évader dans un sommeil profond. Du coup, forcément éjecté, le Joker était rentré à son appartement puis après avoir pris rapidement de quoi dîner, il s’était installé confortablement sur son canapé, un bouquin entre les mains. Mais épuisé et bercé par les gouttes de pluie qui avaient commencé à s’acharner sur la ville, il s’assoupit, son livre posé au-dessus de son visage.

Il ne sut combien de temps il s’était endormi mais la sonnerie de l’entrée le sortit de ses rêves et c’était mollement qu’il se réveilla, ses frottant avec douceur les yeux qu’il tentait vainement d’ouvrir. Traînant les pieds vers la porte, ses doigts toujours contre ses paupières, il enclencha ses doigts sur la poigné qu’il tira d’un geste tout aussi mou.

- Hum ? Fit-il à moitié dans les vapes.

Mais Koki n’obtint aucune réponse et ses yeux s’arrondirent de surprise quand sans rien voir venir, un corps inconnu se blottit contre lui. Etait-il encore en train de rêvé ou était-ce bien la réalité ? Papillonnant des yeux, il détailla enfin la personne qui était venu lui rendre visite et fut étonné d’y reconnaître Keiko qui en plus d’être vraisemblablement mouillé de la tête au pied, pleurait. Avant de faire quoi que ce soit, il lui choya tendrement ses cheveux bruns, se reculant doucement et closant la porte d’entrée pour finalement la guider jusqu’à l’intérieur. Il l’installa sur une chaise dans la cuisine puis déclara qu’il revenait, partant dans la salle de bain et revenant quelques secondes plus tard, une serviette entre les mains.

- Allez, sèche-moi tout ça, Rétorqua Koki d’une voix douce, laissant son pouce essuyer les larmes qui perlaient le long des joues de son amie, Qu’est-ce qui se passe ? Dit-moi tout.

Ne la laissant pas riposter, il lui essuya délicatement ses cheveux avec le drap de bain, ne montrant pas son inquiétude quant à ces pleurs qui ne semblaient pas vouloir s’arrêter.

- Je vais te donner des affaires de rechange et tu vas aller m’enlever tout ça. Je ne veux pas que tu sois malade. Prend une douche aussi, ça te détendra.

Sa main s’entremêla dans la sienne et sans rien ajouter d’autre, Koki la guida dans la salle de bain où il ouvrit le robinet, testant la température adéquat pour la jeune femme. S’échappant dans sa chambre, il prit un haut assez grand à lui et revint auprès d’elle, posant le tout sur les toilettes.

- Voilà, après enfile ça et si tu veux il y a aussi un peignoir derrière la porte. Si tu as besoin de quoi que ce soit je suis là mais avant je préfère que tu te changes.

Il lui embrassa tendrement le front et lui sourit sincèrement afin de la rassurer.

- Ca va aller ma belle, je ne te lâcherais pas. Je t’attend dans le salon.

Sortant de la pièce, il ferma la porte derrière lui puis s’échappa dans la cuisine, préparant quelque chose de rapide à manger pour sa camarade et retourna l’attendre patiemment dans le salon. Il se demandait bien ce qu’il lui arrivait tout à coup et en était très inquiet. Même s’il se doutait que Yamashita n’était probablement pas innocent quant à ce chagrin immense.

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Je voudrais pouvoir t'oublier, mais seule la mort offre l'oubli, la vie n'a pas cette indulgence.

The sadness comes from the solitude of the heart.

Étrangement au moment même où la jeune femme s’était retrouvée dans les bras de Koki, la douleur dans son cœur c’était légèrement apaiser. Malheureusement, ce contacte si rassurant ne dura pas très longtemps car elle se vit rapidement conduire dans la cuisine. En silence, elle s’installa sur la chaise tandis que Koki s’en allait déjà ailleurs. Le regard fixé sur le sol, la jeune femme tentait vainement d’arrêter ses larmes, malheureusement sans succès. Elle s’en voulait une fois encore, de forcer Koki à s’occuper d’elle. Elle s’en voulait d’être dans un tel était pour un homme qui ne se souvient pas d’elle et elle s’en voulait d’être venu chez Koki plutôt que d’aller cher sa meilleur amie. Qu’avait-elle dans la tête en sonnant à cette porte ? Haruka aurait certainement pu la consoler tout aussi bien que Koki….. Mais sa meilleure amie ne pouvait pas lui apporter l’affection qui lui manquait et ça l’ancienne colombe inconsciemment le savait…

Toujours le regard fixé sur le sol, la jeune femme ne répondit rien, et ne réagit pas quand Koki revient à elle, en lui demandant de se sécher. Honnêtement, Keiko n’avait plus la force de rien faire. Elle voulait simplement se laisser aller et continuer de pleurer jusqu’à épuisement. Forte heureusement, le Joker sembla comprendre que c’était peine perdu de demander quelque chose à la jeune femme, et se mit donc à l’essuyer du mieux qu’il pouvait.

