Soirée du nouvel an: Le Gala de Monsieur le Maire

Des paillettes, des paillettes, des paillettes !

Un décor des plus somptueux, rassemblant tout le bon goût des meilleurs décorateur de la capital. Les petits plats dans les grands, un énorme buffet à disposition et du champagne à perte de vue. Quelques invités sont déjà là, leurs plus beaux vêtements pour l'occasion, un verre à la main. Ils sourient, rient, dansent. L'atmosphère est détendue, peut-être même trop, connaissant les mœurs de cette ville qui ne possède aucune limite. La salle du gala et faite de vitre qui laisse voir la ville de Tokyo incroyablement calme pour l'occasion. Certains curieux ont le nez collé contre, tentant d'apercevoir quelque chose de croustillant. C'est bien connu, la vie privée n'existe pas et tout vos faits et gestes seront notés ce soir. Tentez l'irréprochable. Mais est-ce vraiment ce que vous voulez ?

Le maire est là aussi. Il a enfilé son costume de grand créateur pour l'occasion et sourit à s'en décrocher la mâchoire à qui veut bien le voir. C'était sa soirée et il fera de son mieux pour convaincre toute personne ici présente que c'est pour lui qu'il faudra voter aux prochaines élections. Après tout, tout ça n'est pas gratuit. Il comptait bien sur ce beau monde pour voter pour lui. Avançant vers l'estrade qu'il avait mis à sa disposition, il grimpa avec grâce à son sommet, toussotant pour attirer l'attention.

- Mes chers invités, merci d'être venu ce soir ! Terminons cette année ensemble et commençons la prochaine avec joie. Amusez-vous, passez une soirée merveilleuse ! J'ai humblement tenté d'en faire une parfaite soirée de réveillon pour tous, j'espère avoir été à la hauteur.

Tomohiro Nagase se courba avec humilité vers l'avant, gardant tout son sérieux et attendant les petits remerciements et applaudissements. Après tout, n'était-ce pas mérité après tout ce beau travail ?

- Eh bien mes amis, que la fête commence !

Il leva les bras et automatiquement, l'orchestre reprit, lançant une chanson entraînante. Autant y aller fort et les entraîner dans le cœur de la fête sans attendre. Nul doute, cette soirée sera parfaite. Il y avait tout son cœur, toute son âme. Tout son argent. Il ne pouvait pas perdre. Un hochement de tête vers sa femme, il regarda ses invités se lancer dans la fête, satisfait. C'était partit.

La meilleure soirée de ma vie. Vraiment. Je sais que tout fout le camp en cette période, que cela soit sentimentalement ou moralement, alors je n’ai pas vraiment envie de venir à cette soirée. En plus, Ai et moi on ne se parle plus depuis un moment… C’est stupide et je ne sais même plus pourquoi. Les mains dans les poches, j’arrive donc au gala auquel j’ai été convié. Je sais que beaucoup de mes collègues seront là et, franchement, c’est la seule raison pour laquelle je suis encore sobre à cette heure. Silencieux, je déambule dans la foule et, quand le maitre de cérémonie prend la parole pour nous remercier de notre venue – la bonne blague – je grommelle en enfonçant mes mains dans le fond de mes poches, les yeux fermés. Je vous en donnerai moi, des bonnes soirées. J’aurais encore préféré rester chez moi avec un paquet de clopes et une bouteille...

Je cherche dans la foule si je vois quelqu’un que je connais, mais pour l’instant je ne vois personne à l’horizon. Oh et puis au final, je n’ai pas envie de discuter… Je bougonne, n’importe qui peut le remarquer, mais je suis de plutôt mauvaise humeur depuis que je me suis disputé avec Ai… C’est malheureux, mais je n’arrive pas à tout comprendre et j’ai l’impression de ne pas être capable de la protéger… j’ai l’impression d’être un imbécile… Pour cette raison, quand quelqu’un passe près de moi avec un plateau chargé de verres, comme dans tous les galas -ou presque-, je saisis l’un de ceux-ci et le porte à mes lèvres. Je ferme les yeux en buvant une bonne gorgée de mon verre.

Je me suis disputé avec elle pour une raison aussi stupide que celle-là : l’alcool et mon comportement envers elle quand je n’en ai pas bu une goutte… Mais il faut me comprendre : je ne suis pas moi-même quand j’ai bu et, quand ce n’est pas le cas,… non plus. Je ne suis plus capable de lui parler, de l’approcher normalement, car j’ai peur de la briser au moindre toucher… À Noël, tout était parti en vrille à cause de ça. Je n’avais pas pu lui parler, pas osé l’approcher et, au final, je pense sérieusement qu’elle regrette cette soirée… Tout comme son retour, peut-être…

Je ferme les yeux pendant quelques secondes et, sans aller m’asseoir, je m’arrête à un endroit de la pièce où je ne gêne pas trop le passage. Je me demande un peu qui viendra aujourd’hui, mais ce n’est pas vraiment important…

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I hope I'm the sexiest ..

Sans trop de problème, Ryo trouva un endroit où garer sa voiture. C'était quasiment devant la salle, au moins, ça ne posera pas trop de problème pour la retrouver. Il enleva le contacte et se tourna vers Kumiko, lui souriant. Au début, il n'avait pas été très motivé pour venir. Mais de toute façon, qu'est ce qu'il aurait bien pu faire d'autre ? Cette soirée festive s'était donc transformé en vitrine sur sa vie privée, une sortie officielle de couple. D'ailleurs, on pouvait dire qu'ils avaient mis du cœur à l'ouvrage. Pour l'occasion, elle s'était amusée à leur créer des tenues qui leur donnait de sortir tout droit d'un film. Beaux comme des dieux. Si son costume restait classe mais relativement sobre, à sa demande, sa robe était vraiment éblouissante. Et il devait admettre qu'elle lui allait magnifiquement bien et qu'elle avait peut-être ce don pour mettre parfaitement en valeur ce qu'elle portait.

Quittant le véhicules, il lui tendit son bras pour se rendre jusque dans la grande pièce où se déroulait le gala. Ils avaient ce drôle de sourire de façade, peut-être un peu trop commercial ? Ils devaient avoir l'air d'être ce genre de couple fou amoureux qui respire le bonheur. Des fiancés tout excités à l'idée de finir leur vie ensemble. Ce n'était pas le cas, mais personne n'avait besoin de le savoir. Erika sera là ce soir aussi. Elle lui en avait parlé. Il n'en était pas particulièrement ravi, quelque part, ça le dérangeait un peu. Surtout depuis leur petite confrontation. Mais ce soir, il ne devait pas penser à ça.
Le vénéré maire de Tokyo s'avança et Ryo leva son regard vers lui, l'écoutant distraitement. Il savait très bien qu'il ne faisait pas ça dans le seul but de les aider à passer une « bonne soirée ». Sa fausse humilité le fit clairement rire, et il attendit qu'il eut totalement terminé pour se pencher vers Kumi.

-Franchement, il est sacrément hypocrite ce type. On aurait mieux fait d'aller traîner ailleurs qu'ici !

D'ailleurs, ce mauvais point valait bien un petit verre. Prenant sa main, il l'attira jusqu'au buffet où des serveurs servaient des verres de champagne. Il en attrapa un qu'il lui donna, puis un autre pour lui. L'air taquin, il trinqua alors qu'il n'y avait pas grand-chose à célébrer. Leur mariage à venir ? C'était moyen comme prétexte. Il doutait fort qu'elle soit folle d'impatience de s’appeler Nishikido,comme il considérait que ce n'était pas elle qu'il voudrait voir porter ce nom. Mais la vie était ainsi. De toute manière, ça n'y changera plus rien maintenant.

-Ah d'ailleurs, si je peux me permettre – je me permets – elle te va à la perfection dans cette robe. Ça sera difficile de trouver plus sexy que toi ce soir.

Ryo accentua son sourire, tout en la détaillant de haut en bas. C'était sérieux, ça lui allait vraiment bien. Ça lui servait aussi pour détendre l'atmosphère. Il avait toujours l'impression que Kumiko était extrêmement tendu, surtout quand ils étaient aussi exposés aux autres. Buvant une gorgée de champagne, il s'approcha d'elle pour arranger un peu sa robe. Ceci étant fait, il attrapa furtivement une mèche de ses cheveux, regardant un peu autour de lui. Pour l'instant il ne voyait personne de sa connaissance. Les autres directeurs devaient être ici également, mais il n'avait pas eu l'honneur d'en apercevoir un seul. Plus tard peut-être ?

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❝Ai x Otsuka

♡ Le gala de Monsieur le Maire

Ai avait entendu parler du gala organisé par le maire de la ville. Cela se passait le 31 décembre au soir et cette année, occasionnellement, elle n'avait rien prévu. Après tout elle voulait eviter que la soirée de noel se reproduise, d'ailleurs depuis ce jour là, la jeune femme avait tout fait pour éviter son petit ami, si elle pouvait encore l'appeler ainsi.

Marchant à travers les rues commerçantes, la jeune Otsuka avait pensé toute l'après midi à sa situation sentimentale actuelle. Sa conclusion? Comment celle-ci pourrait s'empirer d'avantage? Elle était fatiguée de tout ceci, et toutes les peurs qu'elle essayait d'enfouir au fond d'elle depuis son retour ne l'aidait pas à mieux gêrer la situation. Dans sa tête tout devenait clair...Elle était en train de le perdre, ou l'avait-elle déjà perdu?

Il était presque l'heure de se rendre à se fameux gala, alors face à sa coiffeuse, Ai admirait sa coiffure et sa tenue. Elle s'ajouta une légère touche de maquillage quand elle vit dans l'angle de son miroir les photos de son couple. Un moment figée à les regarder, elle tenait son rouge à lèvre d'une main et continuait de fixer celles ci, quand l'une d'elle se décrocha et tomba au sol. Etrangement, elle continuait de la regarder tomber au sol sans même prendre la peine de la ramasser, c'est alors qu'un soupir s'échappa de ses lèvres et qu'elle quitta sa chambre. Descendant les escaliers de sa maison familiale, elle vit sa mère la regardait, toute émue.

