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 A la vie à la mort

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SAWAJIRI Erika
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SAWAJIRI Erika
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MessageSujet: A la vie à la mort A la vie à la mort IRbgyMvMar 14 Jan - 17:40




A la vie à la mort

Aujourd’hui, j’étais un peu plus calme. Même si je tournais en rond chez moi, je commençais à y voir plus clair. En fait, non, je n’y voyais pas plus clair. Disons plutôt que je me faisais une raison. Pardon, je rectifie, je tentais de me faire croire que je me faisais une raison. Ryo était parti. Premier choc. Ryo s’était fiancé à Kumi. Deuxième énorme choc. J’avais eu envie d’appeler Kumi pour l’insulter, histoire de me défouler. Mais je m’étais abstenue. Pourquoi ? Un, ce n’était pas mon genre. Deux, je continuais, malgré moi, de considérer Kumi comme une amie. Du coup, je n’arrivais pas à attraper mon téléphone et composer son numéro. Mais la personne à qui j’en voulais le plus : c’était moi ! Je m’écroulais sur le canapé, comme soudainement alourdie par cette révélation. Je m’en voulais de ne pas m’être rendu plus compte de la lassitude de Ryo. J’étais idiote et je ne me le pardonnerais pas de si tôt. Mais même si j’essayais de creuser, je ne voyais toujours pas les signes. Ça allait très bien, jusqu’à notre dispute.

Je frottais ma tête avec mes mains, décidant de penser à autre chose. Il était temps que j’aille de l’avant et que je profite de ma nouvelle vie de célibataire. Youpi ! Je n’allais pas pleurer sur mon sort encore longtemps. Comme pour me convaincre, je me redressais pour finalement me relever du canapé. Une fois debout, les mains sur les hanches, j’examinais mon appartement. Pour commencer ma nouvelle vie, j’attaquerais le ménage. Peut-être que je ferais un peu de décoration, pour partir d’un nouveau pied. J’acquiesçais pour moi-même et fonça dans mon cagibi pour sortir mon balai. Passant devant ma commande, je branchais mon MP3 et augmenta le son. J’allais sur une de mes playlist qui ne me ferait pas déprimer et c’était partie. Je commençais par les chambres, avant d’attaquer la salle, de bain, les couloirs et les autres pièces. Au début, pas franchement motivée, je me contentais de passer simplement mon balai. Puis, le son d’une de mes musiques préférées résonna dans mon appartement, ce qui me mit plus du cœur à l’ouvrage. Finalement, je me joignis au chanteur et entama le refrain, que je connaissais par cœur. Qui a dit que le ménage était une activité ennuyeuse ? Moi, le ménage ça me faisait du bien. Quand j’étais en colère ou que j’avais des idées noires, je m’activais et ça allait mieux.

Mon appartement était presque nickel. Il ne manquait qu’un peu de poussière sur les meubles. Mais avant ça, je vidais les poubelles et descendis avec mon énorme sac plastique. Je n’avais que 4 étages descendre. Je n’avais pas donc pas à me plaindre. Attrapant le sac à bout de bras pour avoir meilleure prise, je dévalais les marches pour me retrouver au local poubelle. Il était mal situé d’ailleurs. Il était à l’extérieur de l’immeuble, ce qui était chiant quand il faisait froid ou qu’il pleuvait à verse. En plus de ça, ce local m’a toujours fait flipper. Il n’avait rien de rassurant et même si je me défendais d’être une petite nature, j’avoue faire toujours extrêmement attention lorsque j’allais là-bas, toute seule. Après avoir balancé le sac dans la poubelle respective, je frottais mes mains tout en poussant la porte avec mon pied. Ah, la sensation du travail bien fait – même si je n’avais pas tout à fait fini.

Je cherchais les clés de l’immeuble dans la poche de mon jean, lorsque je tomba nez à nez avec un homme. Nez à nez, c’était littéral. J’ai failli lui tomber vraiment dessus. Mais à la dernière minute, j’avais relevé la tête, sentant comme une présence. J’allais m’excuser, mais en levant la tête pour voir le visage de cet homme, je restais soudainement bouche bée, les yeux grands ouverts. Je n’en revenais pas. Que faisait-il ici ? Cela faisait plusieurs années que je n’avais eu aucun signe de vie de lui et j’étais vraiment très inquiète. Ma surprise passée, je m’empressais de lui sauter au cou, exclamant ma joie de le revoir enfin.

- Tomo-chan !!!! Tu m’as trop manqué !