- Je vais te donner des affaires de rechange et tu vas aller m’enlever tout ça. Je ne veux pas que tu sois malade. Prend une douche aussi, ça te détendra.

Suite à ces paroles, le regard de Keiko glissa doucement vers sa main qui s’entremêla dans celle de Koki. Pourquoi donc appréciait elle ce geste plus qu’il ne l’aurait fallu ? Cette question tourna en boucle dans son esprit tandis qu’elle se faisait conduire cette fois ci jusqu’à la salle de bain. Peut-être que Koki avait raison, peut être que prendre une douche arriverait à la détendre et à remettre ses idées en place.

Observant l’eau couler, l’attention de Keiko fut cependant détourné lorsqu’elle senti les lèvres de Koki venir se poser contre son front. Incapable de savoir ce qu’il lui avait dit juste avant cela, le regard de la jeune femme vagabonda dans la salle de bain jusqu’à finir par s’arrêter sur un haut de rechange. Cette simple attention la fit alors faible sourire, finalement Koki était bien la meilleur personne pour la faire se sentir mieux.

Enlevant alors ses vêtements complétement trempé, Keiko fini par se glisser sous l’eau chaude de la douche. Peu à peu ses larmes qui prenaient tout d’abord un malin plaisir à se confondre avec l’eau de la douche finirent par s’arrêter de couler. Son cœur lui faisait toujours aussi mal, mais la jeune femme avait finalement réussi à se calmer. Finalement prendre une douche avait été une bonne idée, une tellement bonne idée que la jeune femme aurait souhaité y rester encore un long moment… Malheureusement Koki l’attendait dans le salon et le connaissait il devait certainement être inquiet quant à l’état de l’ancienne gossip.

C’est donc après avoir profitée pendant quelque minute encore des biens faits de l’eau chaude, que Keiko sorti de la douche et enroula une serviette de bain autours d’elle. Son regard se posa alors sur le miroir embué de la salle de bain et dans un geste délicat, elle vint en essuyer une petite partie avec sa main pour pouvoir s’observer. Honnêtement, cela faisait déjà un long moment qu’elle ne se reconnaissait pas en s’observant dans le miroir. Son reflet ne cessait de lui rappeler à quel point elle était devenue une jeune femme pathétique et comme toujours cette vérité la fit soupirer.

Pour éviter de se plonger d’avantage dans sa mélancolie, Keiko ne mit pas bien longtemps avant de détourner son regard du miroir. Elle finit alors par se sécher complètement et enfila le haut que Koki lui avait gentiment prêté avant de sortir de la salle de bain. Instinctivement, elle chercha alors Koki des yeux avant de le trouver dans le salon. Le regard posé sur lui, Keiko senti de nouveau cet étrange sentiment grandir en elle, comme la fois où ils étaient à l’hôpital. Entant normal, elle aurait repoussé ce sentiment au plus profond elle, mais ce soir sa faiblesse voulu que ses instinct et ses envies prennent le dessus.

Sans vraiment comprendre pourquoi, Keiko se dirigea en silence vers Koki et vint une nouvelle fois entourer son corps de ses bras. Elle resta là, un moment sans bouger et fini alors par redresser son visage et plongea son regard dans celui de Koki. Instinctivement un faible sourire se dessina alors sur ses lèvres tandis que l’une de ses mains vint caresser la joue du Joker. Et sans un mot, la jeune femme vint poser ses lèvres sur celle de Koki. Il fallait croire que la jeune femme tenait bien plus à Koki que ce qu’elle ne pensait…. Son mal d’amour allait certainement la pousser à commettre quelque chose d’irréparable mais à cet instant présent, l’envie d’être au prêt du jeune homme était plus forte que tout.