-Tu es toute belle ma fille, Shigeaki passe te chercher?

Un moment, Ai baissa les yeux et afficha un sourire peiné aussitôt comme pour rassurer sa mère.

- Non, désolé maman, ce soir je vais à la soirée toute seule... Bonne soirée.

La veste sur le dos, son sac à main à l'épaule, la jeune psychologue marchait paisiblement dans la rue en direction de l'endroit convenu. Plusieurs voitures de luxes passsèrent à coté d'Ai, peut être que dans l'une d'elle se trouvait Shigeaki? Elle savait qu'il serait présent ce soir, mais l'intention de vouloir lui parler n'était pas présente. Elle arriva donc devant le batiment après plusieurs minutes de marche et gravie les escaliers seule, saluant les vigiles à l'entrée. Déposant sa veste et son sac aux vestiaires, la jeune femme entra timidement dans la salle, voyant plusieurs personnes qu'elle avait seulement connu à l'époque de cette bonne vieille T.U.

Elle avançait timidement dans sa robe blanche et se faufila dans la foule avant de voir celui qu'elle ne souhaitait pas croiser, du moins dans cet état. Elle plongea longuement son regard dans le sien, surprise, puis se contenta de lui accorder un léger signe de tête avant de baisser les yeux et de partir à l'autre bout du buffet, saluant au passage plusieurs personnes qui la reconnu et qui lui demandait ce qu'elle était devenu durant ces cinq années, ce qui mis légèrement la jeune femme dans l'embarras.

❝ citation. ❞

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Honnêtement Keiko se demandait ce qu’il lui était passé par la tête d’avoir accepté cette invitation. Après tout, il y a bien longtemps que la jeune femme n’avait pas assisté à un gala. Sans compter que cette fois ci elle était venue seule et que personne ne l’attendait à cette soirée. Malgré cela, l’ancienne gossip avait prit soin d'enfiler une magnifique robe et c’était persuadé que cette soirée allait peut être pouvoir être amusante et qu’avec un peu de chance, elle allait lui changer les idées. Malheureusement, plus la jeune femme regardait les personnes entrer dans la pièce où se tenait la réception, plus elle pensait qu’elle aurait finalement mieux fait de rester chez elle.

Dans un profond soupire, la demoiselle attrapa alors un verre de champagne qui passait à sa hauteur sur le plateau du serveur et vint se positionner dans un coin de la pièce où elle allait pouvoir avoir une vue parfaite sur tout ce qui allait se passer. Car elle en était certaine même si la soirée allait être des plus calme pour elle, ce ne serait certainement pas le cas de tout le monde.

Cherchant donc du regard une personne qu’elle était susceptible de connaitre, l’attention de l’ancienne colombe fut soudainement détourné par le maire qui entama son discourt. Portant alors son verre à ses lèvres, Keiko n’écouta que d’une oreille le fameux discourt. Ce soir, elle n’était pas d’humeur à écouter le blabla habituelle que l’on pouvait servir lors d’une réception important ou lors d’un bal. Si le maire avait envie de l’assoupir, il ne fallait plus que quelque seconde de bavardage. Heureusement pour la jeune femme, le discourt se termina et son attention se reporta finalement sur les quelques personne qu’elle connaissait de ses années à la Tu. Elle espérait sincèrement qu’ils passeraient tous une agréable soirée et que peut être l’un deux viendrait rendre sa soirée à elle meilleur…bien que Keiko en doutait fortement…. Ils avaient apparemment tous ou du moins ceux qu’elle avait déjà aperçu, des petits soucis à régler…

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Une belle Ҩ soirée

« I beg you to come I need your forgiveness I am dying »

Voilà, j'étais en retard. Mais ce n'était presque pas de ma faute. J'avais hésité et finalement, j'avais opté pour celle-là. Joli, non ? Du coup, je courais presque. Mais je m'arrêta à la dernière minute, juste avant de monter les marches. J'observais la salle qui était magnifique. Il faut dire que j'étais peu habituée à ce genre de réception pompeuse. Bon, depuis que j'avais commencé mon métier de journaliste, j'y allais un peu plus souvent. Mais tout de même. Je posais une main sur mes cheveux, pour savoir si tout était encore en place. Une fois rassurée, je rentrais franchement. Le maire finissait son discours et je me joignis aux applaudissements, mais j'étais distraite par les décorations que j'appréciais. C'était pompeux mais ça avait au moins le chic d'être de bon goût.

J'observais les alentours, cherchant des yeux si je ne reconnaîtrais pas un visage familier. Si, quelques uns, dont j'étais contente de les voir, d'autres un peu moins. J'esquissais un sourire en apercevant un visage qui me fis plaisir. Je traversais la pièce, attrapant une coupe de champagne au passage et me joignis à elle, faisant résonner mon verre contre le sien.

- C'est trop triste de boire seule. Permets-moi de t'accompagner.

Je souriais avant de passer un bras sous ma poitrine. Je suivais son regard. Cherchait-elle quelqu'un ou une activité ?

- Tu es magnifique comme ça Keiko. Comme toujours de toute façon.

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C'était drôle, vraiment. Comment une simple fête de fin d'année lui posait de tels problèmes. Il avait beau vouloir se rassurer en affirmant que l'ambiance serait détendu, sans tension, Jin savait que c'était faux. Il se devait d'être irréprochable, car les journalistes seraient présents. Il connaissait l'étendue des dégâts que pouvait causer un seul cliché désobligeant ou une révélation choquante. Bien sur que le maire ne leur avait pas organisé un gala par simple générosité. C'était le b.a-ba d'un politicien, d'un chef d'entreprise : faire plaisir a ceux qui étaient sous votre responsabilité pour garder le pouvoir. Oh, il y avait de fortes chances que le chef de Tokyo leur fasse un jolie petit discours pleins d'amours et de promesses. L'hypocrisie du pouvoir. Mais ne faisait-il pas la même chose devant ces élèves ? ... Non, pas vraiment, vu que j'ai un plaisir fou a voir leurs mains trembler quand ils apprennent qu'un certain nombre ne finit pas l'année. Était-il cruel, comme directeur ? Peut-être que oui, mais au moins, il motivait ses étudiants à se battre et non à croire que tout leur était acquis en rentrant dans l'école.

Le jeune homme réajusta sa cravate. Ses cheveux étaient plaqués en arrière grâce a ce produit magique nommée gel, et lui donnaient un coté encore plus séduisant que d'habitude. Il s'observa quelques instants dans le miroir du couloir : il épousseta son costume, replaça son mouchoir blanc dans sa poche avant, poussa ses lunettes noires sur l'arête de son nez avant de finir par les mettre sur son veston. Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres. Était-il vraiment obligé d'y aller ? Oui et non. Mais bon, sa consolation était de savoir Ryo à ses cotées pour supporter ce calvaire. Il l'aiderait peut-être à garder Shigeaki sobre, vu qu'il était pratiquement sur que le directeur voudrait boire à n'en plus finir. S'il venait.

Il reprit son chemin et entra dans la grande salle du gala : La fête allait commencer. L'ancien Roi avança dans la pièce gigantesque tout en l'inspectant. Nishikido devait sans doute être avec Koda. Il s'arrêta un instant pour dénicher un serveur et lui voler une coupe de champagne, puis tournoya sur lui-même. Lorsqu'il vit enfin la frimousse de son meilleur-ami, il l'interpella, l'aube naissante d'une joie sur son visage.

- Hey, Ryo ! Bonsoir Kumi. Belle soirée, n'est-ce-pas ? Lança-t-il avec un pointe d'ironie. Trinquons donc à cette nouvelle année !

Il leva son verre et le porta a ses lèvres tandis que son regard était scotché sur les petits fours salivants installés sur la table. Mon dieu. Il aurait pu en baver. Il se contint pourtant et du se claquer mentalement pour s'empêcher de se précipiter vers le buffet, quittant à regret cette vision délicieuse de mets parfumés.

Les adultes n'avaient pu le droit de se jeter sur la nourriture.
La vie était moche.

- Mon cher, s'exclama-t-il d'un ton conspirateur, tu vas m'aider à trouver de jolies jeunes femmes ou devrais-je demander a Kumi, ici présente, de me présenter une de ses charmantes amies ?

Et le tout avec un sourire innocent aux lèvres qui ne trompait en rien ses intentions. Il n'était pas question de terminer la soirée seule. Il pourrait éventuellement demander a Koki de se joindre à lui, mais encore fallait-il le retrouver ! Il y avait foule.

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Le regard perdu dans le vague, Keiko sorti soudainement de ses pensées lorsqu’elle entendit son verre résonner contre celui de quelqu’un d’autre. N’ayant pas aperçu la personne s’approcher d’elle, Keiko dirigea son attention vers la personne qui venait de la rejoindre et fus ravie d’apercevoir son amie Erika à ses cotée. Instinctivement, un sourire sincère se dessina sur ses lèvres tandis que son amie lui faisait remarqué qu’il n’était pas agréable de boire seule. Effectivement cela n’était pas très agréable, voilà pourquoi en général la jeune femme évitait de boire… Histoire aussi d’éviter de se morfondre et de finir par essayer d’oublier ses problèmes dans l’alcool.

- Tu es magnifique comme ça Keiko. Comme toujours de toute façon.

-« Je te retourne le compliment Erika, ta robe est vraiment sublime. Je ne doute pas que tu vas faire chavirer bon nombre de cœur ce soir. »

Quoi que Keiko n’était pas vraiment certaine qu’Erika ai envie de faire chavirer les cœurs de ses messieurs. Il y a bien longtemps qu’elle n’avait pas passée un moment avec son amie et de ce fait, la jeune femme ne connaissait pas vraiment les sentiments actuels de son amie en ce qui concernait Ryo. D’ailleurs, son regard se posa un peu malgré elle sur Ryo, Kumi et Jin qui venait de les rejoindre. Bien que l’ancienne colombe soutienne de tout son cœur Kumi, elle en voulait cruellement à Ryo d’avoir laissé tomber Erika pour elle. Mais peu importe ce n’était pas le moment de pensée à cela, la jeune femme reporta donc son regard sur son amie à ses cotée.