J’avais mille et une questions. Je ne savais pas ce qu’il était devenu. Il avait tout simplement fait silence radio. J’étais morte d’inquiétude ; j’avais essayé de le chercher mais par où commencer ? J’avais cherché dans les lieux dont j’avais la connaissance, dont nous n’étions que deux à connaitre l’existence de ces lieux. Sans succès. En fait, si. Quelques rares fois, on m’avait annoncé qu’il y avait bien eu quelqu’un qui ressemblait à la description que j’en avais faite. Mais il ne restait jamais longtemps ; il me filait entre les doigts. Après, je m’étais dit qu’il n’avait pas envie qu’on le retrouve. Peut-être qu’il était en cavale. Si jamais je tentais de le retrouver, je risquais de le mettre en danger. Alors je décida, un jour, d’arrêter véritablement toutes mes recherches. Je refermais le chapitre « Tomohisa Yamashita », la mort dans l’âme. Il était mon meilleur ami, le seul qui me connaisse autant que moi, si ce n’était mieux. Je ne lâchais pas, j’avais trop peur qu’il s’enfuit. Je pleurais presque. J’avais les larmes aux yeux, terriblement soulagée de le revoir.

- Tu vas bien ? Tu veux monter ?

Je me détacha lentement, mais lui attrapa tout de même le bras. Ça faisait tellement longtemps, je ne voulais pas qu’il reparte. En plus de ça, j’avais vraiment besoin de lui, en ce moment.

© charney


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MessageSujet: Re: A la vie à la mort A la vie à la mort IRbgyMvVen 24 Jan - 21:52




Tomo & Eri

" A la vie, à la mort! ♥ "


Voilà cinq ans que j'avais quitté mon pays natal. Après tout ce qu'il s'était passé je savais ce qui m'attendais, le sacrifice ultime quoi. Dire non à un nettoyeur, grave erreur de ma part mais cela faisait déjà deux fois que je perdais Keiko, il fallait que je lui prouve que j'étais digne d'elle, il fallait que je fasse des efforts, que j'arrête de lui mentir et qu'elle fasse partie intégrale de ma vie. Seulement j'avais déjà impliqué trop de personnes auxquelles je tenais là dedans, Erika en majeure partie. Elle savait qui j'étais et je n'avais pas besoin de jouer un double jeu avec elle, c'est l'une des choses que j'adorais avec elle... On se connaissait tellement bien.

J'étais revenue au Japon depuis quelques jours, logeant à l'hotel afin de rester discret, j'avais pu durant ces cinq années visiter le monde un peu. Visiter la France en majeure partie, rester un an aux U.S.A afin de pouvoir trouver des solutions pour annoncer à Keiko mon départ définitif..Enfin peut-être m'en voulait-elle d'avoir disparu de la circulation du jour au lendemain sans explications, mais si il y avait une chose que je souhaitais faire avant de mourir c'était de voyager mondialement et cela était dans mes projets futurs avec Keiko, mais en vue de la situation, je ne pouvais pas la faire vivre clandestinement toute sa vie. Et qui me dit qu'elle aurait voulu quitter le Japon?

Ce soir était mon dernier soir au Japon, alors je marchais tranquillement dans les rues, bousculant au passage toutes les personnes que je croisais et je pensais...Je pensais à la façon dont j'allais dire au revoir à Keiko, j'avais déjà anticipé en écrivant une lettre mais elle méritait peut être un adieu plus digne que cela. Dans ces cas là, à chaque doute que j'avais envers Keiko, je savais que je pouvais compter sur Erika, elle était bonne conseillère et pour ce qui était de la gente féminine, elle m'aidait à comprendre. Jetant un coup d'oeil à l'endroit où je me trouvais et je vis que je n'étais pas loin de chez Erika.. De toute façon je comptais lui dire au revoir également, autant qu'elle soit la premiere. Je savais que ca allait être extrêmement difficile, mais elle comprendrait vite.

Je montais mollement les escaliers de l'immeuble et resta un moment devant la porte d'entrée, sans frapper, figé en réfléchissant à ce que je pouvais dire. Alors je levais ma main afin de frapper à la porte quand je me ravisa et me retourna afin de quitter l'immeuble. Seulement quelqu'un me rentrant dedans, me retenant au mur pour ne pas tomber. J'ouvris les yeux et vit de long cheveux bruns et ce parfum que je reconnu de suite... Voilà celle que j'attendais. Je la vis me sauter dans les bras, bouche bée en disant que je lui avait manqué. Alors je la receptionnais dans mes bras en la serrant longuement, elle aussi m'avait manqué d'ailleurs je lui soufflais doucement, j'entendais dans sa voix qu'elle était émue et quand elle me garda contre elle tout en me demandant si j'allais bien et si je souhaitais rentrer, je la décollais légèrement de moi en gardant sa main dans la mienne et je lui souris faiblement.

- Oui, il faut qu'on parle c'est important et je n'ai pas beaucoup de temps, mais avant cela, je dois vraiment te parler...

Avant d'entrer chez elle, j'arrangeai doucement ses cheveux légèrement défaits puis j'accentuais mon sourire envers elle.