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« Ce n'est pas toi qui disait que la vie était une valse et qu'il fallait danser avec elle ? Il faut être deux pour danser la valse. »

Keiko & Koki •

Assis sur son canapé, Koki triturait ses doigts, détournant de temps à autre ses prunelles vers la porte de la salle de bain, tracassé. Il n’aimait vraiment pas la voir dans cet état à un peu plus à chaque fois, il ne pouvait s’empêcher d’en vouloir à Tomohisa pour être aussi cruel, bien que cela soit inconscient. Le Joker trouvait ça lâche, perdre la mémoire, tout oublier... C’était facile pour lui mais pour la jeune femme à ses côtés, cela était probablement différent. Elle portait tous les souvenirs dans son coeur que lui n’avait plus. C’était tragique de vivre auprès d’une personne qui ne se rappelle plus de nous alors qu’auparavant, elle vous aimait comme une folle.

Entendant la porte claqué, il se pencha un peu en avant pour la voir et sourit doucement en voyant qu’elle l’avait écouté et s’était douchée. Maintenant, il fallait qu’elle mange un peu, qu’elle reprenne des forces et se batte. Le plus important était ici... Néanmoins, le jeune homme ne put dire quoi que ce soit qu’il écarquilla ses yeux de stupéfaction quand son amie vint se blottir subitement contre lui. Lui caressant tendrement sa chevelure brune, il ne la décala pas, comprenant les besoins de la demoiselle et ce désir incessant d’être réconfortée dans les bras d’un autre. Les secondes s’évanouirent doucement puis tandis que leurs regards se joignaient, Koki la fixa avec douceur, ne saisissant pas ce qui était en train de se passer mais subitement des lèvres exquises se posèrent sur les siennes. Son premier geste fut instinctivement d’approfondir le baiser et l’accentuer avec plus de passion, d’affection. Cependant il réalisa bien vite ce qui était en train d’arriver et la recula. C’était mauvais s’il commençait ainsi... Son coeur battait la chamade et un sentiment étrange s’agrandissait en lui alors qu’il ne devrait pas éprouver de tels émotions et encore moins de désir pour son amie. Même si c’était vrai, plusieurs fois il l’avait désiré et le souhait d’aller plus loin que de simples caresses lui avait déjà traversé l’esprit. Keiko était une belle femme, avec beaucoup de charme et lui-même chavirait souvent par cette grâce que dégageait la demoiselle. Il était un homme et ce genre de choses se remarque facilement. Mais il n’avait jamais franchi le cap ni la forcer à le faire parce qu’il savait que leur relation changerait, que ce n’était sûrement ce que voulait son amie et qu’il fallait savoir résister à la tentation, dans toutes les circonstances.

- Eh... Qu’est-ce que tu fais ? Demanda le Karuta d’une voix tendre, Ne laisse pas la tristesse te submerger et faire n’importe quoi.

Sur ses mots il lui adressa un sourire sincère pendant que ses phalanges vinrent caresser sa joue. Il n’avait pas envie qu’elle fasse quelque chose qu’elle puisse regretter même si oui, souvent pour oublier, pour se réconforter, ils se réfugiaient dans les bras de l’autre toutefois, sans savoir pourquoi, Koki ressentait comme l’impression qu’aujourd’hui, c’était différent. Il ouvrit la bouche afin de répliquer mais il se retrouva emprisonner de plus bel par ses lèvres qui le tentaient. C’était mauvais de faire ça... Même s’il se doutait que c’était une manière comme une autre de la jeune femme de clôturer toute once de conversation, s’ils continuaient ainsi, ce ne serait pas de simples baisers et lui aurait du mal à se retenir... Pourtant sa main s’éparpilla dans les cheveux de Keiko avant d’aller se poser aisément contre sa nuque tandis qu’ils s’embrassaient plus langoureusement. Soupirant d’aise le Joker glissa son autre main derrière sa taille et la rapprocha de lui avec délicatesse sans jamais se détacher de cette bouche délicieuse. Son coeur palpitait, la température sous sa peau se réchauffait et chacun des gestes de la jeune femme le fit frissonner, sensible à ces ongles qui en chatouillaient chaque parcelle.

Dans une des plus grandes délicatesses, il l’allongea sur le canapé et presque incontrôlable, ses lèvres quittèrent ce visage si somptueux pour aller se nicher au creux de son cou et l’embrasser mielleusement. Réalisant, le Joker arrondit discrètement ses pupilles et se redressa, noyant son regard dans le sien.

- Attend... Tu es sûr ? Je veux dire... Je ne sais pas si c’est la solution et puis.. Je...

Mais la lueur qui se traduisait dans les prunelles de son amie voulait tellement en dire que Koki fut incapable d’échapper un mot de plus. Il ne devait plus parler, plus dire quoi que ce soit parce que c’était inutile et que Keiko n’avouerait rien, que là, en ce moment précis, ce qu’elle recherchait c’était de l’affection, des caresses et oublier sans qu’on ne lui pose de questions.