-« Et si non comment tu vas ? Ça fait vraiment trop longtemps que l’on ne s’est pas vue… La dernière fois c’était…. Quand tu m’as avoué que c’est toi qui l’avait déposé devant ma porte non ? »

Ce jour-là, Keiko en avait voulu cruellement à Erika de l’avoir fait revenir dans sa vie. Mais elle s’était juré de ne plus jamais faire passer les hommes avant leur amitié, voilà pourquoi elle avait mis un point d’honneur à refouler ce sentiment au fond elle. Après tout, elle lui en aurait certainement voulu aussi si Erika ne l’avait pas prévenu de l’état de Tomohisa. Et bien qu’elle souffre toujours de sa présence, la jeune femme ne pouvait pas nier que cela la rendait heureuse de pouvoir le revoir malgré son amnésie.

-« Il y a certainement bon nombre de chose qui se sont passée dans ta vie depuis. »

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Messages : 32 Date d'inscription : 09/12/2013

Kumiko Kôda ❥ Le Gala du Maire.

Après avoir passé des heures à créer leur tenue pour cette occasion, Kumi posa enfin un pied dans la salle au bras de son fiancé. On pouvait dire qu’ils étaient bien assortis et que ce costume allait à merveille à son compagnon, après tout il faisait un parfait mannequin et la pub serait garantie.

Un petit coup d’œil dans la salle pendant le discours du maire, que la jeune femme n’écoutait pas du tout, elle ne vit personne qu’elle ne connaissait ou quelques personnes avec qui elle avait coupé les ponts… Et oui, piquer le fiancé d’une autre, logiquement, ça fait passer pour la méchante, quoi de mieux pour se faire des ennemis ?! Après le discours, elle entendit Ryo lui dire qu’ils auraient été mieux ailleurs, ce qui lui valut un grand sourire… il avait raison, que c’était barbant ce genre de chose et surtout qu’est-ce que ca faisait hypocrite…

Main dans la main avec celui-ci, la belle Kôda se dirigea vers le buffet et prit le verre que lui tendait Ryo. Le remerciant d’un signe de tête, elle sourcilla légèrement quand le jeune homme lui fit un compliment sur sa tenue, depuis l’époque de la T.U de l’eau avait coulé sous les ponts et le feeling passait plutôt bien entre eux mais voilà… La scène qui s’était passé il y a six ans lorsqu’elle sortait avec Mukai la laissait toujours perplexe, elle était mal à l’aise a coté de lui, et sachant qu’Erika serait présente n’arrangeait en rien son stress. Elle ne cherchait pas à la provoquer, loin de là mais elle ne savait pas quoi faire, ni dire pour arranger les choses, ce qui expliquait son silence.

- Je te retourne le compliment, nous sommes très bien assorti et tu fais un magnifique mannequin si je peux me permettre. Dit-elle en lui arrangeant la cravate. Quant au maire….je ne dirais qu’un mot… PATHETIQUE ! On aurait du se faire un ciné, je suis sure que là j’aurai réagie..

Quand elle vit Ryo se rapprocher d’elle pour lui arranger la robe et une méche de cheveux, la jeune femme eut un léger mouvement de recul puis se laissa faire en affichant un sourire gêné. Ils étaient en public, il devait jouer son rôle après tout. Alors elle leva son regard vers lui quand une voix qu’elle connaissait si bien vint les interrompre… Jin…Voilà longtemps qu’elle ne s’en était pas préoccupée.

Alors dans un sourire forcé, elle leva son verre en même temps que lui et détourna légèrement le regard pour essayer de trouver quelqu’un qu’elle connaissait, elle déposa à nouveau son regard sur lui quand elle l’entendit lui demander de lui trouver quelqu’un pour la soirée. Un rire sortie de sa gorge et s’approchant de l’ancien roi, avec un regard qu’il connaissait si bien.

- Mon cher Jin, je suis étonnée que tu fasses appel a mes services pour te dégoter quelqu’un… D’habitude tu y arrives si bien tout seul…

Tapotant sur son épaule avant de rire à nouveau, Kumi lança un regard amusée à Ryo et bu une gorgée avant de leur faire un signe de main.

- Bonne soirée messieurs…

S’engouffrant dans la foule dansante, la jeune femme blonde vit près Keiko, alors un grand sourire aux lèvres, elle lui fit un signe de main et commença à s’approcher d’elle quand elle vit Erika. De suite, elle fit demi-tour et se mit sur le balcon pour fumer une cigarette.

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Une belle Ҩ soirée

« où quand les ennuis commencent »

Je me mordillais la lèvre inférieure et joignis mes deux mains en un signe d'excuse, ajoutant un simple « oups ». C'est vrai que c'était un peu de ma faute si Tomohisa se trouvait chez son ex petite-amie. Mais dans le fond, j'avais eu envie de jouer au Cupidon. Même si je savais pertinemment que ça énerverait Keiko, je savais qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Il fallait juste que Tomohisa arrête de jouer l'imbécile. Mais bon, je n'avais pas prévu qu'il perde la mémoire. Je croisais les, bras, réfléchissant.

- Si ça te dérange trop, je peux l'héberger quelques temps, en attendant de trouver une solution plus stable.

Je ne la regardais plus. Je m'étais mise à côté d'elle et balayais mon regard, songeuse. Ce serait sans doute le mieux à faire. C'était compliqué pour Keiko. Après tout, elle hébergeait un amnésique. Je finis d'une traite mon verre et le reposa sur le plateau d'un serveur qui passait par là avant d'en choper un autre. Quoi ? C'était le réveillon ou pas ? Il fallait festoyer et j'aurais besoin de verres ce soir.

- Il y a certainement bon nombre de chose qui se sont passée dans ta vie depuis.
- Oh que oui !

C'était sorti tout seul, comme si j'avais eu besoin d'exprimer cette énorme fatigue que je ressentais ces derniers jours. Mais je me repris, quelques secondes plus tard - trop tard d'ailleurs - en lui adressant un sourire timide. C'est vrai, il m'aurait fallu plus d'une soirée pour résumer ce dernier mois. Par quoi pourrais-je commencer ? La fois où j'ai couché avec Ryo, les soirs où nous nous voyons, ce jeu que nous avions instauré il y a longtemps qu'on remettait sur le tapis ? Ou alors la colère de Ryo, l'amnésie de Koki - que j'espérais temporaire - et finalement la vérité sur sa rupture ? C'était un soir de fête et franchement, je n'avais pas envie de m'apitoyer sur mon sort. Je me retournais simplement vers elle, le sourire aux lèvres, comme si ça n'avait, au fond, que de peu d'importance :

- Faudrait qu'on prenne un verre, ou qu'on déjeune. Ce serait plus sympa comme ça, non ?

Mais mon sourire glissa dès que je la vis approcher. D'accord, je connaissais la vérité, mais j'avais encore un peu de mal. C'était un peu trop récent pour moi. J'avais besoin d'encaisser et de digérer tout ça, surtout. De toute manière, la solution était irréversible selon Ryo - Ryo qui n'a d'ailleurs même pas cherché à ce que l'on cherche ensemble une solution - alors à quoi cela servait de renouer des liens avec elle ? Je la regardais s'éclipser avant de reposer mon regard sur Keiko.

- Regarde comme je suis. Je ne fais que t'accaparer alors que tu as peut-être envie de saluer d'autres personnes. Je vais faire un tour, je te retrouve plus tard.

Je lui adressais un clin d'oeil avant de m'éclipser, à mon tour. Une soirée festive on avait dit ...

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- Si ça te dérange trop, je peux l'héberger quelques temps, en attendant de trouver une solution plus stable.

A ces mots Keiko ne répondit rien. Devait-elle accepter la proposition d’Erika ? Il est vrai que c’est dernier temps il était vraiment difficile de faire face à Tomohisa toute en connaissant leur passée. Il était de plus en plus difficile pour l’ancienne Gossip de l’ignorer et de faire comme si jamais rien ne s’était passé entre eux…. Malgré cela, Keiko savait pertinemment qu’il lui serait impossible d’accepter la proposition de son amie. Elle avait déjà perdu bien assez de fois Tomohisa et même si ce n’était que pour quelque temps seulement, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de penser que si elle disait oui à Erika, jamais plus l’homme qu’elle aime ne lui reviendrait…. Elle préférait donc continuer à vivre avec un homme amnésique plutôt que de ne plus du tout vivre avec lui.

Perdue dans ses pensée, continuant à peser le pour et le contre quant à laisser Tomohisa vivre chez sa meilleur amie, Keiko se vu contrainte d’en sortir lorsqu’Erika répondu finalement à sa dernier question. Comme elle l’avait pensée, la vie d’Erika n’était pas non plus de tout repos

- Faudrait qu'on prenne un verre, ou qu'on déjeune. Ce serait plus sympa comme ça, non ?

-« C’est sûr que ce serait plus agréable de discuter autour d’un bon petit déjeuner. Sans compter que nous avons beaucoup de chose à nous dire toi et moi. »

Un sourire s’afficha alors sur les lèvres de l’ancienne colombe. Il était vrai qui y avait bien longtemps que les deux jeunes femmes n’avaient pas pris le temps de manger un morceau ensemble, histoire de se raconter les derniers ragots et les derniers évènements de leur vie. Bien malgré elle, le temps les avait éloignées sans qu’aucune d’elles ne puisse réagir.

-« Tu sais-je… »

Keiko s’arrêta soudain en voyant le sourire d’Erika disparaitre. Automatiquement, son regard suivi alors celui de son ami et s’arrêta sur son autre amie qui disparut bien vite de son champs de vision. Le temps avait peut être passé mais une chose n’avait pas changé…. L’amitié brisée entre Erika et Kumi.