- Je vois que tu te portes bien, je suis vraiment désolé d'être partie comme un voleur mais c'était necessaire... Je sais que toi tu comprendras. Mais avant que l'on parle.... Dis-je en pivotant vers sa porte en lui proposant mon bras pour l'escorter. j'aimerai savoir ce que tu es devenue depuis ces cinq années...


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MessageSujet: Re: A la vie à la mort A la vie à la mort IRbgyMvLun 24 Fév - 10:42




A la vie à la mort

Il avait l’air tellement épuisé. Je me demandais où il avait bien pu passer durant toutes ces années, j’avais réellement envie de le lui demander. Mais je le connaissais, il m’aurait balancé une réponse bidon, du style « oh tu sais, ici et là », tout ça pour esquiver ma question. Parce qu’il savait que cette simple question en demandait beaucoup. Je m’étais habituée à ce type de communication et je dois dire qu’avec lui, ça m’allait très bien. Par moment, on n’avait pas besoin de mots pour se comprendre. Ça devait être ça, une relation entre meilleurs amis. Pendant longtemps, je lui en avais voulu d’être parti sans rien me dire, sans même me donner un signe de vie. Je me doutais que la situation devait être très dangereuse, parce qu’il refusait de prendre la place qui aurait dû lui revenir. J’étais d’ailleurs très étonnée qu’aucun membre de sa famille ne soit venu me rendre une petite « visite de courtoisie » pour tenter de savoir où est-ce que leur futur chef se cachait. J’avais été en colère, j’avais été vexée. Après tout, j’étais sa meilleure amie, son amie d’enfance, j’estimais avoir un certain « privilège » par rapport aux autres. Mais Tomohisa ne m’avait adressé aucun signe et il n’était jamais venu me voir. Avec le temps, je m’y suis faite. S’il ne donnait pas de nouvelles, c’était pour se protéger et sans doute pour me protéger moi aussi. C’était sans doute mieux ainsi. Peu à peu, le manque avait été comblé. Mais depuis le départ de Ryo, le manque avait de nouveau creusé un trou béant dans mon cœur et Tomohisa me manquait plus que n’importe qui. C’est dans ce genre de situation qu’on a besoin de son meilleur ami. Mais maintenant qu’il était là, plus rien n’avait d’importance. Il était là et c’était tout ce qui comptait.

- D’accord.
- Je vois que tu te portes bien, je suis vraiment désolé d'être partie comme un voleur mais c'était necessaire... Je sais que toi tu comprendras. Mais avant que l'on parle.... j'aimerai savoir ce que tu es devenue depuis ces cinq années...
- Ah, tu ne vas pas être déçue !

J’attrapais son bras et nous rentrâmes dans l’immeuble. Le silence s’installa tandis qu’on montait les marches. Je me demandais si on nous suivait à l’heure actuelle. Mais si Tomohisa avait fait tout ce chemin, cela voulait sans doute dire qu’il n’y avait rien à craindre. Mais je n’étais pas tranquille jusqu’à ce que je ferme à clé la porte de mon appartement. Il ne l’avait encore jamais vu, comme il était parti avant que je sois diplômée. En fait, il avait presque 6 ans à rattraper et sans me vanter, il s’en était passé des choses dans ma vie pendant ce temps-là. Je lui montrais le salon pour qu’il puisse s’assoir et lui demanda s’il désirait boire quelque chose, avant d’installer le tout sur la table. Je m’assis à côté de lui et, l’air songeuse, je pianotais mon genou, cherchant par quoi commencer.

- Hum, voyons voir. J’ai eu mon diplôme ! Je vivais ici avec Ryo, mais on n’est plus ensemble aujourd’hui. Je préférais ne pas m’épancher tout de suite sur mes déboires amoureux, surtout que lui était toujours amoureux de Keiko, j’en restais persuadée. J’ai un super travail à la Tokyo no Manoko, en temps que journaliste. J’adore ce que je fais ! Mais le plus important …

Je me levais pour aller chercher un cadre, à l’autre bout de la pièce avant de le tendre à Tomohisa, une fois revenue vers lui. J’affichais un large sourire, très fière.

- C’est ma magnifique princesse : Megumi. Elle a trois ans et tu ne peux pas savoir à quel point je l’adore. C’est dommage que tu n’aies pas été là pour la voir grandir.

« Et que tu ne seras toujours pas là » avais-je envie d’ajouter. Je me doutais bien que Tomohisa n’était pas revenu pour s’installer à Tokyo. Il allait repartir. Ça me rendait encore plus triste que la première fois où il était parti. Mais je continuais de fixer la photo que tenait Tomohisa entre les mains. Si j’étais très heureuse et fière de mon parcours professionnelle, j’étais hyper fière de ma fille. Je ne pensais pas en être capable, aussi jeune. Mais finalement, elle grandissait plutôt bien, je trouve.

© charney


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MessageSujet: Re: A la vie à la mort A la vie à la mort IRbgyMv

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