- Je ne veux pas que tu regrettes, Déclara-t-il dans un chuchotement avant de s’emparer de ses lèvres et de laisser le plaisir à leurs langues d’aller valser ensemble dans une danse des plus remarquables.

Ses phalanges vagabondèrent sur le haut de la jeune femme, le lui soulevant légèrement avant qu’à nouveau, le Joker ne se rende compte de quelque chose. La chambre serait plus agréable. Alors, en silence, il se leva, la tirant vers lui, l’embrassant fougueusement avant de l’emmener dans la pièce désirée. sans se séparer de ses lèvres, il obligea son amie à se laisser tomber sur le lit derrière elle puis la domina de toute sa carrure, reprenant là où il s’était arrêté quelques temps plus tôt. Ses mains se perdirent sur sa peau si douce puis dans la continuité de ses gestes, il lui retira son haut qu’il fit tomber au sol près de lui. Ses lèvres s’unirent aux siennes avant de descendre plus bas et de baiser suavement son cou et ses épaules pendant que ses doigts découvraient ce corps si parfait qu’ils caressaient. Non, ce n’était pas la solution mais à présent, entièrement déconnectés, ils ne reculeraient plus. Ils étaient tombés dans la plus cruel des tentations : Celle du désir et de la passion.

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Très vite le baiser s’approfondi, renforçant cette envie de commettre l’irréparable avec Koki. Sa main poser sur la joue du Karuta glissa alors sensuellement dans sa nuque renforçant d’avantage le contacte. Mais alors que Keiko s’apprêtait à aller plus loin , attrapant le haut du jeune homme de son autre main , elle se fit repousser. Posant alors son regard rempli d’incompréhension sur Koki, la jeune femme s’avait déjà ce qui allait suivre.

- Eh... Qu’est-ce que tu fais ? Demanda le Karuta d’une voix tendre, Ne laisse pas la tristesse te submerger et faire n’importe quoi.

Keiko ne répondit rien, elle se contenta d’observer Koki tendrement tout en savourant les caresses sur sa joue. Elle n’avait pas envie de discuter, elle n’avait pas envie de laisser sa conscience reprendre le dessus sur toute ses autres émotions. Voilà pourquoi quand le joker rouvrit la bouche, Keiko en profita pour poser une nouvelle fois ses lèvres contre le siennes. Il ne devait pas parler, il ne devait pas essayer de faire prendre conscience à Keiko que tout ceci n’était pas bien car elle le savait déjà. Là en cette instant présence, elle avait simplement envie de succomber à la tentions. Et visiblement, c’était également le cas pour Koki, car il ne tarda pas une nouvelle fois à approfondir le baiser plus langoureusement cette fois ci.

Keiko se laissa alors rapprocher d’avantage de ce corps qui lui faisait envie. Elle glissa l’une de ses mains dans le dos de Koki, sous sont haut, et le parcourra avec avidité tandis que son autre main vint se nicher dans sa chevelure.

Très vite, elle se laissa emporter sur le canapé non loin d’elle et soupira d’aise lorsque les lèvres de Koki s’aventurèrent sur son cou. Instinctivement, Keiko pencha alors légèrement la tête sur le côté pour donner un meilleur accès au jeune homme. Malheureusement, Koki s’arrêta une nouvelle fois probablement rattrapé par sa conscience.

- Attend... Tu es sûr ? Je veux dire... Je ne sais pas si c’est la solution et puis.. Je...

Keiko ne l’avait pas interrompu, du moins pas avec des mots. Cependant, son regard traduisait le fond de sa pensée. Elle voulait continuer et tempi pour les conséquences.

- Je ne veux pas que tu regrettes.

Il est évident qu’elle allait regretter, que par sa faute son amitié avec Koki ne serait plus jamais pareille. Mais les remords, en cette instant précis était laissé de cotée car déjà le jeune homme vint reprendre ses lèvres avec plus d’avidité encore. Savourant le jeu que leur langue entreprenait, la jeune femme se laissa entrainer ailleurs, sans vraiment le remarquer, trop prit par la passion dévorante qui gagnait tout son corps.

Arrivée dans la chambre, elle quitta quelque instant les lèvres du Joker pour se laisser tomber sur le lit présent derrière elle et admira la carrure imposante de Koki qui la dominait à présent. Cependant, cette admiration ne dura pas bien longtemps car déjà leurs langues reprirent leur jeu. Ses mains se perdirent une nouvelle fois sous le haut du joker tandis qu’un nouveau soupire d’aise traversa ses lèvres lorsque Koki vint s’attaquer une nouvelle fois à son cou.