- Regarde comme je suis. Je ne fais que t'accaparer alors que tu as peut-être envie de saluer d'autres personnes. Je vais faire un tour, je te retrouve plus tard.

-« Heu…d’accord à plus tard… »

Mais avant qu’Erika ne s’en aille, Keiko attrapa gentiment son poignet pour stopper sa course.

-« Pour ta proposition…. Je te remercie mais je tiens vraiment à me débrouiller seule avec lui…j’en ai besoin. »

Un sourire plus faible s’afficha alors sur ses lèvres tandis que Keiko s’en allait vers le balcon. En chemin, elle vida son verre et prit soin d’en prendre une autre avant d’arriver discrètement derrière Kumi.

-« On ne t’a jamais dit que ce n’étais pas bon de fumer. »Dit-elle en arrivant à sa hauteur et lui enlevant gentiment sa cigarette des mains. « Je suis contente de te voir Kumi et je suis surtout contente de pouvoir discuter avec toi sans que Ryo ne soit à tes cotées. Note que venir accompagnée et surement mieux que de venir seule à ce genre de soirée…. »

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What a wonderful party.

La salle était de plus en plus remplit, mais Ryo fit de son mieux pour ne pas croiser leur regard. Il n'avait pas envie de se soumettre à ces salutations polies et tellement ennuyeuses ! Il savait qu'il allait sûrement être contraint de croiser des gens qu'il connaissait, et vu la renommé de Kumi en stylisme – et sa toute petite renommée à lui aussi d'ailleurs – ils risquaient d'attirer la curiosité. Surtout venant de journaliste. Alors il préférait regarder le buffet ou Kumi. C'était tellement plus passionnant, de surcroît. Elle avait raison, ils auraient mieux fait de se faire un cinéma ou quelque chose comme ça. C'était pas très folichon pour une soirée de nouvel an, mais tout serait mieux qu'être ici.

Son prénom retentit entre les autres invités, et son visage s'illumina d'un sourire en reconnaissant parfaitement la personne. Il s’octroya le droit de quitter le buffet du regard pour se tourner vers lui. Amusé, il leva son verre vers lui, trinquant en même temps que sa fiancée. Il se moqua ouvertement de la réflexion de Jin sur son besoin d'aide pour se dégotter une jolie jeune femme, mais la remarque de Kumi finit de l'achever. Ah, parfois il la retrouvait. L'ancienne Kumi, celle qu'il avait tant détesté. Et finalement, il adorait quand elle était comme ça. Bon c'était rare et là, elle restait très soft, mais c'était plutôt encourageant pour la suite. Il la salua quand elle décida de partir, reportant toute son attention sur son meilleur ami.

-Elle a raison, qu'est ce que tu fais de ton sex-appeal légendaire, hm ? Je pourrais te la prêter. Après tout, je crois que tu dois mieux savoir t'y prendre avec elle que moi...

Il lui sourit avec innocence pour que cette remarque n'ait pas l'air bizarre ou déplacé avant d'attraper quelque chose qui ressemblait à un petit-four sur le buffet. Après tout, c'était vrai. Jin avait bien plus expérimenté le corps de la jolie Koda que lui. Mais ce n'était pas une façon de parler de sa fiancée, même si c'était Jin, et avec Jin, il pouvait dire tout ce qu'il voulait. De toute façon, il ne pensait pas ce qu'il disait et il pensait bien que ni l'un, ni l'autre n'aurait envie de retenter tout ça. Jetant un regard furtif sur la table à côté de lui, il jugea que les mets présents ne lui convenaient pas et attrapa la manche de Jin après avoir fini son verre d'une traite pour qu'il le suive.

-Allez, je vais t'aider à trouver quelque chose. Mais m'entraîne pas dans un truc louche, hein ! Je suis fiancé ce soir. Enfin, plus officiellement que d'habitude quoi.

Il était tout le temps fiancé, mais il n'était pas tout le temps obligé d'en avoir l'air. C'était ça toute la nuance. Il se demandait d'ailleurs où Kumi avait bien pu s’échapper. Sûrement avec Keiko. Bon, au moins, elles ne seront pas dérangées comme il préférait éviter de subir les foudres de la jolie manager. Relâchant l'ancien roi, il avança parmi la foule, repérant à la fois quelque chose d'intéressant à manger, pour lui mais aussi pour Jin. Enfin, ce n'était pas vraiment le même type de nourriture. Repérant un autre buffet plus loin, il vit une splendide créature juste à côté. Ça devrait faire bon ménage pour l'un comme pour l'autre. Il la désigna à Jin avant de s'avancer. Elle avait un dos magnifique – puisqu'on ne voyait que ça – alors il fallait faire attention. Sauf s'il comptait ne jamais la regarder dans les yeux, il fallait au moins qu'elle soit mignonne. Arrivant près d'elle, il se pencha discrètement à côté d'elle,faisant mine d'attraper un truc à manger en profitant pour la regarder avant de sursautter.

-Wow ! Wow, wow, wow. Heu... Salut !

Ok, malaise totalement stupide. Il jeta un regard paniqué à Jin comme pour lui demander de l'aide. Non mais il y avait tellement de femme ici et forcément, la seule qui retenait son attention, ça devait être elle. Bien sûr, Erika devait toujours l'attirer comme un véritable aimant. Clignant plusieurs fois des yeux comme pour se dire qu'il n'était pas en train d’halluciner, il se redressa et se rapprocha de Jin, totalement mal à l'aise face à cette situation. Il était vraiment stupide quand il s'y mettait mais là ! Il espérait que Jin le sorte de là, qu'il trouve un truc, un empêchement, n'importe quoi. Qu'il assure pour une fois !

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La soirée débute exactement comme Monsieur le Maire l'avait prévu. Ses convives applaudissent son discours et le voilà tout orgueilleux. Après tout, n'est-il pas un Maire généreux, d'offrir à ses convives (pour les plus chanceux des concitoyens) un gala de cette classe ?

Les verres en cristal résonnent entre eux, les invités échangent des banalités. Le Maire lui-même descend de son estrade et se dirige, un peu au hasard, vers quelques invités qu'il croit reconnaître. Surprise, même son concurrent principal a daigné faire acte de présence. Il s'en doutait ; ce n'est pas une surprise pour lui. Mais cela le réconforte dans son pouvoir que de le voir assister à sa réception.

Quelques invités s'éparpillent et se rendent sur les nombreuses terrasses. D'autres s'aventurent dans l'immense jardin, où trône une immense fontaine sculptée spécialement pour l'occasion. Il fait un peu froid, mais ce n'est pas cela qui gâcherait la belle réception.

Monsieur le Maire fait signe aux musiciens de commencer à jouer et voilà que la soirée va véritablement prendre des allures de fête. Il s'approche d'une connaissance, une avocate réputée, pour l'inviter à danser. Comme il s'y était attendu, plusieurs personnes le suivent.

Informations : les défis viennent d'être lancés. Les trois administrateurs vous enverront, au fur et à mesure, des MP vous proposant un défi. Ces défis vous rapportent des points. Vous pouvez les accepter ou les décliner. Tenez-vous prêt.

Mon verre 's'est vidé bien plus vite que je l'aurais pensé. Dans ce fond de celui-ci, il ne reste plus qu’un petit centimètre de boisson, centimètre que j'avale en un mouvement, reposant le verre sur un plateau qui circule dans la foule. Je ferme ensuite les yeux et pousse un profond soupir : j'ignore si Ai compte venir ce soir ou si elle préfèrera rester chez elle, mais je sais que je ne pourrais pas lui parler correctement si je viens à la croiser... Je pense que je serai distant, incapable de m'exprimer et de lui dire ce que je ressens réellement, comme à Noël et...

Alors que je marche un peu au travers de la salle, mon regard se pose dans celui de celle envers qui toutes mes pensées se tournent pour l'instant. Ai est là, à quelques mètres de moi, et si je fais quelques pas de plus je peux l'atteindre, mais je n'ai pas envie de lui faire encore de la peine. Alors, sans rien dire, je romps le contact visuel qui existe entre nous, évitant de m'attarder sur la tenue qu'elle porte en cette soirée particulière, et je m'éloigne un peu plus dans la foule, de manière à ne plus pouvoir poser mon regard sur elle, de manière à ce que mon regard ne soit plus irrémédiablement attiré vers elle.

J'ai tellement peur de lui faire du mal, de lui faire de la peine à nouveau... À noël, j'ai simplement voulu être moi-même lorsque j'étais avec elle, mais je n'ai pas réussi à le faire en étant sobre... Mais que faire lorsque, que je sois sobre ou ivre, je ne parviens plus à être tel que je suis réellement avec ma petite amie ? Je pense que la solution n'est pas évidente à trouver et que, peut-être, personne n'a une solution satisfaisante à ce problème assez évident... Du coup, comme d'habitude, je fuis. Je fuis au lieu de faire face à... ma petite amie, et je préfère me renfermer dans un sentiment de solitude qui, au final, n'est rien d'autre qu'une sensation.

Les minutes passent et, pendant que je m'enfonce dans la foule je me rends compte que je ne parviens pas à me mêler à cette ambiance de fête. C'est tendu. C'est faux. C'est hypocrite. Cela me rend presque malade et la seule chose qui me vient à l'esprit est l'envie de retourner chez moi. Malheureusement, je l'ai vue, alors j'ai envie de rester pour pouvoir la revoir aujourd'hui, car je ne sais pas si j'aurai le courage d'aller la revoir à nouveau par après. Je m'avance un peu plus dans la foule et je vois plusieurs personnes que je connais, mais je ne sais pas trop si je peux me mêler à eux alors j'attends un moment, puis j'ose enfin m'avancer un peu vers ce groupe.

« Bonsoir...» dis-je simplement tandis qu'une légère musique s'élève de l'orchestre.

J'ai envie de fumer. J'ai envie de boire, mais je dois résister, au moins un peu. En plus, la discussion à l'air d'aller bon train entre eux, alors déranger Ryo et les autres m'ennuie un peu, mais je ne peux pas rester seul dans mon coin alors que mes collègues sont là.

Kumi Koda restait provocatrice, quoiqu'il arrive. Et ce n'était pas plus mal ! Leur comédie était horriblement ridicule, mais, avaient-ils le choix ? Non. Elle était tout aussi prisonnière de ce destin. Il avait eu de longs et intenses rapports avec elle, a l'université. Maintenant, il la respectait sans doute un peu plus. Ils ne se parlaient plus tant que ça, mais il aimerait bien retrouver quelque part cette femme provocatrice et moqueuse qui l'avait séduit.
Jin manqua de tirer puérilement la langue a Ryo, mais il se retint et afficha seulement un sourire effronté.

- Oh, mon chou, ici c'est plus compliqué que ça... Si je fais tomber la femme d'un politicien sous mon charme, tu imagines les conséquences ? Je ne veux pas créer d'émeute, moi. ~

Il ne déléguait pas la tache ingrate a Ryo, là ? Peu importe. En tant que meilleur ami, il se devait de l'aider ! Ou du moins, l'accompagner. L'Akanishi attrapa un petit four avec plaisir : Délivrance que de manger ces trucs. S'il aurait pu, il serait resté attablé au buffet jusqu'à la fin de la soirée. Triste vie. Une moue presque peinée se fit sur son visage et il suivit son meilleur ami au gré des mouvements de foule, sa remarque le faisant inexplicablement rire.

- Ne t'inquiètes pas, je suis sur que personne ne te pense fidèle, alors tu sais... ~

L'ex Roi éclata de rire et fais un preste geste de main pour lui faire comprendre que ce n'était que de l'humour. Il n'avait vraiment pas envie de vexer Ryo.
Il repéra ainsi la même femme que son meilleur ami, ses yeux s'arrêtent sur son dos. Qui que ce soit, cette robe lui allait a merveille. Il s'approcha donc, un peu plus en retrait que l'ancien Valet de pique - celui-ci avait préféré l'attaque frontale.

Il cru en mourir de rire tant la situation fut comique.

Sérieusement ? Erika ? Cet idiot faisait fort, sur ce coup-la. Tomber sur son ex petite-amie. Et dire que cette créature aurait été pour lui. Le Roi se contint pour ne pas exploser de rire, mais un sourire délibérément moqueur s'affichait sur ses lèvres.

En tant que bon chevalier servant, il allait le sauver de la tyrannique princesse dragon.

- Bonsoir Erika ! Tu es magnifique avec ta robe. Excuse Ryo, il est mal a l'aise, avoua-t-il avec un malin plaisir.

Ryo allait le tuer après ça, mais tant pis. C'était une trop bonne occasion pour les pousser dans les bras de l'un et l'autre. Il tapota l'epaule de son futur ex meilleur-ami, tout sourire.

- Ce cher monsieur voulait te demander une danse. Tu vois, c'est la tradition...

Tradition de rien du tout, ouais ! Mais c'était un peu son argument imparable en carton.

- J'aurai bien voulu être le premier, mais j'ai déjà promis à une autre, déclara-t-il innocemment.

Il trouvait bien une jolie fille avec qui valser ! Tiens, n'avait-il pas aperçu Kitagawa dans la foule ? Jin plaça ses mains sur l'épaule de chacun des deux pour pouvoir les rapprocher, puis fit un petit signe de main vers l'espace de danse.

- Allez, allez ! S'il t'écrase les pieds, Eri', tu peux lui écrabouiller les siens ~ !

Il éclata de rire et attendit impatiemment de les voir s'élancer sur la piste. Quelle belle image il donnait la de Ryo Nishikido, au bras d'une séduisante jeune femme qui n'était en aucun cas sa fiancée. Oh, et bien tant pis ! Il rattraperai ça.

D'ailleurs, le Roi aurait tout intérêt a s'éclipser rapidement pour ne pas que son meilleur ami le tue. Son regard n'était en aucun cas de bonne augure... Je suis un traître, Ryo, mais c'est pour ton bien !

- Bonsoir..

Jin se retourna soudainement, et haussa les sourcils en observant Shigeaki. Ouah. Il avait l'impression que Kato était un vampire qui venait de sortir de son cercueil après un siècle d'hibernation. Plutôt flippant. L'ancien Roi lui offrit pourtant un sourire et le prit par l'épaule pour lui serrer énergiquement la main.

- Bonsoir Shige ! Tu vas bien ? Je me suis demandé si tu allais venir !

Il scruta Ryo : celui-ci, à coup sûr, allait en profiter pour esquiver son piège vicieux. Il emmena donc Shige avec lui après un rapide coucou aux deux tourtereaux, son plus beau sourire commercial sur les lèvres.

- Aurevoir Erika, aurevoir Ryo ! Je suis désolé, Shige et moi nous devons faire quelque chose d'extrêmement important, nous ne pouvons pas rester !

On vous offre un magnifique tête à tête. Il tapota l'épaule de l'ancien valet de trèfle, s'éloignant à toute vitesse du couple d'imbéciles amoureux malgré une dernière menace sous-jacente à son meilleur ami.

- Et ne lui fais pas faux bond, Ryo, ça serait très mal poli de ta part !

Lorsqu'il fut assez loin, il se tourna vers l'autre directeur.

- Désolé de t'embarquer comme ça, mais c'était une extrême nécessité. Il fallait bien trouver une excuse pour qu'ils se parlent, expliqua-t-il tout en volant à un serveur un apéritif. Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu. Tu vas mieux ?

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Allez Jin ! Un peu d'aide, un peu de compassion. Qu'il soit un vrai ami, lui au moins ! Il tentait de ne pas trop le supplier du regard pour que ça n'ait pas l'air suspect, mais il priait au fond de lui. Ça avait trop dégénéré la dernière fois pour qu'ils puissent converser comme si de rien n'était. Jin le prendra sûrement en compte et l'aidera.
Enfin, c'était sûrement trop demander et mettre trop d'espoir en lui. Après tout, Jin était son meilleur ami. C'était un Karuta aussi. Et forcément, avoir un ami Karuta, ça voulait dire qu'il avait des plans foireux en tête. Ça commençait bien, il la saluait, complimentait sa robe, d'accord ça allait. Mais bien sûr, il déviait. Un regard mauvais se porta sur Jin sans plus attendre. Mal à l'aise ? Il était obligé de dire ça ? Sérieusement. Et monsieur ne s'arrêtait pas là ! Oh non ! Il le forçait – oui littéralement – à danser avec Erika. Ryo écarquilla les yeux vers lui pour bien lui faire comprendre qu'il empruntait un mauvais chemin et qu'il lui fera payer.
Mais quel menteur en plus ! Il n'avait promis à personne d'autre, il devait justement l'aider à remédier à ça ! Attrapant un plateau sur le buffet, il grignota ce qu'il pouvait, voulant ignorer ce traître, cependant, il ne comptait pas s'arrêter là. Non, il trouvait même utile de les rapprocher. Attrapant un autre met à engouffrer aussitôt, il dégagea son épaule de l'emprise mesquine de son « ami » et soupira. Il avait l'impression d'être un enfant fâché avec sa petite camarade et qu'un adulte tentait de régler la situation en le forçant à « jouer » ensemble.

Un sourire apparut sur ses lèvres quand il vit Shige. C'était son favori maintenant. Il ne faisait pas de plan foireux avec Erika et il avait des penchants alcooliques. Il voulait aller avec Shige et boire toute la nuit. Et ne parler qu'à lui. Se plaindre des femmes. Avec lui, il pouvait. Normalement. Enfin, oui, il pouvait. Il n'était avec Ai, c'est que quelque chose n'allait pas. Mais Jin détruit encore une fois ses espoirs en entraînant son seul espoir avec lui. Il foudroya une dernière fois celui qui venait de perdre son glorieux titre de meilleur ami quand il le laissa en plan, le laissant lire dans son regard que sa mort était proche.

Voilà, il était seul avec elle. Il allait faire quoi maintenant ? Il lui en voulait. Il ne s'était pas encore remis de ce qui s'était passé à l'hôpital, de la façon dont s'était passé les choses et de ses réactions. Il n'avait même pas envie de lui parler actuellement, juste de passer à côté d'elle et d'aller directement à un autre buffet ou piquer un peu d'alcool. Il se focalisa sur les silhouettes des Karutas qui s'éloignaient, sourcils froncés, maudissant la venue de Jin et la disparition de Kumiko.

-J'espère qu'il va pas aller se le taper celui-là aussi. Il va pas tous se les faire non plus.

Bon il était peut-être un peu mauvais. Mais à part lui, il ne manquait que Shige à son tableau de chasse Karuta. Mais c'était juste une façon de ne pas regarder ou parler réellement à Erika. Qu'est ce qu'il pouvait bien lui dire ? Et en plus, il était censé être irréprochable en tant que fiancé. Danser avec son ex, ça le faisait moyen quand même. Bon, ça pouvait toujours faire les exs « qui s'entendent à merveille malgré tout et qui sont restés amis » mais ce n'était pas le cas. C'était plus compliqué que ça.
Allez, effort surhumain, il accepta de la regarder. Elle était chiante d'être aussi parfaite. Cette robe, cette coiffure, ce visage, tout, c'était vraiment injuste. Il se mordit la lèvre, contenant un gigantesque soupire avant de parvenir à lui dire :

-Tu es vraiment très belle ce soir.

Comme toujours, mais pas de compliment à outrance. Elle ne le méritait pas. Il chercha Jin du regard. Ce fourbe devait les observer de loin, prêt à lui sauter dessus et lui faire la peau s'il fuyait.

-Bon... Je pense qu'il serait capable de nous attacher l'un à l'autre si on ne lui faisait pas plaisir... Tu m'accordes cette danse ?

Mais juste une seule. On n'allait pas abusé. La danse, il n'aimait pas ça, mais dans ce genre d'univers, encore moins. Davantage encore dans ces conditions avec Erika. Mais cette fois-ci, malheureusement, il n'avait pas le choix. Et il ne voulait pas gâcher la soirée en se prenant la tête avec elle, même s'ils devaient parler, c'était un fait. Mais ça pouvait attendre, ce n'était pas du tout les lieux pour ça.