Bien vite, elle se retrouva en sous-vêtement et savoura les caresses de Koki sur sa peau nue qui fit grimper encore un peu plus la température de son corps. Emporté par la tentation, la jeune femme inversa soudain les rôles et plaça ses jambes de part et d’autre du corps du Joker avant de dévorer avec envie et passion le cou du jeune homme. Ses mains, quant à elles, jouèrent quelque instant avec le haut de Koki et finirent par le lui enlever, l’envoyant valser à travers la pièce. Les lèvres de la jeune femme descendirent alors plus bas, embrassant chaque parcelle du torse du jeune homme tandis que ses mains firent rejoindre le pantalon de Koki, le haut précédemment enlevé. Descendant ses lèvres toujours plus bas, la jeune femme s’arrêta finalement à la limite du boxer et embrassa avec passion cette zone pendant que ses mains caressait quant à elle les cuisses de Koki. A présent, hors de question de faire marche arrière.

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« Identifier le bonheur quand il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras... et le garder. C'est l'intelligence du coeur. L'intelligence sans celle du coeur ce n'est que de la logique et ce n'est pas grand chose. »

Keiko & Koki •

La tension était à son comble. La chaleur dans la pièce était intense, presque étouffante. Leurs corps si proches l’un de l’autre, se chevauchant à peine tandis qu’ils échangeaient des baisers enflammés. Koki s’y perdait et avait désormais oublié ses bonnes résolutions d’il y a quelques instants. Keiko ayant inversé les rôles, il pouvait à présent observé avec plus d’intérêt ce corps si tentateur qui se pavanait juste sous ses yeux. Vraiment, cette femme était parfaite. Des formes parfaites. Un visage parfait. Tout était parfait que l’envie de lui retirer rapidement le reste de ses vêtements lui traversait l’esprit. Ses caresses et ses baisers étaient doux et sensuels qu’il en frissonna tant c’était exquis. Ses mains s’emparèrent de son visage, obligeant sa partenaire à revenir l’embrasser et partageait un nouvel échange empli d’avidité. Ses phalanges s’abandonnèrent au sein de sa chevelure avant de descendre lentement câliner sa nuque pour aller enfin lui dégrafer les barrettes de son soutien gorge. Les pupilles brillantes d’admiration et de plaisir, le Karuta laissa à ses doigts la joie d’aller toucher ces seins qui n’attendaient qu’à être choyés. A nouveau, il bascula la demoiselle en-dessous de lui et encombra la poitrine de celle-ci de baisers papillons avant de se saisir charnellement de la peau de son cou et d’y laisser une jolie marque. Ses mains continuèrent de vagabonder sur le corps de la jeune femme, la caressant avec passion et sensualité pour finalement lui retirer le dernier vêtement qu’il lui restait. Le sourire aux lèvres après cette constatation, Koki revint prendre possession de ses lèvres, mêlant sa langue avec la sienne dans un baiser des plus endiablés.

Ils continuèrent ainsi jusqu’à se retrouver tous les deux, complètement nus. Ils ne cessèrent ni leurs caresses ni leurs baisers jusqu’à ce qu’ensemble ils s’unirent enfin, suivant le rythme du corps de l’autre en même temps. Le Joker ne calculait plus rien hormis cette belle femme avec qui il donnait et prenait beaucoup de plaisir. C’était intense. Plus qu’intense. Ses bras tremblaient tant c’était excitant et qu’il en désirait plus, toujours plus. L’embrassant une dernière fois pendant qu’un sentiment de plénitude le parcourait peu à peu, il se laissa doucement tomber contre la peau douce de la jeune femme. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas autant dépensé et pris autant de plaisir. Il attendit de reprendre convenablement sa respiration pour enfin se glisser sur le côté et contempler l’agréable compagnie qui se tenait à sa droite. Il les recouvrit du draps puis sans la lâcher des yeux, il entremêla ses phalanges dans ses cheveux bruns, lui adressant un éclat tendre et somptueux.

- Comment tu te sens ? Chuchota-t-il d’une voix chaleureuse.

Certes, ils regretteraient peut-être le jour suivant - lui comme Keiko - néanmoins pour le moment, Koki refusait d’y penser. Le moment avait été trop beau et fantastique pour s’en plaindre maintenant.

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