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❝Ai x Otsuka

♡ Le gala de Monsieur le Maire

Ai était près du buffet, son verre de champagne à la main et sentait que l’ambiance devenait oppressante. De plus en plus de monde rentrait dans la salle et l’angoisse commençait à se voir sur son visage, elle essayait malgré elle de garder un œil sur Shigeaki et le nombre de verre qu’il buvait. Cela l’agaçait mais elle ne fit rien, elle marchait tranquillement à travers la foule et se mit près d’une fenêtre et regardait le ciel étoilé en prenant l’air frais du mois de décembre. De temps en temps, la jeune femme se retournait pour observer son petit ami qui discutait avec l’ancien Roi de la T.U, ce qui la fit sourire, car malgré les années passées, un valet reste près de son Roi et quelque part, elle revoyait en lui l’ancien Shige qui lui manquait tant.

Alors qu’elle regardait par la fenêtre elle vit deux anciennes élèves de la T.U qu’elle connaissait, l’une de par sa réputation en stylisme et avec les hommes et l’autre parce qu’elle était sa protectrice. Kumiko Koda et Keiko Kitagawa en train de discuter, timidement Ai traversa la pièce et sortie sur la terrasse en les saluant légèrement.

- Bonsoir Keiko, bonsoir Kumiko vous allez bien ? Dit-elle en souriant. Désolée de vous déranger mais je me sens un peu seule, Shigeaki m’évite et je ne me sens pas à l’aise dans la foule… Est-ce que je peux me joindre à votre discussion ?

Ecoutant patiemment et avec intérêt la discussion qu’avait les deux jeunes femmes qu’Ai respectait comme ses aînés, puisque dans un sens elles l’étaient, elle en apprit légèrement sur le métier de mère d’après Kumi, ce qui lui fit regretter de ne pas être tombée enceinte, mais à quoi bon tomber enceinte d’un homme qui ne se préoccupe même pas d’elle ?

- Je vais vous laisser, je crois avoir aperçu une connaissance, Kumi, ravis d’avoir discuté avec toi et Keiko, on se revoit dans la semaine… Bonne soirée..

Rentrant dans la salle, Ai regarda son verre vide et se dirigea vers le buffet afin de prendre un verre de champagne, souriant elle chercha un coin isolé pour être tranquille et songea de plus en plus à rentrer. Certes la soirée était vraiment grandiose, le service était impeccable, mais elle se sentait toujours aussi seule. S’approchant des vestiaires pour récupérer son manteau, la jeune femme entendit la voix de l’ancien roi et de Shigeaki non loin d’elle, alors elle fit comme si elle ne les voyait pas et en voulant sortir pour donner son ticket de vestiaire, la jeune femme se fit brutalement bousculée.

Elle perdit donc l’équilibre avec sa robe et ses talons et chuta directement sur l’ancien roi et l’ancien valet de trèfle. Quand elle voulut se relever, la psychologue de l’école ne pris même pas le temps de s’excuser auprès des deux jeunes hommes qu’elle sentie les larmes monter à ses yeux et la peur qu’elle ressentait depuis le début de la soirée refaire surface. Effrayée, Ai sentait sa tête tourner et la voix de celui qui l’avait bousculé lui parler de façon violente.

La jeune femme posa ses mains sur ses tempes en fermant les yeux afin d’essayer de reprendre ses esprits, mais voyant que ses maux s’accentuaient, elle releva le visage et croisa le visage de Shigeaki , lui montrant ses larmes et partie en courant s’enfermer dans une salle occupée par un jeune couple. Voulant être seule et paniquée par la situation, Ai se mit à hurler pour qu’ils sortent en vitesse de la pièce et une fois seule, elle se recroquevilla dans un coin, totalement paniquée et en larmes se remémorant ce qu’il s’était passé en Chine, et la situation catastrophique qu’il y avait entre elle et Shigeaki depuis son retour.

❝ citation. ❞

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déjà trop Ҩ tard

« ne me laisse pas l'aimer pourtant c'est lui que tu veux et tu m'oublies peu à peu je sais qu'un jour viendra tu tomberas dans ses bras »

J'avais donc quitté Keiko mais la vérité c'est que je ne savais plus où aller. J'en voulais à Toru de ne pas être venu et me demandais ce que pouvait bien faire Kazuya. En même temps, il me semble que Koki devait y venir ; c'est normal qu'il ait souhaité l'éviter. Étrangement, pour ma part, je suis sciemment venue à cette soirée sachant pertinemment que Ryo y ferait son apparition ... avec Kumi, malheureusement. Je m'approchais du buffet et je me rendis compte que j'avais faim. J'attrapais un amuse-gueule et l'étudiais. Ce n'est pas ça qui allait me remplir le ventre. Mais je m'en accommoderais. Je le gobais, ne profitant même pas des saveurs qu'il proposait. J'allais repartir, déçue de ne pas trouver plus consistant quand je sentis comme une retenue. Pivotant la tête vers la personne qui était à 5 centimètres de moi, je ne m'attendis pas du tout à ce que ce soit lui. Visiblement lui non plus. Je faillis éclater de rire face à sa gêne, mais je préféra rester de marbre. A la place, Jin intervint et je lui souris :

- Le costume te va très bien Jin. Tu es vraiment très beau.

De toute façon, je me doutais que pour ce genre d'événement, il allait se plier en quatre pour être le plus élégant. Ce qu'il me dit ensuite m'étonna, à moitié en fait. Ryo devait penser qu'il s'agissait d'une autre personne. Et non, ce n'était que moi. Puis Jin trouva une excuse pour se volatiliser et me laisser seule avec Ryo. J'en soupirais d'avance. Il faut dire que notre dernière conversation n'était pas des plus réjouissantes. Je répondis à peine à son compliment. Ca ne m'amusait plus ce numéro : un coup je suis gentil avec toi et l'autre fois non.

- Bon... Je pense qu'il serait capable de nous attacher l'un à l'autre si on ne lui faisait pas plaisir... Tu m'accordes cette danse ?
- Pourquoi pas. Comme ça Jin sera content, non ?

Je n'attendis pas de réponse et j'entraînais doucement Ryo sur la piste. Heureusement pour nous, plusieurs personnes avaient suivi le maire dans sa danse. Nous le rejoignions donc. Je posais une main sur son épaule, tandis que les doigts de mon autre main vinrent entrelacés les siens. C'était étrange, encore une fois, toute cette situation. Je me demandais sérieusement quand cela s'arrêterait. Sans doute quand il aura dit "oui" à Kumi ...

fiche par century sex.

Je ne sais pas pourquoi j’ai eu envie d’aller voir Jin et les autres. Peut-être… l’esprit d’équipe ? Dans tous les cas, je pense que j’ai pris une mauvaise décision. J’ai voulu aller discuter avec les autres, sociabiliser un peu et retrouver le minimum d’intégrité que j’avais lorsque j’étais à l’université avec mes collègues actuels, mais au final j’ai l’impression de faire les mauvais choix et de m’enfoncer dans un piège dont je ne sortirai jamais. Je souris un peu quand l’ancien Roi m’adresse la parole. Mon sourire est crispé, mais je sais que je dois faire bonne figure, même si mes collègues n’ignorent pas que ma situation est assez difficile et que je ne m’en sors pas.

« Bonsoir Jin… Je suis heureux de te voir ici. »

Je n’ai volontairement pas répondu à sa question car je pense que c’est inutile. Cependant, avant que j’ai le temps de m’adresser aux autres personnes présentes, je suis tiré sur le côté par l’ancien roi qui semble prendre congé des autres avec une précipitation qui a quelque chose de curieux. Tente-t-il d’échapper à leur conversation ou cherche-t-il à les laisser seuls ? Je n’en sais rien. Dans tous les cas, je me retrouve seul avec le roi pour quelques instants et je l’écoute sans me poser de questions, comme je l’ai toujours fait auparavant.

« Ce n’est rien… » Dis-je après qu’il se soit excusé. Je sais que je ne suis pas le seul à avoir des problèmes, surtout en cette période de fin d’année, moment où tout le monde se remet en question et réfléchit à son avenir. J’ai malheureusement raison de m’attendre à la question qui suit et, d’une voix plutôt calme, je lui réponds.

« Pas vraiment, mais je fais comme je peux. » Dis-je en souriant un peu, un rictus pour faire croire que je fais réellement un pas en avant, même si je ne fais que tourner en rond dans ma cage depuis le début. « Et toi, comment te portes-tu ? »

Je ne vois pas Ai s’approcher de la sortie près de laquelle nous nous trouvons, mais je la sens bien quand elle vient nous percuter, Jin et moi. Mon regard se pose alors sur elle, plein d’incompréhension, et Ai de courir vers une pièce annexe sans que j’aie le temps de dire quoi que ça soit. Je sais parfaitement que je ne comptais pas lui adresser la parole pour faire autre chose que confirmer son état du moment, mais je suis quand même triste de la voir partir ainsi, car j’ai l’impression que c’est de ma faute qu’elle fuit, que c’est parce que je ne suis pas capable de la protéger, une fois de plus.

Quelques instants plus tard, j’entends l’homme qui a bousculé Ai s’adresser à elle d’une voix plutôt rude et en des termes qui ne devraient jamais être utilisés à l’adresse d’une femme. Mon sang fait un tour, mais je sais que je ne dois pas m’écouter. Heureusement, j’ai bu assez peu ce soir pour me contrôler et je jette un nouveau regard en direction de Jin, comme pour implorer son aide.

« Dis-moi que tout va s’arranger Jin… » Dis-je en fermant les yeux pendant quelques secondes.

Je jette un nouveau regard en direction de la pièce où j’ai vu disparaître Ai et je fois deux personnes en sortir… Je ferme alors les yeux et pousse un petit soupir, revenant chercher du soutien auprès de celui qui fut le Roi de l’université, quelques années auparavant.

« Tu veux bien m’accompagner ? Je ne me sens pas d’aller lui parler seul et je m’inquiète… » Demande-je poliment.

Après quelques secondes, je prends la direction de l’endroit où j’ai vu disparaître Ai et je pousse la porte. Je sais que j’ai fait beaucoup d’erreurs, que j’ai été stupide et que me comporter d’une manière aussi distante avec elle n’est pas la meilleure idée que j’aie eu dans ma vie, mais je ne peux pas la voir ainsi, triste et effondrée alors que l’ambiance doit être à la fête, même si je suis moi-même dans un piteux état moral.

« Ai ? » Appelle-je tandis que je m’approche d’elle.

Comme elle est accroupie, je pose un genou au sol et tend une main vers son épaule mais, avant d’oser poser ma main sur celle-ci, je ferme les yeux… Je n’ose pas la toucher, une fois de plus. J’ai tellement peur de la voir se briser sous mes doigts… De la voir disparaître à nouveau.

« Ai… Arrête de pleurer. » Dis-je doucement.

Let's go to the party •

C’était dans un profond soupir que le Joker avait quitté son appartement et avait pris un taxi afin de se rendre au gala auquel il était invité. Mais contrairement à son habitude, il n’était pas des plus motivés aujourd’hui. Pas encore entièrement remis de son « accident », il avait peur que cette fête l’agace plus qu’autre chose. Néanmoins revoir du monde l’enchantait un peu plus parce qu’être enfermé à longueur de journée le fatiguait et il avait besoin de bouger, de se distraire. Pour l’occasion il avait opté pour l’un de ses plus beaux costumes qu’il avait commandé exprès pour cette soirée. Pas très à l’aise dans ce genre de tenue, il souffla alors que la voiture s’arrêta en plein devant le bâtiment réservé pour le bal. Il n’était pas des plu présentables aujourd’hui à cause de sa figure quelque peu touché et ça aussi, ça l’exaspérait. Koki aimait lorsque tout était parfait, en particulier lors d’organisation importante comme celle-ci mais il fallait que des défauts à son visage l’empêche d’être irréprochable quant à sa présentation. Heureusement qu’il avait retiré le bandage autour de sa tête sinon il passerait pour un clown et là n’était pas son intention. Loin de là. On le gronderait certainement pour ça mais peu importait. Afin de bien camoufler le tout, il avait détaché et coiffé soigneusement ses cheveux bruns, permettant à son style d’être moins négligé et beaucoup plus classe.

Après avoir remercié et payé le chauffeur, il quitta le véhicule et marcha jusqu’à l’intérieur sans adresser un regard aux personnes présentes dehors. Dans la salle beaucoup de monde était déjà là et lui était très en retard. Cela devait déjà faire un moment que la fête avait commencé mais peu importait. A plusieurs reprises il s’était interrogé sur sa venue ici et s’était résigné à s’y déplacer sans avoir prêter attention à l’heure qui avançait. Ses yeux s’arrondirent en apercevant Ryo et Erika qui dansaient au milieu de la piste, plongeant le Joker dans une incompréhension des plus totales. N’étaient-ils pas censé être séparé ces deux-la ? C’était à n’en plus rien comprendre. Penchant sa tête sur le côté avant de pousser un profond soupir, Koki se dirigea vers l’un des serveurs qui proposait des coupes de champagne et en prit une avant d’aller s’assoir à une table. De là il explora plus attentivement les lieux et fut subjuguer par la foule présente. Cela lui rappelait un peu une soirée en particulière qui datait de son époque à l’université. Enfin, il préférait ne pas y songer.

Sa main calé sous son menton, le Karuta les détailla tous les uns après les autres, cherchant une personne avec qui il pourrait tenir compagnie mais tous lui semblaient occupés et en vérité, il n’avait pas grandement la foi de se lever. Tant pis. Peut-être un peu plus tard, quand l’alcool se sera un peu plus infiltré dans son sang, le motivant à s’amuser un peu plus qu’il ne le voudrait. Habituellement, il ne comptait pas trop sur la boisson pour se distraire cependant aujourd’hui cela semblait différent et il n’avait pas le courage d’aller fouiner dans la foule à la recherche d’une personne qui pourrait lui éviter l’ennui. Alors, il resta là, les contemplant tous avant de poser son regard sur Ryo et Erika. Vraiment ces deux-la, malgré tout ce qu’ils avaient pu dire, ils paraissaient réellement amoureux l’un de l’autre. Peut-être était-ce là la raison pour laquelle lui et la jeune femme avait voulu jouer une comédie étrange ? Qui sait... Dans tous les cas, ils avaient l’air bien proche pour deux personnes qui ne sont plus ensemble.

Finalement, Koki avait peut-être trouvé une faible distraction pour la soirée. Gardant sa coupe dans une main, il se leva, passa à côté du valet qui était à une infime distance de son ex-petite amie et sans la moindre hésitation, le Joker élança sa main contre le dos du garçon. Ainsi, il le poussa et l’obligea à unir malencontreusement ses lèvres contre celles de la jeune femme.

- Oups, Dit-il innocemment en plaquant sa main contre sa bouche, Je n’ai vraiment pas fait exprès.

Il salua Ryo d’un signe « peace » avec une esquisse immense qui signifiait beaucoup de chose puis s’évada ailleurs dans la salle. En fin de compte, cette soirée serait peut-être amusante.

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Edit E.S : +30 points

What a wonderful party.

Oui, oui, Jin sera content. Il s'en foutait que Jin soit content ! Mais il y allait quand même, posant sa main dans son dos et prenant la sienne de celle de libre. Il n'avait pas envie de se prendre la tête avec son idiot de meilleur ami. Bon, il n'avait pas envie de danser avec elle non plus. Mais il se forçait, suivant minutieusement la musique, guettant la fin du morceau avec impatience. Si ça ne finissait pas plus rapidement que ça, il allait finir par sortir quelque chose qui ne fallait pas et laisser ses sentiments personnels prendre le dessus. Avec tout ce qui s'était passé, c'était bien la dernière chose dont il avait besoin : danser avec elle. Il évitait de la regarder et suivant les autres couples qui dansaient du regard.

-Alors ? Tu es venue seule ? C'est bizarre.

Ryo ne savait pas lui-même pourquoi il s'était décidé à rompre le silence. Au fond, il avait juste eu cette question qui lui trottait dans la tête et il avait été obligé de la demander. Enfin, obliger, non. Il avait juste eu bien trop envie de la demander. Après tout, c'est vrai. Il connaissait Erika, et c'était bizarre de la voire venir seule à ce genre de soirée. Même si elle devait le proposer – ou se le faire proposer – à un ami, elle le faisait. D'une certaine façon, c'était aussi pour faire passer le temps et le distraire un peu mieux qu'en suivant juste la musique de façon crispé, l'air peu convaincu et maladroit de celui qui considère qu'il n'a pas à se trouver là.
Son regard se posa finalement sur elle en attente de sa réponse quand il sentit une pression dans son dos qui le fit trébucher pour finalement retrouver ses lèvres contre celles d'Erika. Mais sa réaction ne se fit pas attendre et le contacte ne dura qu'une seconde à peine qu'il se tournait vers le coupable. Son sang ne fit qu'un tour en voyant qu'il s'agissait de Koki sur lequel il posa un regard glacial avant de se retourner vers elle.

-Tu sais quoi ? J'en ai marre de ça. On se sourit, on danse comme des idiots alors qu'on en a pas envie. Pour faire plaisir à Jin, mais qu'est ce qu'il a à voir la dedans ? Non mais sérieusement, notre vie est pas déjà assez dictée et dirigée pour que d'autres s'y mettent ? Tanaka a pas compris finalement ? J'ai pas envie de faire semblant avec toi Erika. Plus maintenant. Putain.

Un léger sourire flottait sur ses lèvres tandis qu'il parlait. Plus de consternation qu'en témoignage d'un réel amusement. Au fond il en avait assez, il était furieux. S'ils en étaient là aujourd'hui c'est parce qu'on se mêlait de leur vie, qu'une personne s'était octroyer le droit de faire d'eux ce qu'il voulait. Et le peu de vie qu'on lui laissait, on voulait le guider dans un sens qu'il ne désirait pas particulièrement. Voire, pas du tout. Il fallait qu'il mette les choses au claire avec celui qui ne semblait pas vouloir se calmer. À croire qu'une perte de mémoire, ce n'était pas suffisant.

-Il n'a toujours rien compris. Je vais aller l'achever ce connard, il comprendra peut-être mieux. Quant à toi... On a une conversation à terminer.

Et ça sera probablement bien plus musclé qu'avec Koki. Sans s'éterniser devant elle – il n'avait pas envie qu'elle lui réponde – il rattrapa Koki et le traîna jusqu'à un des balcons reculer dans lequel il le repoussa, fermant juste derrière lui pour éviter les oreilles indiscrètes.

-C'était quoi ça avant ? Tu peux pas t'occuper un peu de ta vie, j'sais pas ? T'as rien de mieux à foutre ?

Froid, presque méprisant, il fixait Koki en se demandant ce qu'il pouvait bien lui prendre. Quel idiot.

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Ouf, il l'avait échappé belle. D'un coin de l'oeil, il nota avec plaisir que ses deux amis s'étaient enfin mis a danser. Il n'avait plus qu'à prier que le dark Ryo ne montre pas le bout de son nez, sinon, Il risquait la dispute ou la froideur des deux parties. Cela ne lui paraissait pas approprié pour un gala ; de plus, s'il les avait quasi forcé à danser et à se parler, ce n'était pas pour qu'ils se blessent et se détestent !

L'ancien Roi resta aux cotés de son ancien Valet de Trèfle. Il avait la stupide envie de lui tirer les joues pour l'obliger a lui faire un grand sourire. Mais encore la, les conventions sociales le rattraperaient. Triste vie d'un homme populaire.

Un sourire chaleureux se fit sur les lèvres du brun.

- Allez, souris, on va faire la fête ce soir ! Et puis, le destin peut parfois nous jouer de si délicieux tours... Qui sait, ce soir tu pourrais te marier avec la femme de ta vie !

Un rire s'échappa de ses lèvres. Il fallait sérieusement qu'il arrête de délirer.
Lorsqu'il vit la belle se faire bousculer, l'unique pensée qui traversa son esprit fut qu'une jeune princesse était en détresse et qu'il fallait la sauver. Un éclat d'effarement et de surprise s'aperçut dans ses pupilles lorsqu'il reconnu la perle de Shigeaki. Le comble, elle était en pleurs. Il n'attendit pas la remarque de son ami pour le traîner avec lui jusqu'à la demoiselle qui pleurait maintenant a chaudes larmes. Si son partenaire n'osait le geste, Jin était plus direct. Ses bras emprisonnèrent la jeune femme et la soulevèrent délicatement ; elle lui semblait frêle comme du papier, tremblante, prête a être déchirée.

- Eh, doucement. Calme toi. C'est ce rustre qui t'a poussé ? Si tu veux, je vais le chercher et moi et Shigeaki on lui casse la gueule, proposa-t-il sérieusement.

Le brun lui offrit un sourire qu'il voulait chaleureux, puis releva la jeune femme. Un regard insistant fut esquissé envers son Valet, et il donna la belle aux bras de son ancien vassal.

- Bon, Shige', maintenant tu lui fais un bisous magique pour qu'elle cesse d'être triste et tu lui fais ta déclaration d'amour pour qu'elle soit heureuse, le gronda-t-il presque joyeusement.

Il tentait de ne pas les laisser dans une ambiance de larmes, de lourdeur. Il valait mieux la gêne des sentiments éprouvés que la honte d'exister.
Ce soir, il préférait jouer les cupidons que le témoin de disputes. Ils devaient se réconcilier. Les liens avaient tendance à se briser, au fil du temps, et Jin ne voulait plus être témoin de toute cette douleur, cette souffrance.

Oh, s'il avait su... S'il avait vu ce qu'avait fait Koki, comment avait réagi Ryo, il les aurai sans aucun doute frapper, tout les deux. Mais encore une fois, les conventions faisaient qu'il ne pouvait pas. Après tout, c'était un gala !
Tout ceci n'avait pas d'importance, puisque le Roi était loin de se douter de ce qui se passait. Il n’accourrait pas voir son meilleur ami tant que Kato-san et Otsuka-san aillent mieux.

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Continuant de discuter tranquillement avec son amie Kumi, l’ancienne Gossip vit apparaitre du coin de l’œil une jeune femme qu’elle connaissait plus que bien. Détachant alors son regard de la personne avec qui elle était en train de converser, Keiko posa son regard sur sa petite protégée tout en lui offrant un magnifique sourire.

- Bonsoir Keiko, bonsoir Kumiko vous allez bien ? Désolée de vous déranger mais je me sens un peu seule, Shigeaki m’évite et je ne me sens pas à l’aise dans la foule… Est-ce que je peux me joindre à votre discussion ?

-« Bien sûr que tu peux te joindre à nous, tu es toujours la bienvenue »

Gardant son sourire comme pour réconforter Ai, l’ancienne colombe ne pouvait s’empêcher d’essayer de chercher discrètement du regard Shige qui se trouvait encore dans la salle. Bien qu’elle lui ai proposé son aide, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de désapprouver certain comportement du jeune homme. Cette soirée était juste parfaite pour se rapproché de sa bien aimé alors pourquoi jouait il la carte de l’ignorance ?

Reprenant finalement sa conversation avec les deux jeunes femmes, quelque minute défilèrent avant qu’Ai les informes qu’elle les quittait pour une autre personne de son entourage. Bien que Keiko doutait fortement que ce soit vraiment le cas, elle laissa tout de même son amie reprendre la direction de la salle et reprit sa conversation avec Kumi sans jamais lâcher sa protégée du regard.

Et forte heureusement qu’elle garda Ai à l’œil car grâce ou à cause de cela, elle put observer de loin toute la scène. Elle put voir son amie perdre l’équilibre et chuter directement sur Jin et Shige. Elle put la voir s’enfuir rapidement et s’enfermer dans une pièce avant que les deux garçons ne la rejoignent rapidement. Inquiète pour son amie et par la tournure que pouvait prendre les évènements Keiko redirigea rapidement son regard sur Kumi.

-« Kumi, je suis désolée mais dois aller faire quelque chose. Je reviens dans quelque minutes alors ne bouge surtout pas. Et ne t’inquiète pas pour ton verre vide… Je vais ramener par la même occasion de quoi boire. »

Une grand sourire aux lèvres, un petit clin d’œil à son amie et l’ancienne Gossip était déjà partie tout droit en direction de la pièce ou se trouvait ses trois anciens camarades de classe. A son arrivée Keiko fut ravie de voir que Jin avait su parfaitement gérer la situation et qu’il avait déjà bien amorcé leur réconciliation.

- Bon, Shige', maintenant tu lui fais un bisou magique pour qu'elle cesse d'être triste et tu lui fais ta déclaration d'amour pour qu'elle soit heureuse.

-« Jin a raison Shige ne te retient pas pour une fois et n’ai pas peur de tes sentiments. Dit-elle en attrapant gentiment le bras de Jin. On va vous laisser pour que vous soyez tranquille. » Et sans laisser la chance à Jin de dire quoi que ce soit, elle l’entraina rapidement en dehors de la pièce et referma la porte derrière eux après avoir lancé un « ne fait pas de bêtises ».

-« Ils ont vraiment besoin de se retrouver seul » Dit-elle en dirigeant son regard vers Jin. « Mais pour me faire pardonner de t’avoir empêché de jouer les cupidons, je te propose de venir boire avec moi »

Et se fut avec petit sourire qu’elle entraina une nouvelle fois Jin. De toute façon, il n’avait pas vraiment le choix et puis il avait intérêt à profiter du fait que Keiko était un peu moins froide qu’à son habitude. D’ailleurs, avant d’arriver une nouvelle fois sur le balcon, là où se trouvait Kumi. La jeune femme attrapa un plateau de shoot posé sur une table. Cette soirée était vraiment bien trop calme et puisque bon nombre de personne semblait déjà se disputer alors que la soirée venait seulement de commencer, Keiko n’allait pas se priver de faire la ‘’fête’’ dans son coin avec Jin et Kumi.

-« Et voilà les boissons, dit-elle en arrivant à la hauteur de Kumi. Et par la même occasion j’ai ramené Jin avec moi. » Posant alors le plateau de Shoot sur la rambarde en pierre du balcon, Keiko tendis un verre à Kumi et à Jin avant de s’en prendre un.

-« Pas de contestation, je veux voir toute ses boissons disparaitre cu sec et après si vous voulez vous pourrez raller » Et sans plus attendre la jeune femme fit disparaitre le liquide de son premier verre.

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Drink up ! •

Maintenant que ceci était fait, sa coupe de champagne à la main, Koki ne savait à présent plus quoi faire pour s’occuper. Ses yeux vaquèrent dans les alentours et seul la vue d’un grand nombre d’amuse-gueule se montra devant lui, ce qui ne le motiva guère. Des femmes à volonté, il y en avait cependant pour ça non plus, il n’en ressentait étrangement aucune envie. Ses connaissances étaient toutes prises et allaient à la recherche de visage inconnu ne faisait pas partie de ses souhaits. Il se tourna afin d’observer où en était Ryo et Erika mais ses pupilles s’écarquillèrent en voyant justement son ami qui avançait dangereusement en sa direction. Ce n’était pas bon ça. Pas du tout. Reculant vivement en arrière, le Joker lui adressa un sourire compatissant et « désolé » mais cela ne semblait pas interrompre le jeune homme. Avec toujours son verre entre ses doigts, le Karuta inclina sa tête et fit rapidement demi-tour, esquivant les personnes sur son passage, tentant vainement de fuir le valet qui le suivait. Ce n’était qu’un bisou bon sang ! Il n’allait tout de même pas en faire un drame ? Avec Erika en plus ! Ce n’était pas la première fois qu’il l’embrassait. Pourquoi se fâcher ? Ah, quel susceptible celui-là ! Ne regardant pas devant lui, Koki trébucha et se rattrapa de justesse pour ne pas tomber au sol mais malheureusement pour lui, cette faute le conduit tout droit à Ryo qui vraisemblablement énervé le tirer dans un endroit plus isolé du bal.

Ses prunelles explorèrent les alentours et un soupir se libéra de sa bouche en entendant les mots de son ami. Réellement, c’était la peine de s’emporter pour ça ? Cela lui donnait mal à la tête. En silence tout d’abord, il but quelques gorgées de sa boisson et contempla son vis à vis d’une expression des plus impartiales. Ryo voulait être froid, lui aussi il pouvait l’être s’il le souhaitait.

- Eh ! Oh ! Calme-toi. Pas la peine de t’exciter, vous étiez mignons, c’était tentant. Mais soit, si tu t’emportes pour un bisou, j’ai compris le message. Commence pas à me prendre la tête pour des conneries. Personne n’est mort non ?

Il ne s’excuserait pas. Il n’avait pas à s’excuser puisque après tout, il avait voulu volontairement faire ce geste néanmoins ce n’était pas la peine d’en faire toute une histoire. Soufflant de plus bel, Koki se déplaça et fit face à la rambarde du balcon, explorant la vue au loin. Voilà enfin quelque chose d’agréable. Il n’avait vraiment pas envie de se disputer avec Ryo cependant il n’avait pas envie de s’excuser non plus. Il se calma toutefois puis afin d’apaiser un peu l’atmosphère tendu qui y régnait, il se tourna avant de le regarder dans les yeux posément.

- Un peu de champagne ? L’interrogea-t-il en désignant le serveur qui passait non loin d’eux dans la salle.

Au moins, ils boiraient ensemble puis trinqueraient peut-être pour leurs idioties communes. Parce qu’il était sûr qu’en ce lieu ici-même, Koki n’était pas le seul à en faire.

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